Le vendredi, c'est écologie (4)

(26 juillet)
Bonne fête à toutes les Anne!


Mais revenons à nos moutons, et à la nature qui s'impose à moi tous les mois.
J'ai considérablement réduit ma consommation de serviettes hygiéniques et autres protège-slips. Moi qui ne supportais pas les tampons, j'ai adopté la coupe menstruelle il y a quelques années sans problème. Certes, c'est un petit investissement, et ça reste un genre de caoutchouc, mais je trouve ça confortable et pratique. Toutefois, je ne l'utilise pas la nuit, et il est parfois utile de protéger quand même le fond de sa culotte. D'où mon intérêt pour les protège-slips lavables. J'ai commencé par en acheter deux, pour voir. Ils se clipsent sur le fond de culotte, face imprimée visible, grâce à des boutons pression. Et non, ils ne glissent pas. Après usage, on peut les replier et refermer le tout grâce aux boutons si on n'est pas à la maison.


Comme j'ai été vite convaincue, j'en ai racheté un (pour ne pas être à cours entre deux lessives), ainsi que deux serviettes de taille moyenne, fort utiles pour le premier ou le dernier jour des règles (enfin, pour mon flux personnel).
Alors, oui, c'est un peu beurk, il faut les faire tremper à l'eau froide (et bien essorer) avant de laver à 30°C maxi, et il y a des féministes qui vous diront que c'est retour en arrière, au temps où la femme était esclave de la nature et devait laver ses protections périodiques, mais c'est comme les couches lavables: une habitude à prendre. Parce que, quand même, de nos jours, on a des machines à laver. Et que les protections du commerce sont bourrées de produits chimiques et de plastique.

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5 Commentaires:

At 7:34 PM, Anonymous Béatrice a bien voulu donner son avis...

Bon, je ne suis plus concernée (privilège de l'âge), mais je trouve que l'idée est bonne. Et comme tu dis, maintenant il y a les machines à laver, ce n'est plus comme "dans le temps".
N°4 a porté des couches lavables, et à 6 à la maison (= 1 machine par jour), ça ne se remarquait même pas !
Bonne fin de dimanche !

 
At 1:01 AM, Blogger Mine Derrien a bien voulu donner son avis...

Le lavage à 30° pour des bouts de tissu où du sang a macéré, ça me paraît léger en terme d'hygiène.

Je ne suis plus concernée non plus mais je ne pense pas que j'aurais utilisé ce genre de produit.

Je me souviens de ma mère et des énormes serviettes hygiéniques en coton qu'elle avait à laver, sans compter les couches de ses mômes. C'était le bagne :
- trempage à l'eau froide
- savonnage
- rinçage
- lavage dans une lessiveuse sur trépied pour faire bouillir le tout
- et enfin rinçages au pluriel

J'ai dû avoir recours aux couches lavables pour un de mes fils à cause d'érythèmes fessiers dus à des diarrhées persistantes, j'avais l'impression de ne faire que ça : laver !

Je précise que je n'ai jamais été une grosse feignasse mais je trouve qu'il y a des choses plus intéressantes à faire dans la vie que de laver des serviettes périodiques/couches pour les gosses.

Ça n'engage bien sûr que moi, chacune fait comme elle veut et si elle y trouve son compte, c'est formidable. Mais dire que ça devient une habitude comme une autre mademoiselle Bismarck, franchement il y a des habitudes bien plus agréables.

Tu ne m'en veux pas, hein ?

 
At 6:38 AM, Anonymous Dr. CaSo a bien voulu donner son avis...

Moi je trouve ça fabuleux et courageux! Je n'avais jamais entendu parler de serviettes hygiéniques lavables! Ma frangine ne veut plus utiliser de cotons pour se nettoyer le visage le soir alors elle s'est découpé et cousu des débarbouillettes en forme de cotons démaquillants et elle les lave et les réutilise au lieu de les jeter.

 
At 6:02 PM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Mine > ben non, je ne t'en veux pas, chacun son point de vue. Avant d'utiliser les couches lavables pour le P'tit Mousse, je me disais aussi que c'était répugnant, et puis, comme Béa, avec une famille nombreuse et une machine à laver, je n'ai pas trouvé ça si contraignant, ni sale. Pour le lavage à 30°, je suppose que tu sais que si on lave des taches de sang à haute température, ça cuit, donc il vaut mieux éviter; et comme je mets mes "bouts de tissu" à tremper tout de suite après utilisation, le sang n'a pas vraiment le temps de macérer.
DrCaso > J'ai récupéré les carrés de coton des couches (lavés à 60°, pour le coup!) pour me démaquiller, et j'ai acquis aussi des lingettes faites exprès pour ça. Il y a maintenant aussi des culottes périodiques lavables, il paraît qu'on peut même les porter toute la journée, et certaines marques font des tas de modèles différents pour s'adapter à toutes les morphologies...

 
At 1:15 AM, Blogger Mine Derrien a bien voulu donner son avis...

Oh mais je n'ai jamais dit que laver des couches était répugnant ! J'ai seulement dit qu'il y avait des choses plus intéressantes à faire...

Et je sais que le sang cuit, c'est pourquoi j'avais écrit que ma mère faisait tremper le linge souillé à l'eau froide avant.

Je suis très étonnée que personne apparemment, ne se souvienne que nos mères ou nos grands-mères utilisaient des serviettes hygiéniques en coton (ça s'appelait ainsi). Elles se présentaient un peu comme des serviettes de toilette, plus petites évidemment. Seul le tissage central était en tissu éponge, le reste était tissé plus fin. Il fallait les plier en trois dans le sens de la longueur afin qu'elles puissent tenir entre les cuisses. On devait les épingler à la culotte avec des épingles à nourrice, les femmes plus aisées pouvait acheter des ceintures spéciales.

Je les ai utilisées au tout début de mes règles parce que ma mère ne connaissait que ça. C'était volumineux, très inconfortable et affreusement gênant. C'est seulement lorsque je suis entrée au lycée et que nous en avons parlé avec mes copines, que j'ai découvert les serviettes jetables.

C'était très humiliant d'avoir à aller faire tremper ces bouts d'éponges souillés dans l'eau froide au sous-sol et dans un récipient dédié (enfin pour moi...). Comme maman faisait bouillir le linge par la suite en même temps que tout le blanc de la famille, c'était elle qui récupérait mes p'tits linges...

Dès que j'en avais parlé à ma mère, inutile de préciser qu'elle a tout de suite adopté les serviettes jetables.

Je crois que les jeunes femmes n'imaginent la vie qu'ont pu avoir leurs grands-mères (leurs mères sont jeunes encore).

J'ai 70 ans et j'ai vécu tant d'incroyables progrès qui ont fondamentalement modifié la vie des femmes que je ne souhaiterais pas retourner en arrière.

Dans ma vie, je fais comme toi, j'utilise des sacs en coton pour mes courses et je stocke un maximum dans des bocaux de verre, j'achète un minimum de trucs emballés et le plus souvent je vais en Biocoop ou sur les marchés où les producteurs bios sont nombreux.

Je déplore que le bio soit si cher (alors qu'il n'y a aucune raison qu'il le soit), parce que les personnes à revenus très modestes ne peuvent pas se le permettre.

Ton petit Granit est ravissant.

J'ai trois chats (une chatte de famille et deux errants adoptés) et une renarde sauvage qui vient manger à la maison tous les soirs depuis janvier.

 

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