Debrique-et-deblog

Grève

(21 novembre 2007)

Bon, alors, moi, la grève, je voulais pas la faire.
D'abord, parce que je suis moyennement d'accord avec les revendications n'importe quoi du jour, et en particulier, je suis désolée, mais le pouvoir d'achat des fonctionnaires (en tout cas celui des profs) ne me semble pas si catastrophique que ça, il y a pire.
Ensuite, parce que le mardi, en semaine A, il y a l'assistant qui vient dans mes classes, et les élèves adorent l'assistant. Pourquoi les priver de l'heure authentique de langue qu'ils ont tous les quinze jours? (D'autant, que pour moi, ça ne changeait pas de la grève, puisque c'est l'assistant qui fait cours à ma place...)
Seulement, mardi matin, c'est mon réveil qui a fait grève. Ou plutôt, j'ai constaté à 6h 36 que le radio-réveil ne s'était pas mis en marche 6 minutes plus tôt, conformément à sa programmation. Numérobis en a rajouté en décidant que "non", il ne voulait pas quitter sa turbulette, mais bien rester au "dodo". Son frère étant venu faire diversion pour que je puisse quand même le changer, il a ensuite refusé de mettre son "anteau", et tenté de repartir en direction du lit.
Tout ceci ne m'a pas empêchée d'être à l'heure chez Nounou puis au lycée, où j'ai même eu le temps de faire mes photocopies.
Elles n'ont servi à rien.
Quelques élèves bloquaient le lycée, les valeureux qui se sont déplacés n'ont pas réussi à rentrer. Mais au moins, j'ai pu discuter avec les collègues...
Du coup, je n'avais aucune envie d'aller travailler dans l'autre établissement, l'après-midi, et je suis restée bien tranquillement chez moi. Sans autre motivation que la paresse et l'obligation de contacter l'assurance pour pouvoir aller chercher la nouvelle voiture.
Quand je vous disais que c'était une grève fourre-tout!

Libellés : école, service public

Rédigé par Bismarck @ 2:09 PM