La photo du dimanche (48)

 (30 novembre)

En proposant "mignon" comme thème, cette semaine, Virginie me tend évidemment une perche.


Parce que j'ai le roi des mignons, à la maison...


Et que mon téléphone est plein de photos de ce poilu bicolore.

Mais, avec les vitrines de Noël, on trouve du mignon un peu partout. Et notamment ce grand méchant loup, dont je vois mal comment il aurait pu faire peur au Petit Chaperon Rouge son voisin (ou sa voisine?):


 Quant à ces bouillottes-légumes, je les trouve certes mignonnes, mais je me demande si elles réchauffent vraiment?

(Ou comment s'endormir avec un avocat...)

 

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Questionnement

 (28 novembre)

Parfois, mon Papa pose des questions pertinentes.

Il m'a dernièrement demandé si je ne m'ennuyais pas dans mon métier. Parce que, enseigner l'allemand à des élèves qui n'ont rien demandé et préfèreraient faire autre chose*, ce n'est pas très gratifiant, avec les qualifications que j'ai.

J'avoue qu'il y a eu un blanc dans la conversation.

(Lundi matin, 7 h 50)

Ce n'est pas vraiment que je m'ennuie. Il y a des élèves sympathiques avec lesquel·les on peut plaisanter (ah, les jumelles qui se disputaient façon "scène de ménage" à propos d'une gomme...), et puis il y a les casse-pieds qu'il faut sans arrêt rappeler à l'ordre.

Mais, de fait, je ne vois plus vraiment le sens de ce que je fais. Transmettre un savoir? La plupart des élèves n'apprennent rien, ni leçon, ni vocabulaire; au mieux, ils et elles retiendront une anecdote. D'autres, heureusement, sont curieu·ses et cherchent à comprendre et à avancer dans leur pratique de la langue; mais ils et elles sont minoritaires.

Si ce métier était vraiment gratifiant, tant sur le plan personnel que sur le plan financier, le Ministère n'aurait pas eu besoin de repousser par deux fois le délai d'inscription aux concours. Ils et elles ne se posent pas de questions, là-haut, sur l'absence de candidat·es?

Alors, faire autre chose? Oui, bien sûr, je parle plutôt bien anglais, je suis bilingue en allemand et j'ai des notions de russe et de néerlandais. Mais à l'heure où l'intelligence artificielle devient chaque jour meilleure en traduction, à quoi cela peut-il bien servir? A relire le plan de paix proposé par les Russes et paraît-il mal traduit en américain? A vérifier les étiquettes des produits vendus en supermarché ? ("Turquie épicé du sein wrap", sur un truc acheté par ma soeur du Canada, vaut son pesant de cacahuètes d'arachides.)

Pour le moment, ce dont j'ai envie, c'est de partir en randonnée. Enfin, peut-être pas tout de suite, la météo n'étant pas très favorable. Ou alors, ailleurs, là ou il fait beau. Randonner aux Canaries ou au Cap Vert, explorer la Sicile ou les îles grecques. Partir aux Pays-Bas pour pratiquer un peu cette langue que la chouette verte prétend m'apprendre. Aller voir l'éclipse de soleil en Islande, cet été. Retourner à Vienne et à Berlin, découvrir Leipzig et Salzbourg. Faire le tour des marchés de Noël et rapporter encore de nouvelles tasses (il paraît que c'est du vol; je suis donc coupable de vol et de recel).

* Le P'tit Mousse, mercredi soir, m'a demandé s'il pouvait limiter sa consommation d'école. Il y passe trop de temps et ne voudrait pas devenir accro. Est-ce qu'on peut résilier son abonnement, pour qu'il ait plus de temps pour autre chose? 

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Durable

 (26 novembre 2025)

Cette semaine, c'est la semaine européenne de réduction des déchets.

L'occasion de (re)parler de la manière dont je m'habille.

Aujourd'hui, par exemple, je ne donne pas de cours, et comme je reste chez moi jusqu'à l'heure de la danse, je porte un vieux pantalon de jogging avec des trous et un gilet zippé rose que j'ai acheté... à Douai, soit il y a nécessairement plus de 19 ans. Quant aux chaussettes, j'attends que les traces d'usure deviennent de vrais trous pour pouvoir les jeter (et cela ne saurait tarder).

