Chère Madame Delabannière
(19 juin)Ouais, toi la grognasse du ministère qui vient de me refuser une mise à disposition sous prétexte que je suis hors-délai.
Je ne suis pas sûre que tu aies bien lu ma lettre et compris mon problème.
Dans ma lettre, datée du 25 mai, je t'écrivais pourtant que "je viens d'apprendre" la mutation prochaine de mon époux, et que donc, comment dire, si sa procédure de recrutement a eu lieu en avril, je ne vois pas comment j'aurais pu demander à bouger avant le 20 mars.
Déjà. Bon.
Ensuite, je t'ai pourtant bien expliqué qu'il part dans le Finistère, et que moi je suis dans le Var. Je ne sais pas si tu as regardé une carte de France, les horaires de la Est-ceN:c'estF et les tarifs de RFrance, mais enfin, comment dire, c'est loin, quoi, et le déplacement d'un point à l'autre pas tout-à-fait aussi facile qu'un aller-retour Paris-Lille. Ou même Paris-Londres.
Enfin, je t'ai bien marqué aussi que nous avons deux jeunes enfants. Et je ne pense pas que tu seras disponible pour les conduire à l'école les jours où je commencerai à 8 heures (alors que la garderie ouvre à 7h 45 et que mon lycée est à 30 km de leurs écoles).
Quoique.
Apparemment, tu ne travailles pas beaucoup, toi. J'ai essayé de t'appeler tout mercredi, mais tu as probablement des enfants que tu gardes, ce jour-là, après tout je fais pareil, c'est humain. Mais le jeudi matin et le vendredi après-midi, tu ne réponds pas non plus au téléphone.
En fait, ce n'est pas une mise à disposition, que j'aurais dû demander. C'est un détachement auprès du ministère. Avec les week-ends que vous avez, j'aurais vu mon mari au moins quatre jours par semaine, l'an prochain.
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5 Commentaires:
Bah il te reste à demander un faux congé maladie de complaisance...
Non mais les administrations, je vous jure. :/
J'espère que vous trouverez une solution viable ^^'
La vache, qu'allez vous faire? Le grand écart?
On s'engage sur un grand écart, au moins pour le premier trimestre. Après, je demanderai peut-être une disponibilité (à laquelle j'ai droit, sans discussion), ce qui veut dire: perte de poste, de salaire, et tutti quanti.
Pour le congé maladie, c'est ballot, mais comme j'en ai déjà mangé deux mois cet hiver, il ne m'en reste qu'un à plein traitement, ensuite, je passerai à demi-salaire.
Et ben, dites donc... Ca fera déjà moins loin que Oman/Douai... (oui, genre je positive) Mais ça craint du boudin, vot' truc... J'espère que vous trouverez une solution...
Ah tiens, merci de me rappeler Oman. Sauf qu'à l'époque, il n'y avait pas d'enfants, ce qui simplifiait drôlement mon organisation.
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