La desesperacion es muy grande
(4 mars 2020)Non, mais évidemment, comment voulez-vous que je lutte contre l'espagnol, quand les collègues (dont moi) qui n'ont jamais étudié cette langue écoutent l'épreuve de compréhension orale et se disent "ah d'accord, je comprends presque tout"? Alors que, bien sûr, quand on écoute la même épreuve en allemand (et pour certains collègues, en anglais), c'est beaucoup plus compliqué.
Vous imaginez ce que ça donne pour les élèves. Quoique. Certains, qui ont étudié l'espagnol depuis 5 ans, sont capables de ne pas comprendre aussi bien que moi de quoi parle leur document. Quant à résumer en français, c'est encore une autre histoire...
Le document d'allemand était un extrait d'une interview de Katarina Witt, dont j'ai appris qu'elle était une lanceuse de marteau américano-marocaine, et que ses parents étaient artistes peintres.
Katarina Witt, la vraie, à Sarajevo en 1984:
3 Commentaires:
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Je suis effarée. Que l'élève "meuble" et n'ait rien pigé parce qu'il est nul en allemand, passe encore. Mais ooooooh, mais comment est-il possible d'écrire des choses pareilles sans queue ni tête et si bourrées de fautes énormes partout tout le temps???!(ne me dis pas que le français est sa langue maternelle? qu'il est en 1ère?? qu'il passe les épreuves du BAC???)
Alors, cet élève-là parle probablement turc à la maison. Mais est, par ailleurs, parfaitement intégré et scolarisé en France depuis toujours. Les fautes rencontrées ici se retrouvent malheureusement aussi dans d'autres copies. J'ai lu au moins trois fois que Katarina Witt était "une sportif", par exemple. Et ce sont les copies de la CO du bac de terminale.
Comment s'étonner que des élèves qui maîtrisent si peu leur propre langue aient ensuite des difficultés à rédiger en langue étrangère?
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