Lucky me

(26 mars)

Quand je pense qu'il y a des gens confinés dans une chambre de bonne, probablement sans douche et avec des toilettes communes à l'étage.
Quand je me rappelle mon premier studio, avec une kitchenette dépourvue de four et une vue imprenable sur l'immeuble d'à côté.
Je suis parfaitement consciente de la chance que j'ai d'être confinée à la campagne, dans une maison suffisamment vaste pour que chacun ait une pièce pour s'isoler et travailler. Nous avons une connexion internet suffisante pour que le Pirate suive ses cours d'histoire par Skype tandis que son père et moi travaillons aussi en ligne. Nous avons un jardin (et par bonheur, il fait beau) et nous voyons le ciel ou la nature par toutes les ouvertures de la maison. Et nous pouvons même aller nous promener en direction des champs sans risquer de croiser qui que ce soit.
Le confinement nous empêche juste d'aller à nos cours de danse ou d'aïkido, d'aller à la piscine, au cinéma ou à la médiathèque. Il nous contraint à passer des heures devant les écrans, pour aller chercher le travail prévu par les différents enseignants, parfois aussi pour faire ces devoirs, ou, en ce qui me concerne, pour préparer des cours et récupérer des copies (mais comme les profs ne travaillent pas, je vais proposer à Sibête de les corriger)...


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2 Commentaires:

At 5:34 PM, Anonymous Dr. CaSo a bien voulu donner son avis...

Ici je rêve d'un jardin, mais bon, il serait sous la neige donc ça ne servirait pas à grand'chose ;)

 
At 4:14 PM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Tu as déjà un petit bout de balcon...

 

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