La folle journée
(8 novembre)6.40. Le réveil sonne. Ou plutôt, le radio-réveil se met en marche, un peu trop fort. Je m'accorde cinq minutes avant de passer dans la salle de bain me débarbouiller et m'habiller.
Je prends mon petit déjeuner, je réveille les enfants. Le P'tit mousse est trempé, et le pipioli a aussi frappé chez les plus grands. Ils prennent leur petit déjeuner puis vont s'habiller. On défait les draps du lit mouillé pendant que je coupe le jambon en tous petits morceaux dans la gamelle du petit dernier.
Les chattes réclament leurs croquettes. Je change le P'tit Mousse et j'ajoute son linge mouillé au tas qui attend en haut de l'escalier.
8.00. Aufbruch. J'emmène les grands à la garderie, puis je dépose le petit chez sa nounou, en la priant humblement de bien vouloir le garder plus longtemps, ce soir.
De retour à la maison, je finis de débarrasser la table, je fais mon lit et dépose les draps à côté de la machine (pas dedans, ça risque de macérer dans la journée). Un dernier petit pipi et puis je file travailler.
9.00-13.00. Je suis en cours, je préviens les quatrième que je vais être obligée d'abréger la rencontre avec les parents prévue le soir, faute d'horaires extensibles à la garderie de mes enfants.
13.00. Cantine (terrine de poisson, escalope forestière et légumes, fromage et glace).
Encore un petit détour par les toilettes avant de changer d'établissement.
Là-bas, je vérifie que le lecteur CD fonctionne en salle des profs. En classe, il ne marchera pas; vraisemblablement un problème avec les prises à cause des travaux qui ont lieu juste à côté. Je signale la difficulté que j'ai à faire de la compréhension de l'orale dans ces conditions avant de repartir vers le premier collège.
16.50. J'ai le temps de me faire un petit thé avant de rencontrer les premiers parents. Ils sont à l'heure; et ceux du dernier rendez-vous viennent plus tôt, profitant d'un creux. Mais il y en a deux que je ne verrai pas...
18.10. Je remballe mes affaires, et je rappelle mon problème à la collègue qui reçoit dans la même salle que moi. Le principal est aussi au courant, je ne file donc pas vraiment à l'anglaise.
Je n'aime pas rouler de nuit. C'est la période de l'année la pire, pour ça.
18.35. J'arrive à la garderie (qui ferme dans dix minutes). Mes enfants ne sont pas tout à fait les derniers, mais ceux qui restent partiront juste après, les voitures de leurs parents arrivant à la dépose-minute au moment où nous partons.
Je toque chez la nounou et j'entends un "Maman!" ravi. Le P'tit Mousse se demande où sont ses frères ("Non-non?") et les rejoint dans la voiture("brr"). Je plie la poussette et l'embarque dans le coffre.
Arrivée à la maison (pipi!), je lance la machine à laver, mets de l'eau à bouillir pour les nouilles et supervise les devoirs du Pirate ("des bonbons, dans Le mercredi, je mange des bonbons, tu es sûr que c'est un complément circonstanciel?" "On verra demain qui se trompe", me répond-il).
Je lave la vaisselle du petit déjeuner.
Les enfants ont faim, ils sont fatigués. Numérobis a oublié son livre à la garderie.
19.25. A table! Il ne restera rien pour K., j'ai encore mal calculé mon coup.
Les deux grands se mettent en pyjama pendant que je change le P'tit Mousse. Je le couche (ah, zut, il faut sortir une autre turbulette!) puis remets des draps sur le lit mouillé du matin, et je dis bonne nuit à deux enfants pas fâchés de se coucher.
20.15. Il ne me reste plus qu'à faire la vaisselle et préparer mes cours pour le lendemain...
3 Commentaires:
pfffouh ca me fatigue rien que de lire :-)
on dirai mes journées, la nounou en mois ^^
Des journées comme ça, j'ai l'impression que c'est récurrent chez les femmes mordernes qui bossent, ont des nains et une maison.
autant parfois je les deteste, autant parfois je les aime pour la sensation de devoir accompli qu'elle me procure...
Mais qu'est ce qu'elles sont longues !!
A la veille d'un grand week end, c'est pas mal non ?
Un peu pareil ici .....
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