La photo du dimanche (26)

 (29 juin)

Le thème à traiter aujourd'hui est "maison".

Ce qui me donne l'occasion de vous montrer celle-ci:

Photographiée depuis le parvis de l'église, elle est en travaux depuis quelques temps. Manifestement, les nouveaux propriétaires ont fait percer des ouvertures pour avoir plus de lumière. Ces fenêtres donnent directement sur la rue, ce que je trouve un peu curieux (mais il n'y a pas vraiment de jardin de l'autre côté). Et pour le moment, la maison est ouverte à tous vents. On peut donc voir à l'intérieur.

J'avais pris ces photos début mai, cela fait donc pratiquement deux mois que plus rien ne bouge.
Les cloisons intérieures ont été abattues, et ça me fait un peu drôle, parce que j'étais rentrée dans cette maison quand les héritiers la vidaient. J'avais acquis un plaid, un drap et une carte postale en noir et blanc sur laquelle on voyait la place de l'église, et donc aussi la maison, il y a longtemps...

Découvrir

 (26 juin)

Depuis le début de la semaine dernière, les élèves de seconde sont en stage d'observation en entreprise, pour découvrir un métier ou voir comment ça se passe dans le domaine vers lequel ils et elles s'orientent. Enfin, ça, c'est la théorie du Minitère. Dans la pratique, il y a des élèves qui ne se sont pas beaucoup fatigué·es à chercher un stage, et un paquet d'autres qui ne savent pas vraiment ce qu'ils ou elles veulent faire, et ont donc pris un truc au petit bonheur la chance (des relations de leurs parents).

Le P'tit Mousse ne sait pas vers quoi il s'oriente, en dehors du fait qu'il a pris trois spécialités scientifiques pour l'an prochain. Il ne voulait pas retourner chez son oncle artisan comme l'an dernier, et il a fallu que je le tanne pour qu'il se connecte enfin à la plateforme dédiée pour trouver un stage. Je dois dire que le site est assez bien fait, même si je trouve curieux qu'on propose de découvrir l'univers des cavistes à des mineurs (au moins deux annonces). J'avoue avoir un peu orienté les demandes de mon fils vers l'entreprise textile locale, qui proposait plusieurs postes (informatique, comptabilité, logistique...) et qui l'a contacté parce qu'il restait effectivement des places sur l'un d'eux.


Le P'tit Mousse a donc rejoint lundi dernier une quinzaine d'autres élèves de seconde de la Préfecture à l'accueil du magasin des bureaux, pour une demie-journée d'intégration avant de se rendre plus spécifiquement du côté des entrepôts et de la logistique. Il était très content de retrouver un copain de primaire, qui va, lui, découvrir le service informatique, parce que c'est quand même un peu intimidant, à 15 ans, de se retrouver dans une entreprise au milieu d'inconnu·es. (Je l'avais emmené le vendredi précédent pour qu'il voie un peu l'endroit et l'arrêt de bus le plus proche, quand même.)

Il est revenu enchanté de cette première journée, où il a découvert le service des retours de colis. (Imaginez-vous un peu que l'entreprise JETTE les vêtements qui reviennent non seulement s'ils sont tachés, mais aussi s'ils ont été lavés ou portés - un don à une entreprise de réinsertion qui lave et revend en seconde main n'est-il pas envisageable?)

Depuis, le P'tit Mousse a collé des étiquettes, vérifié le contenu de colis prêts à partir, été chercher ou remettre des articles dans les rayons, le tout protégé par un gilet jaune et des coques de sécurité qui lui font mal aux pieds. On ne peut donc pas dire qu'il se contente d'observer. Mais honnêtement, c'est beaucoup moins ennuyeux comme ça. Et cela lui a aussi permis de se rendre compte que c'est chiant fatiguant, de faire la même chose toute la journée. Hier soir, il était un peu découragé, parce que "c'est les soldes", et qu'il y a nettement plus de commandes que d'habitude. Mais aujourd'hui et demain, il devrait changer d'entrepôt, les découvertes ne sont donc pas terminées...

