Les gens des rectorats
(15 mai 2008)Ne soyons pas racistes, mettons le titre au pluriel. J'ai déjà travaillé sous trois rectorats, dont deux que j'ai eu à contacter pour diverses raisons. Les personnes qui y travaillent me paraissent, dans les deux cas, avoir été recrutées pour leur incompétence. Mais peut-être qu'il y a des gens efficaces, par ailleurs.
Dans le premier rectorat fainéant, personne ne répondait jamais au téléphone. 9 heures, c'était trop tôt, 10 heures, pause café, 11 heures presque l'heure d'aller chercher les enfants à l'école... Et puis, une année, il leur a fallu deux mois et demi (bon, ok, mettons seulement un mois, en leur octroyant six généreuses semaines de vacances d'été), pour se rendre compte que j'étais une TZR disponible pour occuper un poste non pourvu par le mouvement.
Connecter le fichier des postes vacants et celui des professeurs remplaçants semble être difficile partout. Surtout quand les remplacements sont de courte durée: on fait des économies en laissant les élèves sans prof.
Ici, je connais au moins deux services pas très doués. D'abord, j'ai une élève qui avait déposé un dossier pour partir en Allemagne dans le cadre d'un échange, et il a fallu que je relance le service compétent (?), trois semaines avant la date de départ prévue, pour savoir si le dossier avait été retenu ou pas. Elle part dans deux semaines (la date a été repoussée), et elle ne sait toujours pas à quelle heure elle doit être à l'aéroport. C'est moi qui lui ai dit de se munir de la carte européenne de sécurité sociale, et elle avait heureusement pensé seule à l'autorisation de sortie du territoire.
Autre service un peu lent, celui qui organise le stage que j'aurais dû suivre aujourd'hui. Quand j'ai reçu la convocation, il y a au moins deux semaines, j'ai aussitôt pensé "oh, c'est le jour de la grève!". Mais la madame, elle n'a compris le problème que mardi matin. Elle a donc laissé un message sur mon répondeur, à la maison, en disant, évidemment, qu'elle avait besoin de savoir très rapidement si je comptais venir au stage ou non. Sauf que, comment dire, dans la journée, je travaille, au cas où elle ne le saurait pas. Et j'ai écouté son message à 18h 40, heure à laquelle elle avait bien sûr déjà quitté son bureau. Mais avant de partir, elle avait quand même eu l'idée d'envoyer un mail dans les établissements des stagiaires, en priant de faire passer l'information: le stage aura finalement lieu jeudi prochain. C'est le jour de la grève pour les retraites...
Libellés : école, service public
1 Commentaires:
Arrête!! Je suis morte de rire! Je ne devrais pas, bien sûr, mais quand même, ça frise le chef d'œuvre!
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