Les journées de l'brin

(22 septembre, je parle ch'ti si je veux)

Jeudi et vendredi, c'était les journées commerciales dans le centre-ville, avec grosse artère rendue piétonne. Cela a occasionné de sacrés bouchons. Si, en ville, une file de voitures de 1km qui roule (ou pas), c'est un bouchon.
J'étais dans celui de vendredi soir. Après avoir constaté que j'avais à peine fait 500 mètres en dix minutes, et que j'avais déjà cinq minutes de retard pour la réunion avec la maîtresse, j'ai décidé de planter là ma voiture pour finir à pied. Enfin, je n'ai pas tout à fait laissé ma voiture en plein milieu de la rue, j'ai profité du parking de la bibliothèque, où il y avait plusieurs places libres. Et je suis montée à pied, Numérobis dans les bras pour aller plus vite, y compris dans la côte de la mort qui tue, celle où les autos-écoles viennent s'entraîner.
Je suis arrivée en haut de la côte bien avant la voiture qui me précédait dans le bouchon, et je suis arrivée toute rouge au moment où la maîtresse parlait des règles à respecter, et en particulier de la ponctualité.
Le pire, c'est que, au niveau commercial, ces journées sont loin d'avoir été spectaculaires.
En tout cas, elles ont eu beaucoup moins de succès que les journées du patrimoine, qui leur ont pourtant succédé sous la pluie. Vous aimez profiter de ces journées pour visiter les monuments? C'est chouette, hein?
Et vous avez pensé que ceux qui vous guident sont, eux, privés de week-end? Pas toujours rémunérés? Et que leurs enfants ne peuvent pas profiter d'eux, pendant qu'ils vous racontent toutes ces merveilles?
Moi, les journées du patrimoine me privent de mon mari, que je vois déjà assez peu en semaine. Merci, Jack!

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1 Commentaires:

At 5:57 PM, Blogger Nanouk a bien voulu donner son avis...

Rho, te plains pas, il aurait pu rester à sa première vocation et passer une bonne partie de l'année par monts et par vaux.
Puis bon il est fonctionnaire, non?, donc il glande rien, c'est bien connu, alors c'est pas pour un week-end par année...

(J'plaisante, hein. J'avais jamais pensé aux pauvres gars qui doivent se coltiner les journées du patrimoine... ni même que K. en faisait partie, à vrai dire - oui bon oki, vu son métier, j'aurais dû le prévoir!)

 

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