On nous prend pour des cruches
(10 mai 2023)
(Le 10 mai, c'est l'anniversaire de l'élection à la présidence de M. Mitterrand...)
Mme Zouzou nous parle encore de la "revalorisation substancielle" promise par le ministre. En réalité, c'est seulement une prime qui va doubler. Une prime qui n'est même pas touchée par tous les enseignants. Qui ne compte évidemment pas pour la retraite. Et qui peut être revue à la baisse n'importe quand.
Sinon, pour gagner des sous en plus, les professeurs pourront toujours signer un Pacte...
Pacte à propos duquel je viens de trouver ce long article sur le Café pédagogique. Je vous copie un paragraphe très intéressant, et qui enfin ce que j'entends beaucoup en salle des professeurs...
"En ne s’employant pas à remédier au quintyque « déclassement, dévalorisation, déconsidération, déqualification, déshumanisation » autrement que par un saupoudrage de primes soumises à des exigences supplémentaires, le ministère de l’éducation nationale fait œuvre d’humiliation. Après les promesses non tenues, il demande à ceux qui ont été socialement rétrogradés de « mériter » la récupération de ce qui leur a été retiré. Loin de leur soumettre ou d’élaborer avec eux un projet pour l’avenir, il les enjoint de s’inscrire dans des dispositifs qui semblent plus destinés à les contraindre qu’à répondre aux difficultés et aux besoins essentiels des élèves. Ces derniers ne trouveront pas leur compte, ni les réponses à leurs difficultés, dans ces dispositifs qui sont des artifices consommateurs de temps et de crédits. Ils trouveront face à eux de plus en plus d’enseignants fatigués, désillusionnés et pressés."
Voilà.
Et je rappelle juste que tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse.
Libellés : école, humeur, service public
3 Commentaires:
Que je suis contente d'être partie ... :-(
Bonne soirée !
Un de mes collègues, à la fin d'un rdv de carrière (inspection), à qui l'IEN demande, comme c'est l'usage, ce qu'il envisage pour la suite: "la démission, comme à peu près tout le monde!"
L'IEN n'a même pas fait semblant de vouloir répondre. (Il doit être habitué. Et il sait sûrement qu'il n'y a rien à répondre à ça.)
Oueche, on est mal barrés...
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