Piquée

(2 décembre 2009)

Si vous voulez mon avis, la raison pour laquelle la campagne de vaccination a démarré si lentement, dans les centres, c'est tout bêtement parce que les gens n'avaient pas reçu leur bon. Mon Papa, fraîchement reconnu comme diabétique, attend toujours le sien, par exemple.
Le mien est arrivé en toute fin de semaine dernière. Je comptais aller me faire vacciner lundi (je vous rappelle que je cumule les facteurs de risque: grobidon et antécédent -récent- de pneumopathie à pneumocoque). Sauf que lundi, la maîtresse de Numérobis était malade, et que j'ai dû garder mon fils. D'ailleurs, la pauvre, si ça se trouve, elle a la grippe: elle sera aussi absente jeudi (et vendredi, mais là ce n'est pas mon problème, le vendredi, elle travaille dans une autre classe). Je pensais que c'était dommage, parce que lundi, il faisait moche, et que d'habitude, quand il pleut, les gens d'ici ne sortent guère.
Donc je me suis déplacée mardi, jusque dans cette commune annexe où se situe le centre de vaccination. Parce que, en centre-ville, les salles doivent rester disponibles pour les festivités de Noël. Et puis, au centre, il n'y a pas de place pour se garer... Là, il y avait tout plein de panneaux indicateurs pour ne pas rater le centre de vaccination, devant lequel il y a un petit espace pour stationner. Une fois que les soignants sont arrivés, ce parking est à moitié rempli, mais mardi matin, il y avait quand même encore de la place pour ma voiture. Et seulement quatre ou cinq personnes devant moi. Alors j'ai rempli le petit questionnaire et vu rapidement le médecin, ce qui m'a permis de passer devant un couple venant se faire vacciner pour ne pas contaminer leur tout petit bout (4 mois) et refusant les adjuvants, ce qui leur a valu une très longue discussion avec leur médecin sur le principe de la vaccination. A peine le temps d'entendre les élèves-infirmières expliquer que la veille, c'était la cohue, qu'il y a avait deux heures de queue (sous la pluie?), et c'était mon tour de me faire piquer, par une infirmière qui m'a parue un peu vieille mais qui ne m'a pas fait mal du tout. Et voilà. C'était aussi simple que ça.
Pour faire vacciner mes enfants, en revanche, ça risque d'être un peu plus compliqué. C'est bien beau d'envoyer les primaires et maternelles dans les centres de vaccination, mais ceux-ci sont justement ouverts... aux horaires scolaires. Certes, il reste le mercredi, mais les mamans qui travaillent, elles font comment? Notre centre est fermé le samedi, et le mercredi, j'ai payé le centre aéré jusqu'à la fin décembre. Alors quoi? Faire sécher l'école à mes enfants pour les emmener se faire vacciner? Là, il me semble qu'il y a un truc qui n'a pas été correctement pensé. Mais c'est vrai que, depuis le début, le gouvernement part du principe qu'il y a toujours quelqu'un de disponible pour garder les enfants (comment font les parents dont les enfants sont scolarisés dans l'une des 100 classes actuellement fermées dans le département?).

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2 Commentaires:

At 5:55 PM, Blogger LiliLajeunebergere a bien voulu donner son avis...

Oui effectivement, les choses n'ont pas été sérieusement pensées!

Ici pas de casse-tête, aucun de nous ne se fera vacciner...

 
At 9:16 AM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Pourtant, entre les problèmes de reins et le nourrisson, vous présentez quelques cas possibles de complications...
Pour le Pirate, la question n'est plus d'actualité: il A la grippe. enfin, une grippe, en tout cas.

 

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