Réunions de rentrée

(25 septembre 2014)

Chaque année, c'est la même chose, les maîtresses veulent rencontrer les parents et leur rappeler de bien apporter le certificat d'assurance, leur parler des sorties qu'elles feront (ou pas), de leurs projets et des chaussures à lacets (tiens, on a oublié de nous parler des gants). Au collège aussi, le prof principal s'y colle pour rassurer les parents, et ses collègues viennent faire un petit coucou pour montrer leur tête (Hello, parents!).
Parfois, je me demande un peu ce que je fais là. Evidemment, ne viennent que les parents qui s'intéressent à la scolarité de leur rejeton (et qui ont le temps). La plupart de ces enfants n'ont pas véritablement de problème, même si leurs parents sont parfois un peu inquiets, parce que l'an dernier, la maîtresse n'a pas terminé le programme (ah bon?).
Mais quand la prof de français du Pirate lance un appel aux parents pour qu'ils l'aident à faire lire ses élèves, je sais que je ne suis pas concernée. Parce que le Pirate, frustré de ne pas avoir pu voir le film The Hobbit, a lu le livre (en français) et vient d'entamer la trilogie du Seigneur des Anneaux. Punaise, je ne l'ai même pas lue, moi! En revanche, je me souviens qu'en cinquième, sur le thème du Moyen-Âge, la prof de français nous avait fait lire (et étudier) Notre-Dame de Paris, et je me demande si ce Victor Hugo-là ne serait pas plus susceptible de séduire mon fils que la littérature jeunesse sur le même thème promise par la collègue. Quoique, le chapitre sur Paris à vol d'oiseau...
Quand la maîtresse de Numérobis explique que si on trouve qu'il y a trop de devoirs, ou que les enfants ont du mal a apprendre leur poésie, il faut venir la voir, j'ai envie de lui dire que les doubles (autre dénomination de la table de deux), franchement, y en a marre. Numérobis a mémorisé sans problème la première poésie, et je trouve que les dictées sont bien plus faciles que l'an dernier, dans la mesure où les enfants en connaissent à l'avance tous les termes (alors que l'an dernier, les mots appris se glissaient dans des phrases). Espérons que les choses se compliquent un peu.
En revanche, quand la maîtresse du P'tit Mousse parle des chaussures que les enfants n'arrivent pas à mettre seuls, je me sens carrément visée. Certes, il y a bien une fermeture éclair sur le côté, cependant mon fils a encore besoin d'aide pour les enfiler. Mais il n'en voulait pas une autre paire...
Allez, la semaine prochaine, c'est moi qui dois raconter des âneries aux parents de seconde!

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4 Commentaires:

At 8:45 PM, Blogger Nanouk a bien voulu donner son avis...

Ah bah, ça me fait un point commun avec le pirate: si j'avais lu le Hobbit en CM2, c'est aussi en 5e que j'ai dévoré le Seigneur des anneaux (avant de le relire en anglais dix ans plus tard, genre)! Pour Notre-Dame de Paris, je ne sais pas, mais c'est vers cet âge là que j'avais lu Les travailleurs de la mer et j'avais adoré. Peut-être qu'il aimerait aussi?
Et sinon pour la motricité, je compatis.
J'ai un Prophète de 3 ans qui voudrait comprendre comment les moteurs fonctionnent et pourquoi la terre tourne autour du soleil, mais qui se contrefiche des collages et autres coloriages.
C'est grave, docteur?

 
At 9:52 PM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Bienvenue au club des parents d'enfants à haut potentiel!

 
At 2:41 PM, Anonymous Mélalala a bien voulu donner son avis...

Mon grand a lu le Seigneur des anneaux l'an dernier, en CM1, donc... Il a aussi découvert Jules Verne, cette année, il aime beaucoup: je te donne donc le tuyau, car il y en a plein, et c'est gratuit (on les télécharge sur une liseuse). C'est que malgré les visites fréquentes à la bibliothèque, il nous coûte cher, ce loustic!

 
At 9:58 PM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Mélalala> Nous aussi, nous fréquentons assidûment les médiathèques et... les librairies. Pour Jules Verne, on a essayé, mais le Pirate n'a pas vraiment accroché.

 

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