Je crois que le plus vieux de mes vêtements est une chemise de nuit, dont je suis sûre qu'on me l'a offerte en 1989.


 Elle contient très certainement des matières à base de pétrole, ce qui explique sa longévité. Et aussi, le fait qu'elle ait été produite par une grande marque.

Car si on veut des vêtements qui durent, il faut y mettre (un peu) le prix. Mes T-shirts viennent le plus souvent de chez Petit Batal ou Ar Morlux. Ils valent jusqu'à une trentaine d'euros, neufs, mais je peux les garder une bonne douzaine d'années; c'est donc mieux qu'un vêtement payé 3 euros et qu'il faut jeter au bout de la saison.

Si seulement les gens qui achètent chez Chie-in pouvaient comprendre qu'au lieu de se payer 5 T-shirts à la composition douteuse chaque année, ils feraient mieux de ne s'en payer qu'un seul par an, mais de qualité, et de renouveler leur garde-robe progressivement au lieu de suivre aveuglément la mode, je crois que la planète s'en porterait un peu mieux.

Attention, toutefois, à la qualité. Mon papa et moi avons fait la même expérience assez désagréable avec un fabriquant de chaussettes de "luxe français" qui fait en ce moment sa publicité sur la radio du service public. Ses chaussettes à lui ont filé (c'est possible?) en deux temps trois mouvements; j'ai percé les miennes en ne les portant que 4 ou 5 fois. Heureusement, je connais d'autres marques fabriquées en France et qui durent. J'ai même un tricoteur de chaussettes, sur le marché de la Préfecture.

Et bien sûr, je continue à chercher des vêtements de seconde main. Je viens même de m'offrir une paire de chaussures, sur le Bonqwoin, pour lesquelles une collègue m'a félicitée. Pas besoin de se ruiner ni de ruiner la planète pour se vêtir correctement! 

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La photo du dimanche (47)

 (23 novembre)

En ce dimanche, le thème proposé est "perspective". Comme la perspective Nevski que je n'irai probablement jamis admier à Saint Pétersbourg.

A la place, je n'ai qu'une vue perspective des Champs Elysées, prise lors de mon dernier séjour à Paris.

J'ai fait comme les touristes, je me suis posée sur un des îlots au centre de l'avenue pour photographier l'Arc de Triomphe...

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Plus facile que prévu

 (19 novembre)

Hourra! Je viens de créer, en quelques clics, mon compte âme et lie.

Avant, tout était simple. En tant que professeur, je suis affiliée à la Aime GE Haine, qui gère à la fois la mutuelle et la sécurité sociale (pour moi, c'est comme ça depuis ma naissance, sauf la parenthèse étudiante). Depuis qu'elle existe et jusqu'à il y a deux ans, une seule carte (la carte Vitale) portait toutes les informations.

Et puis, il a eu cette histoire de mutuelle obligatoire pour tou·tes les professeurs, et la Aime GE Haine nous a envoyé, à mes enfants les plus grands et à moi, une carte papier pour attester de nos droits à la mutuelle, en prévision d'un éventuel changement, parce que l'appel d'offre pour la nouvelle mutuelle des professeurs étaient en cours.
Cet appel d'offre a été remporté par ma mutuelle, et il va falloir que je fasse les démarches nécessaires pour changer sans changer.

Maintenant, ce mois-ci, même, pour une raison que je n'ai pas très bien comprise, la Aime GE Haine me demande de créer mon compte âme et lie pour la partie sécurité sociale de mes remboursements. J'ai donc respecté les étapes, mis docilement ma carte Vitale à jour hier, et testé ce matin la création de compte.
Numéro de sécu? Ok. Date de naissance? Incroyable! La case s'est pré-remplie toute seule, le calendrier a affiché le bon mois, grâce bien sûr au numéro de sécurité sociale. Mais c'est la première fois que je vois un formulaire aussi intelligent. IBAN? Ah, crotte, ça c'est plus difficile, qui connaît ce numéro par coeur? Et comme les banques n'envoient plus de relevé papier... Un chéquier a fait l'affaire pour me renseigner.

