Avec un peu de retard

 (29 octobre 2024)

C'est un comble, tout de même, de parler autant d'école pendant les vacances. Et avec tout ça, je ne vous ai encore parlé de notre séjour en Italie que par allusions.

Les enfants et moi sommes partis pour Rome, en plein mois d'août, histoire de nous réchauffer un peu et d'oublier l'humidité bretonne. Nous avons d'abord logé pas très loin de la gare centrale et des thermes de Dioclétien (fermés). L'idée était de pouvoir nous rendre assez facilement à pied vers le Colysée, pour lequel j'avais réservé les billets des adultes, mais pas celui du P'tit Mousse, qui avait droit à la gratuité. Le chatbot rigolo du site m'a expliqué comment obtenir son billet.

(Oui, on peut causer avec Néron.)

Nous nous sommes donc rendus vers ce lieu si touristique et avons suivi le même trajet que tout le monde, en prenant plus ou moins les mêmes photos.

Ce qui est impressionnant, quand on est dans la capitale italienne, c'est que, où qu'on tourne le regard, il y a quelque chose à voir. Et donc, du Colysée, on pouvait déjà apercevoir quelques ruines du Forum que nous allions visiter ensuite.

Il faisait chaud, mais nous étions bien pourvus en gourdes, et il y a des points d'eau un peu partout. Ce qui nous a évité de débourser des fortunes pour des bouteilles en plastique (de toute façon, l'eau des fontaines était bue avant d'avoir eu le temps de chauffer.) Parce que, le Forum, c'est bien beau, mais c'est fort aride, tout de même (en tout cas en plein été).

Au Temple des Vestales, il y a certes des bassins, mais l'eau semble croupie et l'herbe est bien brûlée, autour.

Le lendemain, nous avions rendez-vous au Palais Borghese, que les enfants ont moyennement apprécié, parce qu'ils n'aiment pas trop la peinture. Heureusement qu'il y en a moins auVatican, ou plutôt à son Musée, où nous allions le troisième jour. Cela nous a permis de faire connaissance avec la désorganisation à l'italienne. Le métro étant en travaux, il y avait un bus de remplacement. Mais ce dernier ne marquait manifestement pas les mêmes arrêts, et si d'autres touristes n'avaient posé la question, nous aurions pu aller jusqu'au terminus. Pourquoi diantre n'indique-t-on pas aux ignorants à quelle station il faut descendre pour rejoindre les trésors pontificaux? La queue, ensuite, n'était pas vraiment bien pensée non plus, mais nous avons fini par entrer (avec des billets achetés à l'avance).

Il est interdit de prendre des photos dans la Chapelle Sixtine (il faut bien vendre les souvenirs), et comme il est aussi interdit de parler et qu'il y a foule, dans ce petit endroit, je n'ai pu indiquer le fameux doigt de Dieu insufflant la vie à Adam qu'au P'tit Mousse, si bien que Numérobis est ressorti du musée sans l'avoir vu!

Comme nous étions littéralement à côté, nous avons aussi fait la queue pour visiter la Basilique Saint-Pierre, avec la fameuse Pieta et les nombreux tombeaux des papes, dont je n'ai curieusement pas pris de photos. Il faut croire que j'ai profité avec mes yeux.

Et puis nous sommes retournés vers notre location à pied. parce que nous sommes un peu des fous de la marche, dans cette famille. Et parce que, de toute façon, la ville est belle à parcourir.

Le lendemain, nous avons pris le train pour Naples, et au retour, nous avons logé plus au sud, du côté du Circus Maximus.

Et nous sommes allés voir les immenses thermes de Caracalla, dont nous avions pu apprécier une partie des sculptures et des mosaïques quelques jours avant au musée archéologique de Naples. Le bassin de la natatio avait les dimensions d'un bassin olympique, sauf peut-être pour la profondeur. Et bien sûr, le complexe comprenait aussi une bibliothèque, en sus des habituels bassins d'eau froide, tiède et chaude et des espaces extérieurs.

