Balade en presqu'ïle: le Cap de la Chèvre
(15 mai)
Etant donné qu'il fait à peu près aussi beau qu'en février, il est encore temps de vous montrer les photos de mon tour du Cap de la Chèvre. Il me semble que le printemps est la meilleure saison pour le découvrir, en raison des difficultés de circulation qui risquent de se présenter en haute saison. En effet, l'accès au sentier se fait par une route étroite sur laquelle il peut être difficle de croiser un autre véhicule. Le jour où j'y suis allée, le temps était brumeux, le matin, et j'ai aperçu un faisan sur le bord de cette route.
Le circuit démarre derrière le sémaphore (terrain militaire, interdiction de photographier), au pied d'un monument à la gloire des aviateurs militaires.
Si on regarde de plus près ce monument (phallique, vous en conviendrez), on voit que des constellations sont gravées à son pied, probablement parce qu'elles servaient de point de repère aux premiers voyageurs aériens.
On longe la mer, évidemment, et on traverse aussi un très sympathique village de pêcheurs.
Je ne suis pas sûre que beaucoup de monde vive encore de la pêche, sans doute ces maisons sont-elles en partie devenues des résidences secondaires.
La vie devait être rude, dans ce bout du monde balayé par les vents. Même les arbres ont du mal à y pousser (droit).
Pourtant, il y a eu des cultures et / ou de l'élevage, comme en témoignent les murets qui entouraient autrefois les champs.
Je dois avouer que l'état des "chemins herbeux", en réalité des chemins creux transformés en ruisseaux, m'a vite fait trouver une autre utilité à ces murs. Comme il était impossible de passer à pieds secs, même en longeant les pierres, j'ai fini par monter sur les murets, devenus hauts trottoirs. Je sais, ce n'est pas la meilleure chose à faire pour leur conservation. Mais j'ai vu d'autres personnes renoncer devant l'état des allées, et les murets avaient manifestement déjà été empruntés avant moi.
Peut-être que dans un mois de mai normal, les chemins sont plus secs?
Après avoir traversé la campagne, j'ai retrouvé le sentier côtier au bord duquel je me suis arrêtée pour pique-niquer.
Et je suis repartie en direction du sémaphore, dans ce paysage toujours un peu chaotique.
Il y a avait bien trop de monde au bout du circuit pour que je puisse prendre une photo sans personne. C'est dommage, parce que le soleil semblait enfin décidé à sortir illuminer la nature.
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