Chemin faisant

 (22 avril)

Lors de ma promenade domnicale, je croise parfois des animaux.

S'il est difficile de photographier les chevreuils (trop rapides) ou les oiseaux (trop petits ou trop loin pour mon zoom), certaines bêtes, plus domestiques, se laissent tirer le portrait.

La chèvre n'avait pas l'air attachée.

Quant au chat, il est même venu quémander des caresses, une fois le cliché pris.


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Je suis de bonne bonne bonne humeur

 (17 avril 2024)

Non mais, il faut le dire, parfois, je suis de bonne humeur.

Hier, quand j'ai corrigé les copies des terminales, et que j'ai mis 20 à la moitié d'entre eux (en appliquant le barème de l'Educ' Nat', mais sans états d'âme, parce qu'ils avaient vraiment compris le texte, et même vu son côté humoristique), forcément, ça m'a mise de bonne humeur.
En plus, il y en a une qui a trouvé la faute de grammaire que j'avais laissée sur le sujet (pas exprès, hein, mais je l'ai vue seulement après leur avoir disribué les feuilles). Je leur ai signalé, ils ont cherché en espérant un bonus; que je ne peux pas mettre, puisqu'ils ont déjà 20.

Deux heures plus tard, je recevais quelques Allemands de l'échange, au collège, et à la fin du cours, il y en a une qui est venue me dire "Ihre Aussprache ist sehr impressiv." Ma grammaire est peut-être fautive, mais mon accent est excellent. C'est plutôt agréable à entendre.

Et ce matin, pendant une heure de trou, j'ai constaté que mon élève qui avait repéré la faute était encore en train de faire de l'allemand, alors, forcément, la collègue que j'ai croisée juste après a trouvé que j'avais l'air radieuse.
(J'ai eu l'occasion de dire à cette élève qu'elle avait éclairé ma journée, et je crois bien que ça a éclairé la sienne, bien que je n'aie pas pu lui donner le paquet de bonbons espéré à la place du bonus.)

Il fait beau!


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Au ras du sol

 (13 avril)

Je vous avais déjà parlé des petits trésors qu'on peut trouver par terre.

Je viens d'aller porter jusqu'à la boîte à livres un roman policier abandonné près des bacs de tri. Il ne prendra pas l'eau, et quelqu'un aura peut-être envie de le lire.

Depuis la rentrée, j'ai ramassé plein de trucs, des élastiques à cheveux aux attaches diverses, en passant par les chiffonettes pour lunettes et les boucles d'oreilles... Et même une curieuse tortue en plastique mou et collant, avec laquelle Gribouille a essayé de jouer en mon absence, mais la matière est trop étrange pour lui plaire (ça ressemble à ces bonshommes qu'on envoie sur une vitre pour qu'ils la dégringolent en se retournant, sauf que je ne vois pas trop l'intérêt avec cette tortue, qui ne peut pas passer sur le dos).

Néanmoins, je n'ai pas encore trouvé, comme une de mes élèves la semaine dernière, de billet de 20 euros. (La veinarde!)


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Drôle d'ambiance

 (7 avril)

Je me souviens bien de T.

Il est arrivé en seconde après le COVID. C'était une rentrée masquée pour tout le monde. J'ai trouvé qu'il ressemblait à son grand frère. Et puis est venu le moment de se démasquer, et j'ai été un peu surprise par le bas de son visage, qui n'était pas le même que celui de son aîné.

Il n'avait pas le même caractère, non plus. Tout aussi travailleur, et bon élève, mais moins réservé, plus souriant, plus enjoué.

Je le revois, l'an dernier, à sa place, à côté de M_r_n, sérieuse elle aussi, et qui le chambrait parfois un peu quand il ne comprenait pas aussi vite qu'elle. Evidemment, ils eu leur bac avec mention, en juin.

(Oui, là, juste devant, sa place...)

Et cette semaine, nous avons appris le "décès brutal" de T.

Après la mort d'une élève de seconde (que je ne connaissais pas), il y a dix jours, ça fait un peu beaucoup, et la nouvelle est dure à digérer.

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Un facteur illettré?

 (5 avril 2024)

Samedi dernier, j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres deux missives provenant d'un centre de contrôle technique. L'une était adressée à une Madame Bienbretonne, 132 rue du Mac-I, et l'autre à un Monsieur Nombreton, 138 rue du Mac-I*.

