Philosophie
(11 juin)Je ne connais rien de plus ennuyeux que la surveillance des épreuves du baccalauréat. Je rappelle que ladite surveillance doit être "active", c'est-à-dire que les surveillants sont censés ne rien faire d'autre, pendant quatre heures, que regarder les candidats et déambuler dans la salle. Une fois les convocations et pièces d'identité vérifiées, le temps s'écoule lentement. Très lentement. Jusqu'à ce que l'équipe des remplaçants prenne la relève, pas plus de dix minutes. Pause décevante, d'ailleurs. Les rares personnes que l'on croise dans les couloirs n'osent pas parler, de peur de déranger les candidats. La règle monacale s'impose. Et puis retour dans la salle, où il n'y a même pas un sujet à lire, la salle est pleine, il n'y avait pas de sujet supplémentaire. Et lire par-dessus l'épaule d'un candidat, ça ne se fait pas. Trois ou quatre réservistes proposent encore leurs services, normal, c'est le rez-de-chaussée, ils passent tous devant la salle. Mais non merci, on vient de sortir, ce sera pour plus tard. Le premier candidat s'échappe, après à peine deux heures d'épreuve. Bien sûr, en S, il ne compte pas sur la philo. D'autres sortent d'autres salles, la porte du bâtiment claque bruyamment jusqu'à ce que quelqu'un ait l'idée de la bloquer.
J'ai bien fait d'apporter un livre, quand même.
Libellés : école
1 Commentaires:
c'est pas le bac mais chez moi aussi c'est la saison des surveillances : ce matin 1 seul étudiant à surveiller, j'ai lu tranquille pendant 3 heures (en évitant de rire à voix haute quand c'était drole, et malheureusement Malika Ferdjoukh c'est souvent drôle)
et à mon antépénultieme surveillance j'avais 0 étudiant mais je suis resté à lire au cas où il arriverait en retard (ils ont le droit 1 heure de retard...)
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