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Conceptuel

 (26 novembre)

Il semblerait que mon emploi du temps, partagé entre deux établissements, ait été construit selon quelques concepts. Par exemple, il respecte l'énoncé "terminer de plus en plus tôt", si l'on fait abstraction du mercredi.

Mais il respecte surtout une loi assez étrange, et qui occasionne des "trous" et des changements rapides. Je n'ai jamais cours entre 10 h et midi dans l'établissment du bas de la côte. Je peux y commencer à 8 h ou à 9 h du matin, et assurer une ou deux heures de cours.

(J'arrive parmi les premiers, le lundi.)

Mais à 10 h au plus tard, je suis en pause jusqu'à midi ou 13 h. Enfin, en pause, pas le mardi... je l'ai déjà raconté. Et je ne me lasse pas de ce petit chemin à travers bois.

Cette semaine, il est jonché des branches mortes arrachées par le vent, mais encore tout à fait praticable. Et il reste juste assez de feuilles caduques pour obtenir de très jolis effets lumineux.

L'adjoint du haut de la côte, à qui je me plaignais (modérement, et pour la forme) de cet aller-retour, m'a répondu que cette affectation sur deux établissements si proches était à la fois une chance et une malchance, puisqu'elle avait permis aux responsables des emplois du temps de s'autoriser ce partage.

Le plus gênant, dans cette affaire, c'est qu'à force d'aller de l'un à l'autre des lycées, je ne sais plus trop où j'en suis au moment de taper mon identifiant et mon mot de passe de connexion sur les différents ordinateurs.

Le mardi, en plus de l'exercice physique, je fais donc également fonctionner ma mémoire. Qui a dit que l'Education nationale ne se souciait pas de la santé de ses agents?

Libellés : école, régions

Rédigé par Bismarck @ 9:17 PM