Mémoire

(23 février)

Quand on secoue une bouteille (pleine) à côté de Flourig, elle met ses oreilles en arrière et ne tarde pas à prendre la fuite. Ce bruit lui rappelle désagréablement celui du premier anti-puces que nous avait conseillé son vétérinaire, il y a une douzaine d'années, dans le Nord. Il y a belle lurette que nous n'utilisons plus de pschitt insecticide pour nos chats (Makhno, qui a l'âge du Pirate, n'a connu que les pipettes), néanmoins Flourig est restée traumatisée.
J'aurais pensé que la chute à la piscine, cet été, aurait marqué le P'tit Mousse. Or il était évident dès le départ qu'il avait dissocié la partie "bassin" (je joue dans l'eau et c'est rigolo) de la partie "vestiaire" (où c'est produit l'accident). Aujourd'hui, quand on lui demande où il s'est fait son bobo, et qu'on lui montre sa cicatrice sous le menton (elle est très discrète, je suis ravie), il ne sait pas quoi répondre. Si on lui parle de la piscine, il fait de grands yeux ronds. Il a, en six mois, totalement oublié sa chute sur le carrelage des vestiaires. Je crois qu'il se souvient quand même un peu du passage à l'hôpital. Mais quand j'ai émis l'hypothèse d'aller à la piscine pendant les vacances de février, il était ravi, et demandait déjà s'il y aurait des tapis comme la dernière fois.
La mémoire sélective, ça a parfois du bon...

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