Randonner, bien sûr

 (23 août)

Notre programme de cours et excursions à Dresde était fort chargé, comme si nous ne devions pas avoir de temps libre. Le rallye de découverte de la ville était organisé le samedi, et nous n'étions pas tout à fait libres le dimanche non plus. Il était prévu que nous allions (plutôt en groupe que seul·e, les billets de train étant un tarif de petit groupe) découvrir un lieu afin d'en rendre compte le jeudi suivant. Les organisateur·rices avaient formulé quelques propositions, parmi lesquelles une excursion en Suisse Saxonne. Il restait de la place sur un des billets, je me suis incrustée.

Et nous sommes donc partis, de bon matin, deux Françaises avec des Tchèques, deux Polonaises et une Bulgare, pour aller en train jusqu'à Rathen, où nous avons pris un bac pour traverser l'Elbe.

Le temps était breton fort humide, et la montée jusqu'au célèbre Bastion (die Bastei) avec son non moins célèbre pont (Basteibrücke) s'annonçait ardue. Néanmoins nous étions de bonne humeur et décidés à faire au moins la boucle de 5 km.

La vue, d'en haut, en valait la chandelle, malgré la bruine tenace.

Arrivé au pont, le groupe s'est divisé, une partie préférant redescendre immédiatement, tandis que la majorité continuait l'exploration du massif.

On se trouve là dans une montagne de grès, qui s'effrite en sable sous les pieds. Les pentes sont rudes, mais il y a des escaliers partout, et, à conditions d'avoir des chaussures à peu près correctes, l'accès est relativement facile.

On est parfois littéralement au milieu de la montagne. Il y a même un passage où il faut baisser la tête pour traverser la roche.

Le plus compliqué, c'est lorsqu'il faut croiser un autre groupe sur un de ces passages étroits. Mais, un dimanche matin pluvieux, les sentiers sont moins fréquentés que par grand soleil.

Le soleil a fini par chasser les nuages. Nous avons continué à marcher, nous avons profité d'une auberge, dans une vallée, pour nous restaurer un peu, tout en nous demandant pourquoi cet endroit était compré à la Suisse.

(Est-ce que vous voyez les deux vaches?)

Peut-être est-ce à cause de ce genre de paysage que deux peintre suisses ont donné ce surnom au massif dont le nom géographique est Erzgebirge. En tout cas, ce côté suisse est revendiqué, il y a même une statue de Guillaume Tell en bois, dans la vallée (que je n'ai pas eu le temps de prendre en photo, parce que nous avions peur de rater le train du retour).

Celles qui ont l'appli qui va bien sur leur téléphone nous ont assuré que nous avions marché au moins 16 km, ce jour-là. Et cela va sans doute rester comme l'un des plus souvenirs du séjour, pour moi.






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4 Commentaires:

At 11:19 AM, Anonymous Béatrice a bien voulu donner son avis...

J'ai vu les vaches ;-)
Ces paysages sont superbes !!
Belle journée.

 
At 1:23 PM, Anonymous Dr. CaSo a bien voulu donner son avis...

Effectivement superbe! Et effectivement, on pourrait se croire en Suisse, surtout sur la dernière photo :)

 
At 7:48 AM, Blogger Mme Chapeau a bien voulu donner son avis...

La Suisse est un concept porteur diraient les actionnaires des Trois Suisses s'ils passaient par ici et la promenade que vous nous décrivez était effectivement superbe.

 
At 5:27 PM, Anonymous Anonyme a bien voulu donner son avis...

Superbe, donc, à l'unanimité.
Mme Chapeau, le bastion s'apparente à une redoute, on est donc au royaume de la vente par correspondance avant la toile mondiale.
(Bismarck)

 

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