C'est le bazar
(30 juin)
C'est le bazar dans la haie qui entoure mon jardin.
Sur une grande partie, elle est constituée essentiellement de buis. Ailleurs il y a d'autres arbustes, mais ils sont minoritaires. Au bout, un laurier (sauce).
J'avais déjà remarqué les ronces qui foisonnent, et dont je serais bien en peine d'arracher le pied, qu'il faudrait déjà arriver à localiser dans le fouillis. Je ne vous parle pas du liseron, c'est désespéré.
Je savais aussi qu'ici et là, un gland tombé du chêne d'en face avait réussi à percer et à pousser. Là encore, difficile d'arracher un pied déjà bien enraciné: certains troncs font déjà trois ou quatre centimètres de diamètre. Les branches se font couper chaque fois que la haie est taillée, mais les chênes restent.
Et un matin, je suis tombée là-dessus:
Vous voyez bien, en bas à droite, des feuilles de chêne. Mais en haut à gauche ce sont... des feuilles de laurier-sauce, il a suffit de les couper pour que l'odeur vienne le confirmer. Je n'ai pas cherhcé le pied, parce qu'à cet endroit, il y a aussi, au ras du sol, de petits fraisiers qui sont en train de donner quelques fruits; quand il n'y aura plus de fraises, j'approfondirai peut-être mon enquête.
Mais en tout cas, je sais qu'il vaut mieux éviter les haies de buis. C'est touffu et ça dissimule des plantules qu'on préfèrerait ne pas voir pousser là. Je n'aime pas l'odeur des fleurs, qui sont quasi invisibles. Ca ne donne pas de fruit. Quel intérêt, vraiment? Voilà un critère de recherche pour le jour où je me déciderai à retenter l'aventure de la propriété.
(Non, la haie n'est pas taillée. D'abord, je crois qu'un règlement communal interdit la taille des haies entre avril et août, rapport aux petits oiseaux. Et ensuite, ça fait un refuge et ça donne un peu de fraîcheur à tout un tas de petites bestioles; celles qui n'ont pas peur de Gribouille, en tout cas.)
7 Commentaires:
Juste avant d'ouvrir l'ordi je rentre du jardin (je n'aime pas jardiner, je fais le minimum) mais je déteste tout ce qui pique et je viens de dénicher le pied d'une ronce une grosse saloperie de ronce bien piquante j'ai réussi après bien des efforts à déterrer environ un mètre de cette saloperie de ronce bien piquante que je déteste mais j'ai dû me battre une bonne heure, je suis très fier de moi je vais peut être me faire imprimer un tee-shirt avec l'inscription "je viens de déterrer une mètre d'une saloperie de ronce bien piquante que je déteste"
Bleck
C'est un bel exploit, effectivement
Certains humains aiment les haies de buis parce que ce dernier est « sempervirens »; d'autres humains aiment pratiquer l'art topiaire. Aujourd'hui, je découvre une nouvelle variété d'humains. Elle n'est pas belle la vie?
🙂
Ah, et comment qualifier cette nouvelle variété d'humains, Mme Chapeau?
On pourrait les appeler des humains qui nous conseillent d'éviter les haies de buis.
🙂
Il y a des années de ça, nous avions acheté un terrain à Belle-Île pour y camper. Il y avait environ un hectare de bois et le reste était envahi de ronces. On avait bien débroussaillé mais ces cochonneries repoussent plus vite que leur ombre.
Alors on avait embauché les enfants (deux fils et une nièce) qui chacun percevait un franc de l'époque à chaque fois qu'ils venaient à bout d'une racine. Le soir, on comptait les pieds des trois tas (qui étaient brûlés ensuite). Les garçons sont vite devenus riches. Dépitée, la nièce mollassonne piquait en douce les pieds de ronce des garçons. Néanmoins, ça reste pour eux un chouette souvenir.
(Il ne s'agissait pas de travaux forcés, hein, les enfants faisaient ça quand ils en avaient envie mais au terme d'un mois, toutes les ronces avaient disparu).
J'ajoute que je rêvais de buis depuis toute petite (j'avais effectivement vu des topiaires). J'en ai donc planté une dizaine de pieds de 10 cm de hauteur environ. Ils ont végété durant des années et depuis trois ans on ne peut plus arrêter leur croissance. En matière de végétaux, c'est toujours la surprise...
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