Debrique-et-deblog

Bonheurs de rien

 (5 décembre 2020)

En vrai, je voulais écrire ce message jeudi dernier. Mais mon ordinateur ne voulait pas démarrer. J'ai refait une tentative hier, mais Gogole ne m'identifiait plus, et le temps que la page charge, c'était déjà l'heure de manger.

(Je vous rassure, j'ai acquis, pour 4 fois la prime informatique promise, un nouvel engin, mais il est à disposition de tout le monde et dans le salon, ce qui me laisse moins de liberté pour vous raconter ma vie passionnante, comme en témoignent vos commentaires enthousiastes de la semaine dernière.)

Dans la vie de prof, il y a des moments peu agréables, comme la correction des copies. Parfois, on se demande si les élèves n'ont vraiment rien compris, ou s'ils nous prennent pour des imbéciles. Bien sûr, que ça se voit, quand ils utilisent un traducteur pour faire leurs exercices (travail donné à la maison pour les élèves en "distanciel"): parce que le traducteur, à l'arrivée, ne redonne pas le bon vocabulaire. Par exemple, dans la phrase de départ, on a "anprangern"; comme ça veut dire "critiquer", les élèvent font une jolie phrase avec ce verbe en français, et puis ils font traduire, et se retrouvent avec "kritisieren" en allemand. et ça ne les dérange absolument pas. Moi non plus: je peux me permettre de ne pas leur mettre de point sur les phrases qui ne répondent plus à la consigne...

Heureusement, il y a aussi des élèves qui font leur possible avec leurs moyens. Parfois, cela donne de très jolies choses. Et puis il y a ceux (celles) qui ornent leur copie de manière sympathique:

J'apprécie aussi beaucoup les copies des élèves venus d'Afrique. Ils ont une écriture qui me rappelle celle de mon grand-père, et une façon particulière de présenter leurs exercices, en reprenant la consigne:

Avec les cours qui alternent une semaine sur deux (pour les élèves: les profs sont là tout le temps, eux, je le rappelle), j'ai beaucoup de copies, parce que c'est le seul moyen de s'assurer que les élèves "en distanciel" travaillent aussi. Certains considèrent ces semaines à la maison comme des vacances, d'autres envoient des messages pour se faire préciser les consignes, ou parce qu'ils ne trouvent pas les documents. Sur la page p e a r l t r e e s du lycée, mon nombre de fans augmente régulièrement...

Libellés : corona, école

Rédigé par Bismarck @ 6:25 PM