L'art de la tonte
(26 juillet. Oh, c'est la Sainte Anne!)Il y a quelques années, ma mère c'est avisée qu'elle possédait deux tondeuses (à cheveux) et qu'il ne lui restait plus qu'un seul homme à la maison. Comme moi, j'en avais déjà trois, elle m'a proposé de prendre l'un des engins afin d'économiser quelques coupes chez le coiffeur.
A dire vrai, je n'ai jamais proposé à K. de massacrer ses cheveux. Mais je me suis déjà entraînée sur la tête des enfants. Comme ils n'ont jamais été, ni les uns ni les autres, chez le coiffeur avant d'entrer à l'école, ils ont l'habitude d'être coiffés n'importe comment (d'ailleurs, ils ne connaissent pas non plus le coup de peigne matinal). En général, pourtant, je préfère les emmener chez un professionnel, histoire d'éviter coupes asymétriques ou escaliers.
Mais quand vient l'été, les choses changent. En cette saison, les enfants restent dans le cadre familial et la coupe a moins besoin d'être parfaite. Cette année, elle a surtout besoin d'être courte. Et quand, la veille du départ en camp du Pirate, le coiffeur déclare qu'il n'a plus de place, il faut bien que la tondeuse entre en jeu. A dix ans, mon fils commence à avoir des exigences, et ne voulait que je coupe trop le dessus (pour cacher la cicatrice du front?). Il s'est donc retrouvé avec une chevelure un peu étrange, tondue derrière et plus longue dessus, façon années 30.
Cette semaine, Numérobis a préféré se faire tondre entièrement (oh, ça va, j'ai pris la hauteur de coupe la plus haute, sauf sur la nuque). Il n'y a que le P'tit Mousse qui conserve un peu de longueur, mais il ira chez le coiffeur à la rentrée avec le Pirate (au moins).
1 Commentaires:
Aaaaaaaahhhhhhhh, ça me rappelle les coupes cauchemardesques que ma mère nous faisait... jusqu'à 15-16 ans!!! Pas merci ;)
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