Revoir le Nord...

(1er septembre 2010)

Quand vous lirez ce message, je serai en pleine réunion plénière ou pédagogique, écoutant religieusement des statistiques de DNB, des soucis de BMP non encore affectés et de passionnantes histoires de DHG...

Pour aller en Allemagne du Nord, il nous vous a pas échappé que nous étions passé par la Belgique flamingante et les Pays-Bas. Avant quoi, nous avions traversé les Flandres françaises, puisque nous avions choisi de longer la côte plutôt que de passer sottement par Paris. C'était l'après-midi et c'était moi qui conduisais (oui, avec un "s", parce que le sujet, c'est "moi").
Quel plaisir de retrouver ces noms connus, Coudequerke (l'église froide!), le Cap Gris Nez ou Coquelle. Je me sentais un peu chez moi. Il faut dire que ma première vraie rentrée de prof, c'est dans le Nord (oui, je sais, je viens de citer des noms du Pas de Calais, mais justement, nous ne sommes vraiment passés par le Nord qu'au retour) que je l'ai faite. J'ai passé là huit ans, errant d'un établissement à l'autre, quand je n'étais pas obligée de faire des heures au CDI, faute de remplacement. Indépendamment de ces divagations professionnelles, j'étais bien, dans le Nord. Tellement bien que, ce matin, alors que justement je me disais que je commençais à aimer notre nouveau chez nous et à m'acclimater, j'ai songé qu'on était vraiment bien à... R***court, la commune où nous avons vécu quelques années.
Pourtant, tout cela est loin. Si loin qu'il m'a fallu un petit temps avant de comprendre que ce drôle de clocher, là-bas, à quelques kilomètres de l'autoroute, bien sûr, ce n'est pas un clocher, mais un beffroi! Si loin que le P'tit Mousse a aujourd'hui l'âge que le Pirate avait lorsque K. a quitté son premier emploi culturel. Et en même temps si proche que ses anciens collègues l'ont aussitôt reconnu (et plaisanté sur les kilos qu'il a gagné - au fait, je vous ai dit que j'avais retrouvé mon poids d'avant la grossesse?).
Je serais volontiers repassée par cette sous-préfecture où a débuté ma carrière, mais nous n'avions pas vraiment le temps. Et puis, fin août, la ville est quasiment déserte; je le sais, je me souviens très bien des rues vides, lorsque je cherchais un appartement, la première année. Il y a 12 ans.

Bon, ben, c'est pas tout ça, mais j'ai encore une tarte aux prunes à faire, et puis, il faudrait peut-être que je range mon bureau?

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3 Commentaires:

At 3:07 PM, Anonymous Nanouk a bien voulu donner son avis...

Il faut dire que tu étais effectivement bien installée dans le Nord. Le peu de fois où j'étais passée te voir, j'avais bien aimé la région (bah oui, le soleil du Sud a ses avantages, mais y a pas que ça dans la vie). Et puis, les débuts de carrière, ça marque toujours!

 
At 9:19 PM, Anonymous Laeti a bien voulu donner son avis...

J'ignorais que tu avais travaillé dans ma région, mais je ne suis pas étonnée que tu l'aies aimée.
Si tu as l'occasion de repasser par ici, ou mieux, si tu as envie de revenir pour un petit séjour, je serai ravie de te rencontrer !

 
At 9:48 PM, Anonymous allie Belle Maman a bien voulu donner son avis...

Voilà, ça doit être pour ça que je ne m'étais pas plongée dans le capes avant: la peur du NORD ! Ceci dit, ça à l'air sympa; mais à l'époque je ne voyais qu'une seule chose: il n'y avait pas de montagnes.

 

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