Trente-sixième semaine
(1er juillet)Non, ceci n'est pas un article sur une fin de grossesse.
Si tu cherches un "tutoriel tondre derriere la tete", tu n'es pas vraiment à ta place non plus. Néanmoins, c'est une technique que je recommande en cas d'invasion de petites bêtes.
Bref.
Je voulais vous parler de la fameuse 36ème semaine de cours. Celle pour laquelle
Donc, la 36ème semaine, c'est maintenant. Après le brevet des collèges. Oui, bien sûr, c'est logique, tu fermes les établissements pendant trois ou quatre jours (ça dépend si le collège fait passer des candidats libres ou pas), et puis, alors que les conseils de classe ont eu lieu depuis lurette, tu demandes aux élèves de revenir. Et pour les motiver, eux et leurs familles, les collèges de l'académie ont été priés de programmer des activités pédagogiques, pour cette semaine.
La lettre du recteur (illisible, la photo n'est pas bonne) en atteste:
Les principaux du Morbihan ont fait remarquer que oui, eux ils voulaient bien, mais il n'y aurait pas de transports scolaires. Car une partie du problème est bien là: cette semaine, les transports tournent (pratiquement) à vide. Il faut dire qu'ils ont conservés leurs horaires habituels. J'ai cru rêver en voyant les cars quitter le collège du Pirate vendredi à 17 heures: il n'y avait évidemment aucun élève à ramener, l'épreuve d'histoire-géo du brevet (la dernière) ayant eu lieu le matin.
Le collège du Pirate, parlons-en: ils ont fermé la cantine et interdit les pique-niques. Il n'y a pas d'accueil des enfants sur l'heure de midi. 80% des élèves étant demi-pensionnaires, c'est carrément dissuasif, comme mesure. Les parents ne vont certainement pas faire des aller-retours pour que leur rejeton puisse manger. En tout cas, nous avons dit que notre fils n'irait pas au collège cette semaine. Il paraît aussi qu'il y a un chef d'établissement qui a officiellement fermé le sien. Il se fiche bien de la colère du recteur, puisqu'il part à la retraite.
Quant à nous, nous avons répondu que, dans la mesure du possible, les emplois du temps habituels seraient maintenus. Et ce ne sont pas les profs de maths, de français ou d'histoire-géo, partis en correction, qui manquent le plus. Ce sont les élèves. Ils sont une cinquantaine en tout, soit de quoi faire deux classes, alors qu'habituellement, il y en a 11. Le prof de physique leur fait faire des fusées à eau (c'est pédagogique, on parle pression), la collègue de breton leur dicte des textes (c'est répulsif), d'autres les installent devant un film, avec une plus ou moins grande indulgence vis à vis de l'adéquation avec le programme.
Je ne sais pas s'il est envisageable de repousser les épreuves du brevet d'une semaine (les profs corrigeraient sur leur temps de vacances, mais après-tout, c'est ce qui se fait au lycée pour le bac), ou s'il faudrait carrément l'avancer d'un mois pour que les semaines de cours qui suivent le brevet aient plus de sens (sauf que, du coup, il serait encore plus compliqué de terminer le programme). Mais en tout cas, il me semble urgent de mettre fin à cette hypocrisie de dernière semaine, quand les radios de services public clament haut et fort que les grandes vacances ont commencé. (C'est bizarre, ces feignasses de profs, qui sont pourtant toujours en vacances, ne sont le sont pas encore, eux!)
Libellés : école, humeur, service public
1 Commentaires:
Dans le collège de Grand Mec N°3, les profs, not. de sport occupent ceux qui sont là, pas bien nombreux ... Oui, il faudrait mettre fin à cette hypocrisie.
Bonne fin de semaine et bonnes vacances !
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