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Voilà des autorités prévoyantes

(24 juin 2025)

Pardon, la vidéo est en allemand (Tutube me propose de tout, maintenant: du français, de l'anglais, de l'allemand, et même du néerlandais - le top du top ayant été une vidéo en néerlandais à propos d'une école de danse, combinant ma passion pour le ballet et ma tentative d'apprentissage d'une nouvelle langue).

Mais elle dit, en gros, que dans les documents officiels de certains ministères allemands pour les cultes et l'éducation (Kultusministerium, il y en a un par région administrative ou Land), il est écrit noir sur blanc que la mort représente la forme ultime de l'incapacité de travail.

Au cas où on aurait eu un doute... 


 

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La photo du dimanche (25)

 (22 juin)

Pour aujourd'hui, Virginie nous propose d'illustrer "soleil".

Et du soleil, on en a eu, cette semaine...

Largement assez pour produire de l'électricité, comme avec ces ombrières photovoltaïques au-dessus du parking de la salle polyvalente:

Et suffisamment aussi pour faire briller ces petits soleils dans mon jardin:

(Et comme ça, vous échappez au coucher / lever de soleil...)

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Un autre rythme (avec supplément de dernière minute)

 (19 juin)

Diantre, il fait chaud!

Et les candidats au bac ont bien chaud, hier, pendant les épreuves. Il faut dire aussi que les fenêtres de la salle étaient restées ouverte toute la matinée, alors que ladite salle prend le soleil le matin, et que les rideaux fermés avaient juste rendu l'air plus lourd. Résultat: il faisait paradoxament meilleur après l'épreuve (fenêtres, rideaux et portes ouvertes pour faire courant d'air) qu'avant.


Et la collègue idiote qui ne comprend jamais rien de s'exclamer, en arrivant vers 14 heures, que vraiment, on se demande à quoi pensent les gens qui, au ministère, ont décidé que les épreuves auraient n'auraient pas lieu le matin.

Pourquoi je dis que cette question est idiote? Parce que la réponse est fort simple, il suffit de consulter le calendrier: les candidat·es d'outre-mer composent en même temps que les élèves de métropole. A 14 heures chez nous, il est... 8 heures du matin, pour celles et ceux de Martinique et de Guadeloupe. Comme ça, tout le monde planche sur les mêmes sujets. Sujets manifestement particulièrement compliqués en physique: beaucoup de copies comportaient pas mal d'espaces vides, laissés là par des élèves qui espéraient pouvoir y revenir par la suite. Une candidate a même pratiquement fondu en larmes, tellement elle étaient perdue.

La vraie question, quant à l'horaire des épreuves, c'est: pourquoi est-ce que la philosophie est toujours à 8 heures du matin en métropole? Les Antillais·es et candidat·es de Saint-Pierre et Miquelon ont nécessairement un sujet différent pour cette matière, puisqu'ils ne composent pas de nuit (mon papa m'avait expliqué que, pour les concours de recrutement de l'Education Nationale, les inscrit·es de la Réunion et des autres territoires devaient se présenter à des horaires étranges, pour découvrir les sujets en même temps que celles et ceux de métropole; et en cas de cyclone ici ou là, tout le monde était reconvoqué).

L'ennui, avec ces épreuves dans l'après-midi, c'est effectivement qu'il fait souvent plus chaud. Et puis, les élèves qui bénéficient d'un tiers-temps, s'ils et elles l'utilisent en entier, peuvent terminer à... 19 h 20, c'est-à-dire parfois après le passage du dernier car qui aurait pu les ramener à la maison (de toute façon, certain·es candidat·es n'ont pas non plus de moyen de transport collectif pour arriver après 9 heures).

