La vingtième photo du dimanche
(18 mai)
C'est Virevolte, qui, ce jour, nous demande d'illustrer "petit", pour le défi photo de Virginie.
Petit, comme les fraisiers au bord du chemin, qui donnent de délicieux petits fruits:
Ceux-là ayant probablement été copieusement arrosés par des chiens, je me contenterai de manger les petites fraises de mon jardin, qui ont un merveilleux goût d'enfance.
Dans mon jardin aussi, ce nid de miniscules araignées, qui se regroupent le soir et se dispersent quand il fait chaud:
Il y aurait aussi les petites gouttes d'eau ou de rosée, le petit dernier ou la petite faim... mais maintenant qu'il fait beau et que la fin de l'année approche à grands pas, j'ai bien des choses à faire.
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Résoudre la quadrature du cercle
(13 mai 2025)
Transférer un carré dans un cercle pour ne pas gâcher la jolie présentation de Madame le traiteur asiatique...
Bon appétit !
La photo du dimanche (19)
(11 mai)
Aujourd'hui, le thème proposé est "éloigné".
Ca tombe mal, parce que, quand je veux photographier un truc éloigné et que je zoome, ça donne flou:
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(Petits moutons d'Ouessant, éloignés de leur île.) |
Ce qui s'est éloigné, c'est l'orage, mais voilà qui est difficile à immortaliser aussi. La distance d'avec un orage se mesurant au décalage entre l'image (l'éclair) et le son (le tonnerre), je ne vois pas d'autre solution que de vous proposer cette photo de Gribouille, qui, l'orage ayant repris ses distances, est resssorti dans le jardin, mais pas trop loin non plus, au cas où il faudrait rentrer en catastrophe.
(Et ce matin, j'ai éloigné cet animal du lit dont il voulait à tout prix me faire sortir - dès potron minet - en le mettant dehors, sous la pluie.)
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Non, je ne fais pas le pont
(8 mai)
Cette copine qui trouve que les profs ont beaucoup de vacances et qui, elle, profite de la moindre semaine de congé pour partir aux Canaries ou à Vienne (elle ferait mieux de réfléchir à son empreinte carbone, tiens!) m'a demandé si je faisais le pont.
Quel pont?
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(Non, ça c'est un couloir.) |
Si les journalistes considèrent que tout le monde peut être en congé entre un jour férié et la fin de semaine, les professeurs savent bien que ce n'est pas le cas (les parents, moins...). Dans certains établissements voisins de l'enseignement privé, la semaine dernière, les élèves ont été dispensés de cours, mais les collègues se sont ennuyés concertés lors de réunions diverses et variées. Et nous, pauvre enseignants du public, avons fait cours devant des classes un peu clairsemées. Il faut avouer aussi que, pour les internes, il est parfois un peu compliqué d'avoir les transports ad hoc pour revenir un vendredi matin.
Et cette semaine, tout le monde rempile.
Il n'y a pas de pont dans l'éducation nationale. Sauf pour l'Ascension, mais cette année, malgré toutes les promesses de "reconquête du mois de juin", les dés seront largement jetés, à ce moment-là.
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La photo du dimanche (18)
(4 mai 2025)
Le thème suggéré par Virginie pour cette semaine est "partage". Ce qui m'évoque en premier lieu des repas partagés, ou de bons moments autour de la table familiale. Sauf que je n'ai pas de photo de ce genre de moment, d'une part, ou que je n'ai pas l'intention de mettre en ligne une image impliquant une dizaine de personnes qui ne m'ont pas donné leur autorisation.
Autre chose, donc, au fil de l'inspiration.
Partager ses impressions de lecture ou carrément ses livres, n'est-ce pas une excellente idée?
Il y a justement devant la mairie une
boîte cabane à livres où l'on peut se servir ou déposer un ouvrage dont on ne veut plus. J'y ai déniché hier un volume de la Pléiade! (J'avoue n'avoir rien laissé en échange, mais il m'est arrivé une fois de passer exprès par là pour y placer un livre trouvé à côté de la benne de tri et que je n'avais pas l'intention de lire moi-même.)
Et comme nous sommes une famille d'intellos, j'ai partagé hier soir une bonne heure autour d'un jeu de lettres avec le P'tit Mousse (qui dit rarement non, bien que l'orthographe ne soit pas son fort).
(Avec le dictionnaire, oui, pour vérifier et quelque fois trouver l'inspiration. Pas de téléphone pendant le jeu, c'est une règle implicite mais toujours respectée.)
Et enfin, rappelons qu'il faut partager le route entre tous les usagers!
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Avec un titre, ce serait bien aussi...
(2 mai)
Hier, je voulais emmener le P'tit Mousse faire un bout de randonnée avec moi à Audierne, avant de visiter l'Aquachaud*. Mais nous n'avons jamais trouvé le balisage jaune, alors nous nous sommes contentés de longer le Goyen jusqu'à son embouchure.
J'avais prévu un pique-nique, que nous avons pris à l'ombre des pins, face à
la mer un banc de sable (la marée était descendante) où un chien coursait des goélands.
Et puis nous sommes retournés vers ce que les Québécois·es nommeraient un centre d'interprétation de la faune et de la flore. Mais je dois dire que l'Aquachaud est un peu décevant, parce qu'il est très petit. Et puis, les oiseaux faisaient un peu pitié, dans leurs enclos minuscules. La plupart des rapaces sont même attachés. Il paraît que certains d'entre eux sont dehors pendant le jour, habituellement, mais comme nous sommes en période de grippe aviaire, ils sont privés de sortie. Sauf pour les "spectacles", trois fois par jour.
Malgré les réticences de mon fils (qui a une peur des grands volatiles que je mésestimais), nous sommes restés pour voir voler la chouette effraie, le grand duc, les pygargues et le faucon crécerelle. Les plus petits ont été promenés au poing dans les gradins, et ils sont vraiment très beaux. Le pygargue américain nous a frôlés de ses grandes ailes (P'tit Mousse paniqué à ma droite) et son cousin européen nous a fait une très belle démonstration d'agilité en vol. Et puis, nous avons vu les cormorans chasser leurs proie sous l'eau. Et c'est pour moi cette possibilté d'admirer les oiseaux en vol qui justifie le prix du billet.
* Evidemment, le nom s'écrit autrement. Je n'ai pas pris de photos, parce que les aquariums sont ridiculement petits, et qu'au moment de la présentation, je n'imaginais pas que les soigneurs passeraient aussi dans les gradins avec les volatiles au poing, alors je me suis contentée de mes yeux pour les voir.
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Braderie de printemps
(29 avril)
Deux fois par an, le fabriquant local de marinières (et autres) brade les anciennes collections.
Parfois très anciennes, les collections. J'ai ainsi découvert, dans le coin des "bonnes affaires", ces éléments de propagande pour les élections présidentielles de 2012:
Pour 3 euros, vous pouvez choisir votre camp...
Une collègue à qui je racontais cette trouvaille en a conclu qu'au moins, tous ces hommes politiques avaient commandé leur matériel à une entreprise française.
Mais je n'ai pas pensé à vérifier, sur le moment, si les t-shirts avaient effectivement été produits en Bretagne, ou si la production avait été délocalisée à l'autre bout du monde.
Libellés : humeur, régions