J'habite certes au 132, mais, si le nom de ma rue commence par un M, je ne réside pas rue du Mac-I.

Comment le facteur a-t-il pu se tromper à ce point? Et, pour commencer, quelle drôle d'idée de mettre au même endroit deux lettres adressées à des numéros différents.

J'ai déjà eu du courrier pour la voisine, parce que Madame Troisfranc n'a ni nom, ni numéro sur sa boîte, ou pour le 135. Ce qui montre bien que le facteur (ou la factrice) ne lit pas les noms sur le courrier qu'il·elle distribue. Cela m'arrange relativement, parce que je reçois parfois des lettres à mon ancien nom (qui figure tout de même sur la plaque, puisque c'est celui de mes enfants).


Evidemment, comme il n'y a pas de numéro plus élevé que le mien dans la rue, il est tentant de se dire que le 138, c'est comme le 132. Mais en réfléchissant deux secondes, on voit bien aussi que le nom sur la boîte ne correspond pas du tout à ceux sur les lettres. (Sans compter que, l'expéditeur étant un centre de contrôle technique, les adresses sont celles des cartes grises, et sont donc censées être exactes.) Et, peut-être, on se demande si on est vraiment rue du Mac-I...

L'ennui, c'est que ma rue, comme d'ailleurs celle du Mac-I, ne sont identifiées qu'à leur origine, et qu'au bout du bourg, là où se trouvent les derniers numéros, il n'y a pas de plaque de rue. Je le sais, parce que j'ai été reporter les lettres dans les boîtes de Mme Bienbretonne et de M. Nombreton (dûment identifiées avec nom et numéro), et, comme je suis passée par le bas du bourg, et que je confonds toujours la rue du Mac-I et celle de la Raie Zistance, il a fallu que je remonte jusqu'aux maisons visées pour être sûre d'être au bon endroit.

Cette bévue du facteur (ou de la factrice) aura au moins donné un but à ma promenade dominicale.

* Les numéros ont été changés...

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Schadenfreude

 (2 avril)

A compter de ce jour, cet élève est exclu jusqu'à vendredi. Il doit prendre ça pour une semaine de vacances. En tout cas, ça va nous en faire, à nous. Et j'ai bien fait de ne pas me priver d'écrire un petit rapport...

Lu sur Pronote 

Circonstances :
Jeudi 14 mars à 14h30, en cours d'Histoire Géographie : Ro_n perturbe volontairement le cours à plusieurs reprises, en sortant son téléphone portable de manière ostensible et répétée, en se retournant pour discuter avec ses camarades. De plus, il ne prend pas le cours en note. Vendredi 22 mars à 14h30, en cours d'Histoire Géographie : Ro_n se met à dormir à sa table, directement en s'installant en classe. Mardi 26 mars à 11h00, en cours d'EMC : Ro_n prend la parole sans sollicitation et de manière inappropriée. Puis pianote sur son téléphone portable, pourtant interdit en cours. En réponse aux remarques de sa professeure qui souhaite l'exclure de la salle, Ro_n s'exprime de manière vulgaire : "Ça me casse les couilles."

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Pourquoi je peux diffcilement aller au cinéma en bus

 (30 mars)

Si je veux aller au cinéma le samedi, je dois prendre la voiture. Ou alors, il faut bien calculer.

Il n'y a qu'un seul bus qui parte en début d'après-midi:

Impossible d'aller à la première séance, celle qui commence généralement avant 14 h. Il faut donc miser sur un film qui commence vers 15 h, sauf qu'en général, la deuxième séance est plutôt à 15 h 30, et donc, il faudrait patienter pendant presque deux heures avant de pouvoir entrer au cinéma... Mais, si le film n'est pas trop long, on pourrait revenir en bus.

C'est dommage de devoir choisir un film parce que l'horaire est compatible avec les transports en commun, plutôt que pour son histoire ou ses acteurs...

C'est pour ça que je vais au cinéma en voiture, et qu'en général, j'essaie plutôt de trouver, dans la semaine, une séance après mes cours, pour éviter un déplacement.

De toute façon, quand j'obtiens une réponse pour un trajet en bus, le site me fait généralement remarquer que l'empreinte carbone de ce voyage est supérieure à celle du même déplacement en voiture (parce qu'en véhicule individuel, je prends une voie plus rapide que les petites routes du transport collectif?).

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