Il est possible que j'aie déjà fait des remarques évivalentes l'an dernier ou l'année encore avant; pardonnez-moi ce radotage. Les écrits étant terminés, je n'ai plus pour ma part qu'à encadrer une journée les élèves qui passent le grand oral, et je peux donc pratiquement considérer que je suis en vacances. Au contraire du P'tit Mousse, qui se lève vaillammant tous les matins pour aller effectuer son stage de seconde, et qui a dû faire hier une journée complète au lieu de terminer à midi comme d'habitude. Il y aura là certainement de quoi écrire un billet. J'attends juste de voir si son plaisir de découverte de s'émousse pas.

Petite information suppémentaire: après consultation de ma boîte mail académique, il s'avère que j'ai reçu à 16 heures une convocation comme vice-présidente de jury, les 3 et 9 juillet prochains. 

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La photo du dimanche (24)

 (15 juin)

C'est Gilsoub qui propose le thème, aujourd'hui, et il a choisi: paréidolie.

Au départ, je me suis dit que ça n'allait pas être simple. Evidemment, je pouvais toujours reservir cette photo de Toussaint. Mais ç'aurait été un peu facile.

Alors je me suis mise à guetter la moindre image dans le paysage, et je suis d'abord tombée sur ce visage, dans le couloir qui surplombe le cloître:

Vous le voyez aussi? Il est là:

Et, quelques jours plus tard, c'est l'ombre d'un feuillage qui a immédiatement évoqué pour moi la fameuse "pointe de la Bretagne":

A force de guetter la moindre image, j'ai aussi découvert cet avion, sur une marche de la passerelle de la gare:

Ou bien est-ce plutôt un oiseau? En tout cas, ça vole...

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Je sèche

 (11 juin)

En écrivant ce titre, je me rends compte qu'il a un double sens.

D'abord, je sèche les cours, en toute impunité, suite à une erreur de l'administration qui m'a notée une "absence administrative" alors que je ne suis que suppléante et que je n'ai rien à faire. Mais j'y retourne demain, alors que le P'tit Mousse, lui, est libéré par son établissement.

Ensuite, je sèche face à cette page blanche, n'ayant rien de bien passionnant en cette interminable fin d'année.

(On bazarde avant travaux.)

 Une petite blagounette de conseil de classe?

Le professeur principal lit ses appréciations, et énonce: "En baisse ce trimestre - oh, j'ai oublié un e."

Et un collègue de faire remarquer, à mi-voix, en même temps que moi: "Ça vaut mieux que d'avoir oublié un s." 

(Le chef d'établissement a mis quelques secondes pour comprendre.) 

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La photo du dimanche (23)

 (8 juin 2025)

Le thème d'aujourd'hui devrait être d'actualité, puisque c'est "chaud". Cependant, la nature et la météo sont capricieuses, et le soleil ne nous réchauffera vraiment que dans quelques jours, paraît-il.

Ce qui donne prétexte à Monsieur Gribouille pour se coller à moi et me servir de bouillotte bien chaude:


Et puis, comme c'est quand même la saison, voici un autre truc chaud: les morceaux de rhubarbe qui cuisent pour se transformer en confiture.

Miam! (Seulement, j'ai mal fermé les pots, elle risque de ne pas se conserver très longtemps.)

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On enchaîne les dernières...

 (6 juin)

Cette semaine, dernier lundi et dernier vendredi de cours. Dernier mercredi aussi, tant qu'à faire, l'administration ayant décidé de me dispenser de venir parce que je suis suppléante pour une correction d'examen. (Et je n'ai pas demandé qu'on rétablisse mes cours, j'appelle ça une "erreur de la banque en ma faveur".)

Dernière fois de l'année que je passais par le petit bois, aussi, certainement.

Dernière fois que je voyais les élèves de terminale, sans être sûre que c'était la dernière. L'organisation rectorale laisse encore à désirer, je vais recevoir les informations pour la réunion (en visio) de mardi au dernier moment, et je n'étais pas sûre de devoir assister à ladite réunion quand j'ai vu les élèves en début de semaine.

Pour les derniers cours avec les élèves de première, j'ai choisi l'option film, avec La révolution silencieuse, qui a eu le mérite de beaucoup les intéresser. Enfin, pas toutes et tous, mais une bonne partie, et c'est déjà ça.