Bien sûr, il a fallu indiquer un mot de passe. Ce qui, au moment de la confirmation, a encore activé la question de mon ordinateur sur les touches rémanentes (une histoire de raccourci, pour ne pas avoir à refrapper les mêmes caractères); ça m'agace, je ne vois en quoi ce serait utile d'avoir des raccourcis pour les 372 mots de passe que j'utilise. Le site a jugé le mien très sécuritaire, si j'avais eu l'informaticien qui a programmé ce jugement en face de moi je lui aurait demandé s'il trouvait vraiment ça inviolable, mais peu importe. Mon compte n'avait plus besoin que d'un petit clic de validation sur un lien envoyé par mail.

Et hop! J'ai vérifié, les informations du compte sont exactes, le P'tit Mousse y est bien rattaché aussi. Il va falloir que je rappelle à Numérobis qu'il doit créer son compte (et se munir de son IBAN, après avoir vérifié sur celui de la Aime GE Haine que c'est bien lui qui est remboursé, et pas moi, quand il va chez le médecin - il ne va jamais chez le médecin).

La suite, ce sera le passage à la mutuelle obligatoire. Nous (les profs) avons reçu 36 mails, depuis la rentrée, nous informant de l'imminence du changement et de la nécessité d'attendre le message avec le processus à accomplir en novembre. Aucune information sur le coût ni la couverture qui sera proposée. Et aujourd'hui, aux deux tiers du mois de novembre, toujours pas de mail pour accomplir la démarche. J'ai peur que ce ne soit un peu plus complexe...


 

 (Rien à voir, mais ce mail de mon fournisseur de gaz me fait légèrement sourire. Pourquoi ma consommation est-elle si largement inférieure à celle du même mois de l'an passé? Tout simplement parce qu'à cause d'un problème de chaudière, et en raison aussi des températures clémentes, je n'ai pas remis le chauffage avant la première semaine de novembre, cette année. Ca m'étonneriat que je sois aussi économe le mois prochain.)

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La photo du dimanche (46)

 (16 novembre 2025)

Le thème proposé aujourd'hui par Virginie est "reflet", et là, j'ai des choses à montrer.

La dernière fois que je suis allée à Paris, j'avais remarqué un chouette reflet d'un ancien magasin "Felix Potin" dans les vitres d'un immeuble plus moderne, mais je n'ai pas réussi à le photographier correctement.

C'est beaucoup plus facile de capter le reflet d'une maison dans les baies du bâtiment d'en face dans les petites rues si peu fréquentées par chez moi:



Et puis, je savais que j'avais d'assez jolis clichés dans mes archives. Et comme le Pirate m'a demandé de lui trouver une vieille photo de lui, je me suis plongée dans les dossiers, et j'ai retrouvé des immeubles se reflétant dans des façades vitrées, là-bas, en Amérique.

(Toronto, 2011)

Et un magnifique (en tout cas, c'est mon avis) coucher de soleil dans un port néerlandais.

(2014)

Et puis, bien sûr, des photos prises le long du canal de Nantes à Brest. Il arrive que la surface de l'eau soit vraiment lisse comme un miroir.

(automne 2014)

(janvier 2015)
J'ai même trouvé une photo qui évoque l'hiver.

(janvier 2015, aussi)
Et comme ça, je n'ai pas eu à essayer de prendre le reflet de Gribouille dans un miroir; c'était mon plan B...

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Pas tout à fait au pif

 (12 novembre)

Lors de ma dernière publication de recette, Bleck m'avait suggéré de mettre des quartiers de pomme au fond du moule et une pâte au pifomètre par-dessus.

J'ai encore des pommes, j'ai recyclé la recette précédente en retirant la partie crumble du dessus et en inversant les couches. C'est très bon.

Donc: couper grossièrement les pommes, les arroser d'un trait de jus de citron.

Faire fondre 75 g de beurre (salé), ajouter 115 g de crème fraîche (cette fois, j'en avais). Mélanger avec 120 g de cassonade. Verser ce mélange sur 150 g de farine additionnée d'une bonne pincée de bicarbonate. Ne pas oublier un oeuf, et, en ce qui me concerne, une demie cuiller de cannelle.

Au four, d'abord à 180°, puis à 160° pour environ trois quarts d'heure. Et puis: à table!

