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Au four!

 (21 avril)

Il y a pratiquement quatre semaines, ma table de cuisson a rendu l'âme, dans un inquiétant bruit de petites explosions et en faisant sauter les plombs. J'ai bien tenté de n'utiliser que les petits feux, mais le disjoncteur a sauté à son tour.

Le riz a terminé sa cuisson dans l'eau qui refroidissait.

Le lendemain, je me suis rendue à l'agence de location pour signaler le problème. L'agence princicipale a rappelé dans la foulée, mais je n'ai pas entendu mon téléphone, et ils n'ont pas laissé de message.

Il leur a fallu deux jours pour me recontacter. Ils avaient besoin des dimensions de la plaque. Ou plutôt, de celles du trou pour l'encastrement.

Sauf que je ne suis jamais arrivée à démonter le tiroir pour accéder à cette découpe. J'ai attendu que le P'tit Mousse soit là, et nous nous sommes contorsionnés, entre les tiroirs et le plan de travail, pour réussir à déterminer des mesures. Que j'ai envoyées à l'agence.

Une semaine plus tard, on m'a demandé de remesurer, parce que mes dimensions ne correspondaient pas au standard. A 1 cm près. Alors oui, je m'étais trompée, n'étant pas dans des conditions optimales pour effectuer la mesure. Mais est-ce qu'ils n'auraient pas pu s'en douter, puisque toutes les tables de cuisson du marché avaient les mêmes dimensions d'encastrement?

Et cela faisait déjà près de deux semaines que je n'avais plus de plaques de cuisson, et que donc, j'avais le choix entre manger froid,  avoir recours à Bol Inno et consorts, ou cuire (ou faire réchauffer) au four.

Notez que, les légumes au four, ça peut être très bon.

Numérobis, qui habituellement n'aime pas les carottes (sauf râpées), a trouvé que celles que j'avais enduites d'un mélange d'huile et de cumin avant de leur faire subir ce type de cuisson étaient bonnes, pour une fois.

En dehors du cumin, j'ai aussi testé le thym et le miel (en association), et le paprika.

Mais la cuisson est longue, et puis on finit par se lasser.

Certes, les nouilles japonaises, qui gonflent hors du feu après que l'eau a bouilli, sont une alternative, et on peut toujours faire de la semoule, mais je commençais à être impatiente de retrouver des feux pour mes casseroles.

Alors, les vacances arrivant, j'ai signalé que je serai là tous les jours, pour la livraison.

Mais il n'y avait pas de créneau disponible avant...

aujourd'hui.

Et ça y est, j'ai enfin été livrée!

Les employés du contrat de confiance n'ont pas réussi plus que moi à démonter le tiroir, mais ils ont tout de même pu installer la nouvelle table de cuisson.

Je vais pouvoir faire cuire du riz, et des tas d'autres trucs, et utiliser le panier vapeur pour les légumes.

(J'ai quand même découvert, dans un livre emprunté à la médiathèque, une recette intéressante pour faire des boulettes de boeuf au four.)

Libellés : cuisine, humeur, maison

Rédigé par Bismarck @ 6:36 PM