Encore trois heures à assurer la semaine prochaine, et puis ce seront les surveillance de bac et tout un tas de réunions, parce que notre chef d'établissement fait du zèle pour nous faire venir jusqu'au bout. 

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Et l'an prochain?

 (3 juin 2025)

C'est l'heure des répartitions de service, celle où les équipes de chaque matière s'arrachent les cheveux pour se répartir les heures disponibles l'an prochain.

Et cela ne me fait ni chaud ni froid.

Laissez-moi vous expliquer pourquoi mon problème à moi est fort différent. Et répondre en même temps à une interrogation de Madame Chapeau laissée en suspend: aurai-je encore des BTS?

Il me semblait avoir déjà évoqué le fait que, dans l'établissement qui est officiellement mon poste, il n'y a plus assez de germanistes pour un nombre de groupes suffisants afin que mon service y soit complet. Ou plus simplement: les effectifs baissent, le nombre d'heures disponibles en allemand aussi. C'est ce qui m'a conduit à faire de l'EMC pendant quelques années. Puis à devoir accepter un complément de service, au collège l'an dernier, au lycée d'en bas pour celle-ci.

La difficulté, c'est qu'on ne peut pas prévoir le nombre de germanistes qui s'inscriront en seconde. Pour la rentrée 2023, le chef d'établissement comptait sur deux groupes, il n'y en a eu qu'un, et je me suis trouvée en sous-service malgré le complément au collège. Pour cette année, le complément de service était calculé sur la base d'un seul groupe en seconde, et les 40 élèves* ont bien évidemment été réparti·es en deux moitiés (inégales); j'en ai profité pour faire disparaître l'EMC de mon service, mais j'ai quand même des heures supplémentaires.

La question de l'endroit où je ferai mon complément de service l'an prochain s'est posée en janvier, au moment où le rectorat commence à préparer la rentrée. Et 5 mois avant les inscriptions des élèves en seconde. J'avais le choix entre rester au lycée d'en bas ou compléter encore une fois mon service dans un collège (mais un autre que celui de l'an dernier). Si jamais il y a plus de 36 élèves qui s'inscrivent en seconde début juillet, le complément de service au lycée (et avec les heures de BTS) ferait exploser le compteur des heures supplémentaires. Mais si je vais au collège, et qu'il n'y a qu'un seul groupe de germanistes en seconde, il manquera une heure à mon emploi du temps.

N'ai-je pas déjà raconté que le proviseur m'avait laissé environ une demie-journée pour choisir entre ces deux options? Au coeur de l'hiver, perdue dans la préparation de l'examen des BTS, j'ai préféré la tranqillité de petits groupes de collège, le chef d'établissement m'ayant assurée qu'il trouverait bien à m'occuper s'il me manquait des heures (pitié, pas le retour de l'EMC!). Ce qui est dommage, c'est que, si on en reste là, je ne pourrai plus passer par le petit bois entre mes deux établissements.

Réponse fin ou début juillet, lorsque les élèves de troisième auront reçu leur affectation et confirmé (ou non) leur venue au lycée d'en haut.

(* Le proviseur était bien embêté de m'annoncer ce nombre, début juillet; il n'avait pas vu non plus la dizaine de nouveaux·elles inscrit·es en première: un peu plus, et il fallait là aussi un deuxième groupe.) 

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La photo du dimanche (22)

 (1er juin)

Aujourd'hui, il s'agit d'illustrer "espoir". Comme la peur, c'est un sentiment, mais cette fois-ci, j'ai eu une idée, en voyant les minuscules prunes du mirabellier du jardin.

Cette année, pour la première fois depuis que je vis dans cette maison, j'ai bon espoir de manger quelques mirabelles du jardin.

(La première année, les mésanges avaient mangé les trois ou quatre prunes qui avaient mûri, et depuis, le gel tardif avait eu raison des bourgeons à peine éclos.)