Défi photo, ou de l'avent?

 (7 décembre)

Aujourd'hui, Virginie nous laisse libres, tandis qu'Anne nous suggère de remuer. Ce dernier thème m'inspire moins, et il faut bien avouer que je dois souvent me remotiver pour bouger mon popotin (sauf pour aller à la danse, de nouveau un vrai plaisir depuis que j'ai changé de cours).

Je m'étais dit que je pourrais montrer des photos d'arcs-en-ciel, mais depuis ceux de Gilsoub la semaine dernière, je trouve les miennes pitoyables. Alors j'ai repensé au Dr CaSo qui réclamait des photos de chats (pardon Bleck).

Monsieur Ouille, à l'assaut de la palissade entre le jardin et celui de la (vieille) voisine, où il fait ses griffes / laisse son odeur.


Deux chats croisés en promenade...


Et le Chat de Geluck exposé à Guérande...

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Le défi de l'avent: vieille

 (6 décembre)

Le thème suggéré par Anne pour son "en avent les blogopotes" du jour est "vieille". Elle avait une idée derrière la tête. J'ai trouvé la mienne hier, en salle des professeurs (hier, c'était "rencontre", mais j'ai été très occupée).

Il se trouve que je suis arrivée au milieu d'une conversation sur les cheveux et la nécessité (ou non) de les teindre. Parce qu'une collègue plus jeune que moi avait remarqué qu'une encore plus jeune s'était fait une teinture. Et la pas encore quarantenaire de se justifier: elle a tellement de cheveux blancs, elle est bien obligée de les cacher. Elle nous admirait, la collègue un peu moins jeune et moi, parce que nous n'avions pas de cheveux blancs.

Erreur. J'ai des cheveux blancs (la collègue un peu plus jeune aussi), seulement, sur les cheveux clairs, ça se voit beaucoup moins. Et puis, ma mère n'a commencé à avoir vraiment des cheveux blancs qu'à plus de 55 ans. En fait, quand elle est morte, à 60 ans, elle n'était à peine "poivre et sel". Je suppose que cette hérédité aide un peu: j'ai peu de cheveux blancs. Un élève, il y a une dizaine d'années, avait même eu l'impression d'en avoir plus que moi.

Ce qui fait vieux, chez moi, ce sont les mains. C'est là que ma peau est le plus marquée, frippée. Et puis je trouve les jointures un peu grosses, pourtant je ne sens pas d'arthrose ou d'arthrite (manquerait plus que ça!).

Celle qui a fini vraiment vieille, c'est Flourig:

(Ici à gauche, avec Makhno, qui n'a vécu "que" 15 ans, contre presque 21 pour Flourig.)

 

 

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Le défi de l'avent: recherche (édité)

 (4 décembre)

(Aujourd'hui, c'est la Sainte Barbe, patronne des pompiers, mais on va éviter de parler des recherches sous les décombres, hein, cette idée fugace n'est pas la meilleure.)

Un jour, je suis entrée chez le notaire, parce que j'avais vu sur la toile mondiale, où je consultais les annonces immobilières à la recherche de la perle rare, que l'étude vendait une petite maison sympathique dans le coin, et je me suis dit qu'il fallait tenter ma chance.

Le négociateur m'a reçue, m'a posé quelques questions et en a conclu que cette demeure n'était pas pour moi. Il y avait quelques travaux à prévoir, et je préférais une maison prête à habiter. Mais, me dit-il, il y avait, pratiquement en face de son bureau, un bien qui venait d'entrer sur le marché, et qui pourrait me convenir.

Nous sommes donc allés visiter cette petite maison de ville, avec sa petite véranda et son petit jardin.

Et elle m'a plu tout de suite.
Alors je suis revenue la voir avec un mètre, pour vérifier quelques mesures (se posait notamment la question de savoir si mon buffet trouverait sa place, et si un sommier double passait l'escalier). Je crois avoir déjà raconté que je n'avais pas trop aimé que le gars de l'étude me dise qu'on changeait de meubles comme de maison, à propos de ma commode; mais comme je pense pouvoir caser tout ce à quoi je tiens, j'étais ravie.

Et puis, il y a eu une période de latence, parce qu'un des diagnostics indiquait une non-conformité. Un autre acquéreur s'était aussi montré très intéressé par la maison, m'a-t-on dit. Mais c'était peut-être juste pour me faire peur et que je me décide? J'avais poursuivi mes recherches sans être vraiment emballée par les autres lieux visités. Et je n'avais même pas demandé à voir un nouvel appartement dans ce vieux manoir, parce qu'il était semi-enterré en rez-de-jardin avec les fenêtres du salon donnant sur le parking.

