8 mai

Quand nous habitions à R*court, nos fenêtres donnaient pratiquement sur la place de la mairie, et nous avons assisté à plus d'une commémoration et à de nombreux défilés. C'étaient toujours les mêmes personnes, outre le maire: il y avait bien sûr les anciens combattants, et puis la fanfare de l'école de musique et parfois (pour la fête du légume local) les majorettes. La fanfare jouait la Marseillaise, et il y avait un vrai clairon pour la sonnerie aux morts.
Du coup, j'ai été un peu déçue par la cérémonie à laquelle le P'tit Mousse, enthousiasmé par le témoignage d'un ancien résistant, a tenu à participer ce matin. La Marseillaise, version bucolique, sortait d'un haut parleur, et la sonnerie aux morts aussi... Les enfants des écoles ont lu des extraits du discours de Bayeux (du Général), et puis ils étaient censés chanter la Marseillaise, ce qui fut une véritable catastrophe: non seulement ils ne connaissaient pas les paroles, mais l'air non plus ne leur était pas familier (le P'tit Mousse n'a pas fait mieux que les autres). Je crois que le maire va en toucher deux mots au directeur...
Mais comme dans le Nord, j'ai constaté qu'on voyait toujours les mêmes têtes: les enfants qui étaient là sont ceux qui participent aux associations sportives (sauf les footeux, qui étaient en tournoi), et j'ai reconnu tous les parents.


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