J'enrichis mon vocabulaire médical
(15 mars)En particulier en ce qui concerne les abréviations techniques.
Je connaissais déjà l'AMOS, que j'ai traduit par "ablation du matériel d'osthéosynthèse", puisque c'est ainsi qu'on avait défini l'opération visant à récupérer une vingtaine de vis et deux plaques qui avaient permis à mes os de se ressouder il y a dix ans.
Je vous ai déjà amplement parlé de la DDB, qui me vaut toujours pas mal de visites.
Je viens de découvrir les OPN et la FOPN.
Enfin, pas moi directement, mais le Pirate.
Lundi matin, il a été sauvagement attaqué par un mur de son école. Si, l'attaque vient du mur, l'école était ensorcelée, ce jour-là, la directrice a dû appeler pas moins de quatre parents parce que leurs enfants s'étaient cognés tous seuls. Nous en avons même retrouvé un aux urgences (petit joueur, il s'était entaillé l'arcade sourcilière).
Le médecin que nous avons vus, devant l'allure du nez du Pirate, a prescrit une radio. Et la radiologue a conclu à une "absence de fracture des OPN", les os propres du nez (non que les autres os soient sales, hein, mais ceux-là sont particuliers au nez). Sauf que le nez, sous l'enflure, avait l'air de travers. Et l'urgentiste a insisté sur la nécessité de voir un ORL avant la fin de la semaine.
Ce midi, j'ai donc été chercher le Pirate à l'école, puisque le seul créneau restant pour un rendez-vous était à l'heure du déjeuner. Et l'ORL, lui, a vue de nez, a décelé une fracture. Un enfant de huit ans avec un nez de boxeur, ce n'est pas normal. Il faut remettre les choses d'aplomb dans les dix jours, sinon, ça consolide de travers (il a vraiment employé le verbe "consolider" en s'adressant à mon fils de huit ans). Et donc, l'intervention aura lieu lundi matin.
C'est bête, hein, le lundi, j'ai cette classe pourrie dans mon deuxième collège.
Mais c'est aussi vraiment dommage, parce que ce lundi, l'autre collège doit accueillir les prochains sixièmes, et je devais leur faire de la pub pour l'allemand...
Demain, en début d'après-midi, nous voyons l'anesthésiste, car le redressement, s'il peut se faire à la barbare chez un adulte (hop, j'attrape ton nez et je le remets droit), se fait chez l'enfant sous anesthésie générale. Le Pirate va donc passer quatre à six heures à l'hôpital pour un geste non invasif et à peine chirurgical qui va durer en gros deux minutes. Il n'a pas l'air trop angoissé.
Mais moi, ça me perturbe.
7 Commentaires:
Comment j'ai trop mal pour lui (comment je parle trop mal aussi...). Moi les petits et les gros bobos, ça me file des frissons. Surtout chez les nains. Bon courage pour lundi !
Dans les années 70 ça se faisait aussi à la sauvage chez les enfants... quoi du vécu ? Ben oui, du vécu, au bout de 40 ans je m'en souviens encore ! Courage à ton petit.
Ouch! Je comprends que ça te perturbe, ce n'est pas très sympathique comme petite aventure.
ouch j'espère que tout ira bien... il a pas trop mal ?
Et pour l'histoire, mon ex mari quand il était jeune, s'est aussi cassé le nez, et les médecins n'ont pas conseillé à ses parents de réparer ça, et depuis il a les nez tout de travers et c'est moche...
courage pour lundi
des bises
le pauvre!
Merci les filles (vous dormez jamais?).
Moi aussi, j'ai eu le nez un peu cassé, et mes parents ne m'avaient même pas emmenée chez le médecin. Mais je trouve que mon Pirate a le nez de Lino Ventura, là, et il vaut indiscutablement mieux le redresser. Il est un peu inquiet, quand même; on a des tas de questions pour l'anesthésiste.
J'ai connu ça après une douloureuse chute de ski !
Juste une ptite remarque : faudrait que nos parents d'élèves lisent ton mail parce qu'à les entendre y a que dans notre école que les enfants se blessent....
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