Il ne faut quand même pas nous prendre pour des cruches
(24 janvier)
Que les élèves sèchent, ça s'est toujours fait. Qu'ils essaient de faire croire à une erreur du professeur en faisant l'appel, c'est de bonne guerre.
Mais il ne faut pas exagérer, quand même.
T. est en terminale, et s'est absenté tout un après-midi. Trois professeurs l'ont coché absent. Il n'en démord pas: il était là. Qu'un·e collègue se trompe, peut-être; mais trois? D'autant que l'une d'elle, à cause d'un incident qui s'est produit avec le voisin habituel de T., se souvient très bien que le jeune homme n'était pas à sa place, ce jour-là.
G. n'est jamais là à huit heures, c'est trop tôt pour elle. Dans son groupe, il n'y a que 7 élèves. Et cela n'empêche pas G. de prétendre que je me suis trompée, elle était bien là au dernier cours, à huit heures. Sauf qu'au dernier cours, il n'y avait que 3 élèves présentes (oui, que des filles), les autres étant malades. Je ne sais pas où était G., mais je suis sûre d'une chose: elle ne faisait pas partie des trois élèves présentes.
2 Commentaires:
Si ça peut vous consoler, moi, je ne vous prends pas pour une cruche. Courage.
Ne pas aller en cours (parfois) tricher (parfois) me semble plutôt "normal" de l'ordre de l'attitude saine, maintenant ne pas assumer son trip' c'est assurer sa faiblesse, être sans envergure. Tu joues, parfois tu gagnes souvent tu perds, ça me semble être une assez bonne école de la vie.
(je m'associe à la déclaration de Madame Chapeau "ah non ! nous ne te prenons pas pour une cruche, ah ça non)
Bleck
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