(Et oui, j'ai des tas d'autres trucs à raconter, j'y pense et puis j'oublie, et puis je travaille aussi un peu, entre deux jours chômés.) 

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La photo du dimanche (45)

 (9 novembre)

Le thème du jour est "longue exposition". Je suppose qu'on parle du procédé photographique qui consiste à laisser l'obturateur ouvert assez longtemps pour générer certains effets, comme, par exemple, les traces de phares dans la nuit. Technique qu'évidemment je ne maîtrise pas.

Alors je vous propose une photo en forme de clin d'oeil pour ceux qui râlent après la pluie ou ch'sais pas quoi.

S'il pleuvait tant que ça en Bretagne, comment se fait-il qu'on voie si bien la trace de ma capuche sur cette veste, manifestement décolorée par une longue exposition au soleil?
 

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Anticiper

 (6 novembre)

Cette année, j'ai une assistante.

C'est-à-dire qu'une jeune fille plus jeune que le Pirate est venue du fin fond de l'Allemagne (à la frontière polono-tchèque) pour faire découvrir sa culture à mes élèves.

Au départ, la demande émanait d'écoles primaires, qui avaient besoin d'un établissment secondaire pour obtenir une assistante; elles (les deux directrices) se sont adressées à mon chef d'établissement, qui m'a demandé si j'étais intéressée, j'ai dit oui sans trop réfléchir, et nous avons monté le dossier.

C'est très chouette, d'avoir quelqu'un dont la langue maternelle est l'allemand et qui peut prendre en charge une partie de mes élèves. Mais c'est aussi un peu compliqué à organiser, parce que je n'ai que 4 groupes, et que l'assistante doit travailler 6 heures au lycée.

Evidemment, je l'exploite à fond avec les secondes. Et je n'ai plus aussi souvent 36 élèves en face de moi. Ce qui finit par devenir un problème, parce qu'il faut bien aussi que je les évalue, et que je ne peux le faire que quand ils sont tous là.

Et puis, il faut que je prévoie beaucoup plus précisément ce que je vais faire en cours, pour que l'assistante puisse exploiter plus ou moins le même thème avec les élèves dont elle a la charge, et qu'elle ait le temps de préparer ses documents. Je ne peux plus décider le dimanche après-midi de ce que je ferai le lundi, comme cela m'arrivait assez souvent. (Entendons-nous bien: je savais en gros où je voulais aller, mais je n'avais pas choisi le texte ou le document audio que j'allais utiliser en cours.)

Bon, je ne suis pas sûre que cela suffise à me faire devenir une prof modèle qui prévoit et planifie ses séquences à la demie-heure près des semaines à l'avance, mais enfin c'est tout de même une bonne expérience. J'espère que l'assistante tire aussi profit de cette collaboration.

Mon avance d'hier matin, où j'avais rendez-vous à la banque, m'a permis de flâner un peu dans les rues encore presque désertes de la préfecture, et même de découvrir un endroit que je ne connaissais pas encore, bien que je sois passée souvent juste à côté.

(J'ai eu la flemme de redresser les photos, et il faudra que je m'interroge, un jour, sur cette propension à prendre des clichés de travers...)

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Une orgie de ballets

 (4 novembre)

Si j'avais le sens du timing, j'aurais fait un jeu de mot avec les balais de sorcières pour Halloween, mais j'ai raté l'occasion.

Pour mon anniversaire, et avec les heures supplémentaires de l'an dernier, je m'étais réservé, dès le mois de juin, une série de spectacles à Paris (ou presque). J'avais commencé par prendre un abonnement à l'opéra de Paris, en calculant pour enchaîner deux fois deux ballets afin de rentabiliser les trajets, et puis il s'est avéré que le Swan Lake de Mathew Bourne se jouait à Boulogne, à des dates compatibles avec mes deux premiers ballets.


