Non bébé!
(30 mai)Lorsque nous avons déménagé, nous avons procédé pour le P'tit Mousse comme nous l'avions fait pour le Pirate en quittant le Nord: le lit a barreaux a été démonté, mais c'est un lit de grand qui a été remonté dans la nouvelle maison. Pas plus que pour son frère cet échange n'a posé de problème.
C'est que le P'tit Mousse est un grand, maintenant. La plupart du temps, quand je l'appelle "mon bébé à moi", il répond "non bébé". Sauf hier soir, parce qu'il avait besoin de câlins et qu'il voulait que je le prenne dans mes bras. Ce sont les bébés qui vont dans les bras. Les grands vont "a tè" et marchent tous seuls. Sans donner la main, même dans la rue, même pour traverser. Enfin, dans les représentations du P'tit Mousse, qui donc se fâche quand je veux lui tenir la main pour passer de l'autre côté de la rue.
En tant que grand, il a eu le droit la semaine dernière de quitter sa chaise haute pour une chaise normale (et donc trop basse pour lui). Cela faisait quelques temps qu'il tentait de prendre la place de quelqu'un d'autre, mais cette fois, c'est définitif. Notez que, comme les grands, il demande l'autorisation de "oti ta" (sortir de table" avant de se lever.
Pour quitter son lit, en revanche, il attend encore que je vienne le chercher. Cela ne m'étonne qu'à moitié: les deux grands avaient aussi mis un certain temps avant de se rendre compte que la disparition des barreaux signifiait la possibilité de se lever seul. Du coup, le P'tit Mousse attend patiemment dans sa chambre (alors qu'il a découvert aussi qu'il atteint les poignées de porte), le matin. Il n'y a que le Pirate qui fasse du bruit exprès en claquant sa porte pour signifier qu'il est réveillé et que c'est l'heure du petit déjeuner, là, non?
Rédigé par Bismarck @ 9:55 AM
3 Commentaires:
"alors qu'il a découvert aussi qu'il atteint les poignées de porte" - tiens, j'en ai un qui les atteint aussi, mais ne sait pas encore les tourner (je remercie ici l’inventeur des poignées rondes, les poignées à levier étant maîtrisées depuis longtemps). Et lui lui aussi manifeste de dangereuses velléités d'indépendance (dangereuses pour lui, parce qu'il ne mesure pas du tout où se situent les dangers)...
P'tit mec N°4 est pareil, très souvent il appelle de son lit alors que c'est un lit "de grand" !!
Les poignées rondes, c'est bien, jusqu'au jour où tu veux les ouvrir avec des trucs plein les mains...
Béatrice: oui, le lit a des frontières invisibles. Sinon, on en tomberait, la nuit!
Enregistrer un commentaire
<< Home