Je vis "local"
(5 juin 2013)Cette façon de faire a dû commencer à Fréjus, quand je me suis mise à acheter des confitures produites par l'amie d'une collègue, et que j'ai découvert au marché (ah, le marché de Fréjus!) un apiculteur.
En arrivant en Bretagne, je ne connaissais pas de réseau, mais K. et moi nous sommes très vite rendu compte qu'on pouvait se procurer du beurre d'une ferme voisine (vendu en grande surface). Et je n'achetais déjà presque plus de confitures, puisque cela fait quelques années que je les confectionne moi-même (la nouvelle fraise-rhubarbe est un délice).
Et puis j'ai découvert qu'un couple de parents d'élèves est apiculteur, et je me suis habituée à acheter leur miel au supermarché. Sauf que cet hiver, la saison passée ayant été mauvaise, ils n'avaient plus de miel à vendre. Alors j'étais un peu désemparée, la boutique bio ne proposant que du miel du Sud de la France ou de l'étranger. Une fois, j'ai acheté en grande surface du miel de lavande; et le Pirate m'a fait remarquer qu'il était mis en pot dans l'Est. En voilà un voyage ridicule! Heureusement, le magasin agricole propose, lui, du miel de blé noir d'un producteur quimpérois, ce qui m'a permis de relocaliser. Et puis ça y est, les possesseurs de ruches ont procédé à la récolte de printemps, et le "miel" crémeux" est arrivé dans les rayons.
C'est avec bonheur que nous avons vu ouvrir une boutique verte, vendant des légumes et fruits de petits producteurs locaux plus ou moins labellisés bio. Je crois que le papa de M., et en tout cas son copain qui fait des fraises et des framboises (et aussi un peu de rhubarbe) sont de cette aventure, et il y a aussi le nouveau fromager qui vend des yaourts à l'unité. A part ça, pas grand chose, sauf du sucre ou de la farine en vrac, et quelques excellents thés vendus là en plus pour éviter aux amateurs de bio de se rendre jusqu'à la préfecture.
Et puis il y les gâteaux, ceux qui sont pleins de sucre et d'huile de palme, mais je peux faire semblant de l'ignorer parce que j'en achète au magasin de l'usine d'à côté, celle qui envoie dans les airs de délicieuses odeurs fruitées quand on va faire les courses (un supplice!), et qu'au magasin d'usine, on a juste le cellophane autour des gâteaux, et pas l'emballage en carton avec la marque et la composition. Et c'est fou ce que ça coûte cher, ce morceau de carton...
Pour les vêtements, les meubles et le reste, j'avoue qu'il me paraît beaucoup plus compliqué de consommer local. Et plus cher, malheureusement, aussi...
3 Commentaires:
C'est intéressant, je viens d'écrire un post qui parle justement de ces petites choses qu'on peut faire au quotidien pour aider la planète :)
Tiens, je l'ai raté et ne le retrouve pas... Je suis vraiment loin de la toile, en ce moment!
Moi je consomme local aussi quand c'est possible.
J'ai une sorte de ferme qui regroupe des producteurs locaux.. J'y trouve donc légumes (genre les tomates du paysan du coin et la salade où l'agriculteur te propose de venir la couper avec lui un matin), viande (aaaaaaaah, la viande de l'aubrac tu pleures en la mangeant)...fruits, miel....
en revanche, le reste c'est toujours en grande surface (non, je ne fais toujours pas ma lessive !)
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