Après la consultation d'un plombier à propos des travaux à effectuer, j'ai fait une offre. Plus basse que ce que demandait la propriétaire, évidemment (et là encore, le gars a tenté de m'influencer en insinuant que ma proposition était un peu trop basse). Cependant, j'avais bon espoir: la maison était sur le marché depuis l'été et n'avait pas encore trouvé preneur, elle est exposée plutôt au Nord et il serait difficile de la vendre en plein hiver. Je ne sais pas quels arguments a utilisés le négociateur, mais mon offre a été acceptée.

C'est donc sans avoir jamais vu l'annonce concernant ce bien que j'achète une maison dans le même bourg que celui où je réside déjà. J'ai reçu hier l'offre de prêt de la banque (en dait, non, c'est un document préalable, mais c'est en bonne voie), il va falloir songer aux cartons...

(Je viens de retrouver, en cherchant autre chose, l'origine de la photo de port néerlandais publiée il y a peu comme reflet... Comme quoi, les recherches permettent parfois de trouver des choses tout à fait inattendues.)

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Le défi de l'avent: aimer

 (3 décembre)

Vaste sujet que celui proposé aujourd'hui par Anne.

Mais après tout, c'est aussi l'occasion de rédiger enfin ce post sur l'injonction à vivre à deux. Car, normalement, on vit avec la personne qu'on aime.

Il y a, au lycée, des collègues (des deux sexes) divorcé·es. Et aussi une quasi-veuve (ils n'étaient pas mariés). Depuis plus ou moins longtemps. Et qui cherchent l'âme soeur, ou qui l'ont trouvée. Il y a parmi eux une collègue dont j'ai envie de dire qu'elle est une stakhanoviste des rencontres. C'est une déformation de la vérité, mais elle me donne l'impression d'enchaîner les rendez-vous.

Et pour toutes ces personnes, il est normal de vouloir vivre à deux. Elles me parlent donc comme si j'étais moi aussi à la recherche de quelqu'un. "Ah oui, la rando, c'est un super moyen pour rencontrer des gens, aussi!". Sauf que je ne randonne pas pour faire des rencontres. Si je croise quelqu'un, il est rare que j'entame la conversation (même si je l'ai fait, cet été; incroyable, j'ai causé à un gars qui cueillait du poivre des marais).

Je suis une solitaire. Et il est possible que j'aie toujours su que je ne pourrais pas vivre éternellement avec un homme.

Quand j'étais ado, je me racontais ma vie future en imaginant épouser un marin (militaire? pour l'uniforme...). Il m'aurait fait des enfants (4 petits bretons: Malo, Thuriau, Brieuc et Nazaire; heureusement que je ne connaissais pas encore Saint-Lyphard) et aurait passé la plupart de sa vie en mer, loin de moi.

Alors, depuis que je vis seule, je me trouve plutôt bien. Et je ne ressens absolument pas le besoin d'une présence masculine dans ma vie. Si j'avais divorcé il y a dix ans, je n'aurais peut-être pas vécu les choses de la même façon. Et peut-être aussi que dans dix ou 15 ans, je m'ennuierai trop pour vouloir prolonger encore cette solitude. Mais pour l'instant, je m'accommode tout à fait de cette vie de célibataire.

(Mémère à chat)

 

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Le défi de l'avent

 (1er décembre 2025)

Cette fois, c'est Anne qui propose un défi. Parce qu'elle n'aime pas trop le côté mercantile des calendriers de l'avent (et c'est difficile de lui donner tort), elle a imaginé 24 thèmes pour tenir jusqu'à Noël.

Je ne suis pas certaine de pouvoir participer tous les jours, parce que pour moi, ce début décembre est un parcours d'obstacles entre conseils de classes et réunions avec les parents (au pluriel, et multipliées par deux établissements).

Mais aujourd'hui, j'ai séché le conseil (pour deux élèves...) après la formation au bout du département, alors j'ai un peu de temps pour vous parler de mon projet. Celui d'acheter une maison, vous vous souvenez?

La promesse de vente est signée, la banque m'a fait une simulation et doit étudier le dossier un peu plus en détails demain. La mutuelle ne se portera pas garante, alors il va y avoir 2000 euros de frais en plus, mais normalement, ça passe.
Ce qui pourrait éventuellement poser problème, c'est l'assurance, étant donné mon âge avancé (je n'aurai pas fini de payer avant d'être en retraite) et peut-être aussi ma thyroïde, parce qu'il y a des assureurs un peu crétins qui ne veulent pas des gens qui prennent des hormones tous les jours.

Bref, je croise les doigts, et j'attends d'avoir une offre ferme de la banque avant de donner mon congé aux propriétaires et de me lancer dans les cartons.

Mais ça ne m'empêche pas de réfléchir à la manière dont je vais aménager les pièces. Et comment vais-je faire avec Monsieur Ouille: où ira sa litière, par où le laisser sortir dans le jardin, est-il facile d'installer une chatière, pleurera-t-il longtemps quand il ne pourra plus venir dormir sur mon lit la nuit? 

(Inspection de tiroir vidé pour y remettre les pulls)

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