Camper en Teutonie

(18 août)

Ce n'est plus un secret, K., le P'tit Mousse et moi avons passé deux semaines en camping itinérant, de la Gelbique néerlandophone à la frontière polonaise.
Quand il avait été question, ce printemps, de partir camper du côté de la Baltique, le problème du matériel s'est également posé. K. serait bien parti, comme il y a trois ans, avec le camping-car de ses parents. Voyage qui m'avait laissé une impression de claustrophobie. Le P'tit Mousse devant venir avec nous (toujours pas sevré!), j'ai écarté l'hypothèse camping-car pour deux raisons: il n'y a d'autre siège que le siège passager avant sur lequel installer son siège bébé et en position nuit, je ne vois pas d'endroit où caser le lit du marmot. Pourtant, un camping-car, c'est plus confortable...
Notre tente n'avait pas servi depuis huit ans, et elle n'a que deux places. Ma belle-mère s'est alors souvenue que K. avait chez eux une vieille tente (qui les encombrait). Après vérification de l'étanchéité du matériel, achat, malgré ma grimace, d'une tonnelle pour faire jointure et salle de séjour entre les deux, nous sommes partis à l'aventure. Ma première intention était de réserver dans des campings accueillants pour les enfants, mais la date de départ ayant varié jusqu'au dernier moment, notre itinéraire était loin d'être fixé.
Nous avons toujours trouvé de la place, même au bord de la mer. Sur de la pelouse, parfois sur une parcelle numérotée, une autre fois sous les pins, K. a monté les tentes sur les deux côtés du carré délimité par la tonnelle, qui s'est révélée fort utile, notamment lors du déluge essuyé à la frontière polonaise (plus au Sud, ils ont été inondés). Personne n'a tenté d'enlever le bébé qui dormait seul sous sa tente. Les installations communes comportaient, outre les sanitaires qui donneront lieu à un billet, des cuisines souvent équipées de plaques électriques (à minuteur payant, faut pas rêver non plus) en plus des traditionnels éviers. Généralement, il y avait aussi au moins une machine à laver et un sèche-linge, payables en jetons ou 50 centimes la demie-heure (et quand la machine tourne presque deux heures, et que les minutes du compteur sont plus rapides que celles de la machine, ça finit par faire cher). K. était épaté. Mais la richesse de l'équipement s'explique aussi par la nécessité où se trouvent les résidents de longue durée de laver leur linge; il semble en effet que beaucoup d'Allemands aient des caravanes comme résidence secondaire.
Enfin bref, je suis revenue enchantée de ce voyage, que K. et moi avons trouvé trop court. Le P'tit Mousse a été aussi sage que possible, pour le plus grand plaisir de son papa.

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1 Commentaires:

At 5:17 PM, Blogger zora a bien voulu donner son avis...

j'aime bien aussi les campings en allemagne :-)

 

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