Brevet blanc

(23 avril)

Ce texte est écrit à partir de mots et expressions relevés sur une copie de dictée de français. Les graphies de l'élève sont en italiques. Le texte original (assez lugubre) est tiré, je crois, de l'Antigone d'Anouilh.

L'orthographe, cette inoccence persécuter par les élèves, ceux qui croient que, quand on est entre sois, on peut écrire n'importe quoi, n'importe comment. Il aurait peu être pu arriver autre chose, mais on a plus qu'a crié, quand on lit leurs copies. C'est celà, le drâme des accents, ces méchants acharner à se poser n'importe où. C'est inioble, parce qu'on c'est qu'il n'y a plus d'espoir, le sâle espoir de les voir un jour écrire sans massacrer la grammaire. Ce n'est pas très repossant d'essayer de comprendre ce qu'ils avaient a dire, ce qu'on avait jamais dis de manière aussi maladroite.

J'aurais pu en faire un aussi (avec les mêmes expression) sur les corbeaux qui ont chassé les pigeons afin de construire un nid sur notre cheminée, mais je crois que je vais juste retourner mettre le feu aux branchages amassés dans mon âtre.

Libellés : ,

1 Commentaires:

At 7:01 PM, Blogger Bellzouzou a bien voulu donner son avis...

inioble, en effet ;-)

 

Enregistrer un commentaire

<< Home