Parenthèse nantaise

 (21 octobre 2024)

Je voulais aller les voir en concert. L'occasion s'est présentée: Les Goguettes étaient à Nantes samedi soir dernier, pile pour le début des vacances, et une fin de semaine où je n'avais pas les enfants (enfin, si, Numérobis a choisi de rentrer vendredi soir, mais il est capable de se débrouiller sans moi).

Après m'être procuré le billet de spectacle, j'ai trouvé un petit hôtel pas loin, et pris aussi des billets de train. Parce que, dans le train, on peut lire et dormir. Et parce que comme ça, j'évitais les ennuis de circulation et de stationnement dans Nantes (j'ai déjà dit quelque part l'été dernier à quel point cette ville était piétonne). Mais certainement pas parce que ça me coûtait moins cher. 80 euros pour un aller-retour! C'est pratiquement le prix d'un plein, et je sais qu'il ne me faut pas autant de gasoil pour faire le trajet. Pour nous faire préférer le train et réduire notre empreinte carbone, il y a encore un peu de travail...

Bref. En débarquant à la gare, j'ai pris le temps de flâner un peu. Cela m'a permis de constater que la façade du logis principal du château des Ducs avait été débarrassée de ses échaffaudages.

Et puis, comme j'avais le temps avant le concert et que Matoo avait vanté ce jardin sur l'île de Versailles, je suis allée voir à quoi ressemble la jardin japonisant. L'endroit est si charmant qu'il était fort fréquenté en cet après-midi ensoleillé.

Je ne m'y sais donc pas attardée, et j'ai poursuivi mon petit tour en ville jusqu'à l'heure de manger et de me rendre à la salle de concert.

Il y avait déjà une belle queue trois quart d'heure avant l'horaire annoncé. En fait, la salle était complète. Essentiellement des gens de plus de 45 ans, mais quelques ados aussi. Et nous avons passé pratiquement deux heures excellentes, à rire la plupart du temps des facéties de ce groupe vraiment créatif. Certaines chansons avaient été réactualisées (une allusion à l'affaire de l'abbé Pierre, par exemple) et les Goguettes avaient cherché les petites adaptations locales pour quelques paroles (Saint-Herblain, ça ne parle pas aux Parisiens). Le sourire est resté figé sur mon visage jusqu'à ce que je m'endorme.

Le lendemain, j'avais prévu du temps pour déjeuner tranquillement, et je me suis dit que je pouvais pousser jusqu'à l'île de Nantes avant de reprendre le train.

Bien m'en a pris, car l'éléphant était de sortie.

 L'été dernier, je n'avais pas voulu payer (ni faire la queue) pour voir les machines, mais cette fois, j'ai pu admirer l'engin en action. Non seulement il se déplace (avec des passagers payants sur le dos), mais en plus, il barrit et il peut cracher de l'eau avec sa trompe, pour le plus grand plaisir des enfants, qui lui courent après pour se faire arroser.


Cela vaut le coup de marcher un peu, parfois...

Je suis tranquillement retournée vers la gare, en passant par le Jardin Botanique où le Dormanron se prépare manifestement à hiberner.







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3 Commentaires:

At 4:33 PM, Anonymous Gilsoub a bien voulu donner son avis...

Il ya longtemps que je ne suis pas aller à Nantes, faudrait vraiment que je me remette à jour ;-)

 
At 4:37 PM, Anonymous Dr. CaSo a bien voulu donner son avis...

Chouette sortie, je suis contente que tu aies pu passer du bon temps et voir plein de jolies choses :) (la seule fois que je suis allée à Nantes, c'était pour t'y rencontrer, et notre voiture avait un PV à notre retour! Donc PV + essence ça revient peut-être quand même plus cher que le train ;) )

 
At 8:52 PM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Dr CaSo, c'est dans une autre préfecture, 100% bretonne, que nous nous sommes vues...
Gilsoub, je n'y suis allée que deux ou trois fois, mais cette ville gagne à être connue, c'est sûr. (Le Dormanron a une dizaine d'années, l'éléphant je ne sais pas.)

 

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