Personne n'a râlé à cause des kilomètres parcourus, personne ne s'est plaint de la chaleur, et c'est repus de ruines et de soleil que nous avons repris l'avion pour la Bretagne (enfin, presque, Nantes n'étant pas officiellement une ville de cette région.)

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Huit ans de grec

 (26 octobre)

Réponse deux en une aux interrogations de Bleck sur ma scolarité modèle.

Ce n'est pas pour me vanter, mais j'ai fait huit ans de grec ancien. De la quatrième au concours de l'Ecole Normale Supérieure, où j'ai fini par obtenir la note de 29/60 en version, ce qui est vraisemblablement la raison pour laquelle j'ai été sous-admissible.
Pour les non-initiés, j'explique: la sous-admissibilité, à l'époque, était une mention purement honorifique, qui ne permettait pas de passer l'oral mais donnait une équivalence de DEUG en n'importe quoi. Y compris en droit, je crois, car un ancien élève de mon Papa a usé de ce stratagème pour passer directement en année de licence.

(Mont Palatin)


En ce qui me concerne, je n'ai pas utilisé cette possibilité. J'avais déjà acquis les UV (pour les jeunes: on parlait d' "unités de valeur") nécessaires au DEUG (on dit "L1 et L2", aujourd'hui) d'allemand, en partie par équivalence, en partie en passant un examen (pour la linguistique historique) au début de ma deuxième khâgne. Car oui, j'ai redoublé cette deuxième année de classe préparatoire. J'en ai profité pour faire inverser sur mon bulletin les langues vivantes, afin d'obtenir une équivalence de DEUG d'anglais (en faisant croire à l'université que c'était là ma première langue vivante). Diplôme que j'ai obtenu par ailleurs en passant aussi les examens de deuxième année.

Je crois que j'ai passé ces examens en septembre, parce qu'en fin d'année, j'étais déjà bien occupée avec le concours de Normale Sup. Et j'ai dû profiter de l'été pour lire les cours qu'une bonne fée m'avait procuré. J'ai passé aussi, après trois ans de classe préparatoire, les examens de troisième année en allemand. Et obtenu sans difficulté les UV de traduction et de grammaire. Mais pas celles de littérature ni d'histoire. Et il devait me manquer aussi des UV complémentaires.

Et c'est ainsi que j'ai, en quelque sorte, redoublé ma licence (alors que j'avais aussi été autorisée à tripler la khâgne). Il a bien fallu suivre les cours sur le romantisme allemand et les Discours à la Nation allemande de Fichte. Et comme unité complémentaire, j'ai réussi à m'inscrire en cours de russe, bien qu'il ait théoriquement été impossible de commencer un cours pour grand débutant en troisième année.

D'une certaine manière, j'ai donc été redoublante deux ans de suite, mais pas dans la même filière...

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Chevilles enflées

 (24 octobre)

Lorsque nous faisions la queue pour revenir de Rome, à l'aéroport, j'ai remarqué ceci sur le mollet de la dame devant nous:

J'ai demandé aux enfants s'ils pensaient qu'elle allait se faire tatouer "Italia" cet hiver. Et puis je me suis demandé combien de place il faudrait pour écrire sur mes mollets les noms de tous les pays où je suis allée. Oui, parce que, sans vouloir me vanter, je doute que la liste tienne sur une seule jambe (je ne suis pas très grande, non plus). Même mes enfants auraient plus de pays à inscrire que cette trentenaire.

Il me semble qu'il y aurait une quinzaine de noms à graver sur ma peau, et qu'il faudrait utiliser quatre alphabets différents pour retracer tous mes séjours en dehors de l'hexagone. Cela ressemblerait à un catalogue d'agence de voyages, plutôt qu'à des souvenirs. En somme, cela serait ridicule, et je ne vois pas bien l'intérêt de ce genre de tatouage.

Mais chacun fait ce qui lui plaît avec sa peau et son corps...


