La mode à petit prix
(8 septembre)Quand on a le bras cassé, et qui plus est attaché autour du cou, ce n'est pas facile de s'habiller. J'ai bien vu, dès le soir où il est rentré de l'hôpital, que Numérobis devrait renoncer, au moins provisoirement, à ses t-shirts. Lui en mettre d'une taille supérieure n'était pas vraiment une solution non plus, passer un vêtement par-dessus la tête nécessitant de toute façon une manipulation désagréable. Il lui fallait des chemises.
Or, il y a fort peu de chemises dans la garde-robe de mes enfants, et ce, pour deux raisons: d'abord, quand on est encore malhabile, il est difficile de les boutonner seul; ce qui explique le renoncement rapide du Pirate face à ce genre de vêtements. Ensuite, les chemises, il faut les repasser; si bien que le désamour de mon aîné pour elles a trouvé un écho dans mon aversion pour le repassage. Il n'y avait donc, dans les vêtements trop petits du Pirate et trop grands pour Numérobis, que deux chemisettes. Ce qui était certes suffisant pour la fin de semaine, mais ne garantissait pas une rentrée sereine.
C'est pourquoi je m'en fut, samedi dernier, soit juste avant la rentrée, chez Quihabit, en quête du bonheur vestimentaire d'un petit manchot. Ah ça, il y avait des chemises. Mais aussi un monde fou, les parents désirant habiller correctement leurs rejetons pour la rentrée tout en bénéficiant de la promotion qu'on leur faisait s'ils possédaient la carte. Diantre! La carte de fidélité était restée sur mon bureau (vu qu'elle ne m'a encore jamais rien rapporté, car je suis fort infidèle). Néanmoins, le gentil vendeur, bien que n'ayant pas pu retrouver mon nom dans sa machine (puisque ma carte a été émise ailleurs), m'a attribué la réduction sur ma bonne mine.
Et me voilà contrainte de repasser les chemises de mon fils.
1 Commentaires:
Quand tu aura fini les siennes, tu peux venir faire celles de l'Homme ?
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