Or donc, je suis partie à Paris le deuxième samedi des vacances, pour voir mon Papa et loger chez lui quelques jours, et je me suis rendue dès le dimanche à la Seine Musicale. Dans le métro, j'ai remarqué deux hommes certainement en couple, et je me suis dit qu'ils allaient au même endroit que moi. (Dans la version de Bourne, celle qu'on aperçoit à la fin du film Billy Elliot, les cygnes sont des hommes, et le Prince est donc attiré dans une histoire d'amour homosexuelle.) J'ai effectivement revu ces deux hommes dans la salle, où il y a avait beaucoup de couples homos, des femmes elles aussi à deux (mais plutôt des couples mère-fille), des bourgeois des Hauts de Seine et... Jean-Paul Gaultier, accompagné par un agent de sécurité.

Le spectacle? J'ai trouvé les deux premiers actes un peu ennuyeux, je ne me souviens pas s'il en est de même dans la version classique. Il y avait aussi des passages comiques, et certaines parties dansées par les cygnes étaient remarquables, sans qu'il y ait toutefois véritablement de brio. En sortant, une dame demandait à sa copine, qui avait déjà vu ce ballet il y a vingt ans, si rien n'avait changé. La copine a répondu qu'elle ne se souvenait pas. Je me suis retenue d'intervenir pour dire que, certainement, le téléphone portable qui sonne au milieu du ballet dans le ballet était un ajout récent. Ne pas se laisser gâcher ses bonnes impressions par les autres...

Deux jours plus tard, j'étais à l'opéra Bastille pour trois pièces récentes.

J'étais extrêmement bien placée (un siège numéro 2, forcément, c'est au centre), et j'ai particulièrement apprécié les Rhapsodies chorégraphiées par Mthuthuzeli November sur la Rhapsodie in Blue de Gerschwin. C'est une entrée au répertoire, comme dise les connaisseurs. Le Balanchine qui précédait était moins maîtrisé, m'a-t-il semblé, et je n'ai pas trop compris la chorégraphie de Wheeldon qui suivait, mais enfin c'était une belle soirée, et puis, j'ai appris un nouveau mot. Un "précipité", aun théâtre, est un entracte trop court pour que les spectateurs quittent leur place. Les lumières sont rallumées seulement partiellement.

Et enfin, mercredi dernier, une place un peu excentrée m'attendait à l'opéra Garnier.

Comme pour Swan Lake, j'ai eu peur d'être trop près, et surtout, je me suis dit que je ne pourrais pas apprécier les parties d'ensemble. Car cette fois, c'était un classique, Giselle, et il y aurait forcément des morceaux pour le corps de ballet.
Mais, une fois le ballet commencé, je suis rendue compte que je voyais tout très bien, surtout cette fantastique descente en entrechats six (ou triples changements de pieds, comme un autre danseur le fait ici) du danseur étoile.
Bref, là encore, une excellente soirée.

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La photo du dimanche (44)

 (2 novembre)

En ce jour des morts (oui, la Toussaint, comme son nom l'indique, c'est le jour de ceux qui sont saints, youpi tralala, et c'est le lendemain qu'on honore les morts en allant au cimetière, dans la tradition catholique), Virginie nous demande d'illustrer "automne".

L'automne, depuis que j'ai 3 ans, est synonyme de rentrée des classes. Tout a commencé là:

A l'époque, la rue n'était ni piétonne, ni en voie de devenir un "îlot de fraîcheur végétalisé" (merci Annie Dalgo), et les portes étaient vertes. Je ne me souviens pas non plus qu'il y ait eu autant d'affichage pour les parents, mais, après tout, j'étais juste une petite élève. En tout cas, le directeur avait fait placer cette devinette, quand j'y suis passée au moment des vacances:

Et donc, l'automne, c'est la saison où les feuilles mortes se ramassent à la pelle.
Les champignons et les marrons aussi.


 Moi, je préfère, les châtaignes (avec lesquelles on fait de la crème de marrons, me direz-vous).

 Et puis, en automne, le ciel s'emplit souvent d'une très jolie lumière, malheureusement souvent fugace et difficile à saisir, surtout quand on ne se balade pas avec son téléphone dans sa poche.

Là, par exemple, mieux que les couleurs de l'automne, ce qu'on voit, c'est le noir et blanc du chat. 

Et là, normalement, on devrait voir un arc-en-ciel, juste à gauche du premier arbre dénudé (et des choucas, perchés dans le chêne de droite dont ils essaient de manger les glands).

Bref, j'aime bien l'automne, bien que j'aime de moins en moins la rentrée des classes. 


 

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