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Parenthèse nantaise

 (21 octobre 2024)

Je voulais aller les voir en concert. L'occasion s'est présentée: Les Goguettes étaient à Nantes samedi soir dernier, pile pour le début des vacances, et une fin de semaine où je n'avais pas les enfants (enfin, si, Numérobis a choisi de rentrer vendredi soir, mais il est capable de se débrouiller sans moi).

Après m'être procuré le billet de spectacle, j'ai trouvé un petit hôtel pas loin, et pris aussi des billets de train. Parce que, dans le train, on peut lire et dormir. Et parce que comme ça, j'évitais les ennuis de circulation et de stationnement dans Nantes (j'ai déjà dit quelque part l'été dernier à quel point cette ville était piétonne). Mais certainement pas parce que ça me coûtait moins cher. 80 euros pour un aller-retour! C'est pratiquement le prix d'un plein, et je sais qu'il ne me faut pas autant de gasoil pour faire le trajet. Pour nous faire préférer le train et réduire notre empreinte carbone, il y a encore un peu de travail...

Bref. En débarquant à la gare, j'ai pris le temps de flâner un peu. Cela m'a permis de constater que la façade du logis principal du château des Ducs avait été débarrassée de ses échaffaudages.

Et puis, comme j'avais le temps avant le concert et que Matoo avait vanté ce jardin sur l'île de Versailles, je suis allée voir à quoi ressemble la jardin japonisant. L'endroit est si charmant qu'il était fort fréquenté en cet après-midi ensoleillé.

Je ne m'y sais donc pas attardée, et j'ai poursuivi mon petit tour en ville jusqu'à l'heure de manger et de me rendre à la salle de concert.

Il y avait déjà une belle queue trois quart d'heure avant l'horaire annoncé. En fait, la salle était complète. Essentiellement des gens de plus de 45 ans, mais quelques ados aussi. Et nous avons passé pratiquement deux heures excellentes, à rire la plupart du temps des facéties de ce groupe vraiment créatif. Certaines chansons avaient été réactualisées (une allusion à l'affaire de l'abbé Pierre, par exemple) et les Goguettes avaient cherché les petites adaptations locales pour quelques paroles (Saint-Herblain, ça ne parle pas aux Parisiens). Le sourire est resté figé sur mon visage jusqu'à ce que je m'endorme.

Le lendemain, j'avais prévu du temps pour déjeuner tranquillement, et je me suis dit que je pouvais pousser jusqu'à l'île de Nantes avant de reprendre le train.

Bien m'en a pris, car l'éléphant était de sortie.

 L'été dernier, je n'avais pas voulu payer (ni faire la queue) pour voir les machines, mais cette fois, j'ai pu admirer l'engin en action. Non seulement il se déplace (avec des passagers payants sur le dos), mais en plus, il barrit et il peut cracher de l'eau avec sa trompe, pour le plus grand plaisir des enfants, qui lui courent après pour se faire arroser.


Cela vaut le coup de marcher un peu, parfois...

Je suis tranquillement retournée vers la gare, en passant par le Jardin Botanique où le Dormanron se prépare manifestement à hiberner.


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Epuisement général

 (18 octobre)

Tout le monde est fatigué. Les élèves n'en peuvent plus, les profs sont usés et perdent leur voix, toussent, perdent la mémoire. Les noms des élèves si laborieusement appris se mélangent: "C'est qui, lui, déjà? Et elle, ce n'est pas LA, mais comment diable s'appelle-t-elle?" Alors le message du proviseur, qui nous fait remarquer que les erreurs de saisie d'appel se multiplient et que nous sommes priés de faire attention, parce que les parents s'inquiètent (ils reçoivent un message quand leur enfant est noté absent), est un peu agaçant. Est-ce qu'il ne peut pas comprendre que la fatigue est certainement à l'origine de ces erreurs? Est-ce qu'il pense vraiment que nous ne faisons pas aux mieux de nos capacités?

Gribouille, lui, trouve que je travaille trop et que je ne passe assez de temps à lui faire des câlins.

Voilà deux semaines de vacances qui sont bienvenues. Et bien méritées, quoi qu'en pensent les tous ceux qui classent les professeurs dans la catégorie des feignasses privilégiées.


