Faut-il obéir?

(2 avril)

En ce moment, c'est le bac blanc. Comme je pense au futur de mes élèves, je surveille vaillamment, et je ne ferai donc pas grève jeudi. Mais ce n'est pas l'envie qui me manque, et je suis absolument solidaire de la maîtresse du P'tit Mousse, qui, elle, protestera contre le rapprochement (j'euphémise) entre les écoles primaires et les collèges...
bref
Bac blanc. En dehors des imbéciles qui, bien qu'on leur ait dit en début d'épreuve de ne mettre que leur numéro de candidat sur la copie, ont cru bon de remplir bien comifô les deux parties de l'en-tête, nom et prénom compris, ou qui ont mis le numéro de leur salle au lieu de leur numéro d'anonymat, il y a une ou deux copies bien identifiables. Etant le seul professeur de Teuton dans mon lycée, c'est moi qui corrige mes élèves (t'as pensé à ça, dis, Jean-Mi, pour ton contrôle continu au sein des établissements, dans le nouveau bac?); et je reconnais donc un certain nombre d'écritures.
J'aime beaucoup celle-ci:
(copie antérieure, de compréhension orale)
C'est celle d'un élève arrivé d'Afrique il y a deux ans, et je trouve qu'il écrit comme mon grand-père (ou ma grand-mère).

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