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Priorité nationale

 (16 octobre 2024)

Il paraît que l'école reste une priorité nationale. Et donc, c'est pour cette raison qu'au lieu de supprimer 5000 postes d'enseignants, le gouvernement n'en supprimera que 4000.

Il paraît que la baisse démographique à venir (d'ici 2028, les écoles, collèges et lycées vont perdre 480000 élèves) justifie ces suppressions de postes. Je ne sais pas comment sont faits ces calculs, ni qui décide combien de professeurs peuvent disparaître sans être remplacés. Mais j'ai vu qu'en France, il y a environ 44000 écoles au niveau primaire, 5300 collèges et 11000 lycées. En moyenne, chaque établissement ne perdra donc pas 10 élèves! Evidemment, c'est une moyenne, il y a des endroits où on pourra / devra certainement fermer une classe.

Ne serait-ce pas là l'occasion de redéployer les moyens? De permettre enfin aux enfants des zones les moins favorisées de bénéficier d'effectifs moins lourds? D'alléger les classes de lycée, ou de généraliser les dédoublements? Parce que nos élèves ont des résultats bien médiocres, quand même, dans les classements européens. Parce qu'apprendre une langue vivante dans une classe de 34, ce n'est pas la chose la plus aisée du monde.

Ah non, pardon, on me rappelle dans l'oreillette que ce ne sont pas les effectifs qui comptent. Faire du suivi individualisé pour aider chacun à progresser, dans une classe de plus de 30 élèves, aucun souci.

Et puis, des nouveaux profs, en réalité, on a du mal à en recruter. Ils sont si mal payés et si peu considérés que plus personne n'est assez fou pour s'engager dans ce métier. Alors autant ne pas essayer d'en recruter trop, on se rendrait ridicule.

Et puis, si on ferme la classe unique de cette école rurale, on dégage en même temps le demi-poste municipal de la personne qui aidait le maître ou la maîtresse, ça fait des économies à la mairie; parce que les collectivités locales exagèrent, aussi, avec leurs dépenses! Et de toute façon, comme il n'y a déjà plus de poste, que le boulanger qui part à la retraite ne trouve pas de remplaçant, et je ne vous parle pas du désert médical, ces pauvres parents n'en sont plus à ça près.

Allez, on ferme!

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Non mais chérieux?

 (12 octobre 2024)

Je suis malade, une bonne rhino-pharyngite, le truc qui fait couler le nez, tousser et bouche un peu les oreilles et le cerveau. Je n'étais vraiment pas en forme pour assurer mes deux heures de cours, hier. Mais je n'avais pas envie non plus de me démener pour avoir un rendez-vous chez le médecin et perdre un jour de salaire.

Pas de bol mon oreille sélective fonctionnait encore assez pour identifier l'andouille qui, discutant avec son voisin d'un truc qui n'avait rien à voir avec le cours, a prononcé le mot "enQlé", alors que sa maman avait rendez-vous le soir même avec le professeur principal pour une petite mise au point. Quelques minutes après, j'ai aussi entendu "mais comment elle a fait pour entendre?" Je n'en sais rien, ce sont les mystères des oreilles de prof, qui font répéter les élèves parce qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils disent, mais qui entendent les propos qui ne leur sont pas destinés.

En revanche, mon oreille a eu bien du mal avec cette employée d'un centre d'appel qui voulait me soutirer des sous au profit des réfugiés libanais, et qui, au bruit de fond ambiant, ajoutait un chuitement qui la rendait diffichilement compréhenchible. Je travaille en ce moment sur l'intégration des personnes porteuses de handicap. Elle ne doit pas être considérée comme telle, elle a juste un gros défaut d'élocution qui est très gênant pour son travail. Certes, on ne peut pas la discrimer pour cette raison; il n'en reste pas moins que c'est désagréable pour les gens qu'elle appelle. Elle ne fait vraiment pas un boulot facile.

Rien que pour la vue, ça valait quand même la peine d'aller travailler, hier matin...

(Et oui, j'ai donné des sous au HCR, c'est la moindre des choses, je trouve l'attitude de Benjamin difficilement justifiable.)


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Quand on n'a pas de tête...

 (8 octobre)

En quittant la maison ce matin, j'avais le sentiment d'oublier quelque chose. J'ai compris en rangeant ma gamelle au frigo qu'il manquait la boîte de thon à la tomate que je comptais ajouter à mon reste de nouilles et de haricots.

Comme je remontais vers l'autre lycée en milieu de matinée et qu'il ne fallait qu'un petit détour pour passer à la moyenne surface, j'ai acheté la conserve manquante, et j'ai pu manger ce que j'avais prévu, une fois redescendue pour ma dernière heure de cours dans le premier établissement.

En début d'après-midi, j'avais fini mes cours et je suis allée signer mon VS (pourquoi tout le monde emploie ces initiales au masculin, alors qu'elles désignent la Ventilation de Service?), et puis je suis rentrée chez moi, en passant d'abord faire quelques courses.

Dans la voiture, je me suis souvenue que j'avais oublié ma gamelle dans mon casier.

A la boutique bio, je me suis rendu compte que j'avais laissé ma carte bleue dans le leceur du supermarché.

En rentrant chez moi, j'ai trouvé un message de la secrétaire me demandant si je n'avais pas oublié mes clefs (du lycée) sur son bureau.

Je crois que je commence à être fatiguée, là.

J'ai retrouvé ma carte bancaire. Et j'espère récupérer clefs et gamelle dès demain.


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Vieille femme à chat

 (5 octobre 2024)

Cela fait aujourd'hui deux ans que le contrat de divorce est signé. Et plus de trois ans que je vis seule.

L'autre jour, en salle des professeurs, nous évoquions une collègue, désormais à la retraite, qui est toujours restée célibataire et vit donc désormais seule avec son chat. Et comme j'évoquais l'idée que c'était là peut-être l'avenir qui m'attend (à ceci près, tout de même, que j'ai eu des enfants et qu'ils ne devraient pas m'oublier tout à fait), une autre colègue a répondu: "Tu peux encore rencontrer quelqu'un."

Comme si la vie de couple était, décidément, la norme. Comme si c'était ce à quoi je devais aspirer.

Mais je ne suis pas certaine de vouloir rencontrer quelqu'un, justement. Pour le moment, en tout cas, je m'imagine assez mal repartir dans une vie à deux.


Quand j'étais adolescente, il y a une période où j'ai rêvé d'épouser un marin (breton). Il aurait été militaire et aurait passé beaucoup de temps en mer, me laissant seule avec les enfants.

Est-ce parce que je pressentais déjà mon incapacité à faire les concessions nécessaires à une vie de couple? Est-ce que j'avais envie de prouver que j'étais capable de me débrouiller toute seule?

Je ne dis pas qu'il n'y a pas des moments où j'aurais envie d'un gros câlin. Ou juste de partager une idée, un petit bonheur ou un repas avec quelqu'un. La solitude reste toutefois le statut qui me convient le mieux, jusqu'ici.

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7 euros 39

 (1er octobre)

Le rectorat m'informe que j'ai été payée pour mon déplacement à Châteaulin. Pour deux fois 15 km, j'ai touché la mirifique somme de 7,39 euros, en virement direct sur mon compte en banque. Je ne sais même pas comment c'est possible, puisque 739 n'est pas un multiple de 3 (ni de 30, donc), mais cela couvre largement les frais de carburant. C'est déjà ça.

Ma paie de septembre comprend également un petit supplément de 112 euros pour l'interrogation au grand oral de juin. Là, je comprends mieux le calcul, puisque j'ai vu défiler 35 candidats sur 7 demie-journées, ce qui veut dire que la demie-journée d'examen est rémunérée 16 euros, youpi! (Ou alors, c'est 3,20 euros par candidat? Je me demande si ma candidate de septembre va me rapporter autant, ou s'il est exact que son unicité va me priver de rémunération.)

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