Il ne me mordra pas
(11 octobre)Non, Numérobis ne me mordra pas le sein. Même s'il aura très bientôt une dent (sisi: fesses rouges + protubérance sur la gencive, on attend la dent). D'abord, parce que, quand un bébé tète, sa langue recouvre la gencive inférieure. Donc, à la rigueur, il se gratte la langue, mais il ne mord pas. Ensuite, parce que je crois bien qu'il va falloir le sevrer.
Depuis quelques temps, il souffle dans le sein, détourne la tête, et n'a pas l'air de franchement manger. Et puis, ce matin et avant-hier soir, il a fallu recourir au biberon. Monsieur ne voulait pas du sein, ou bien il n'avait plus rien à boire, là-dedans. D'ailleurs, j'ai essayé ce matin un de mes soutien-gorge d'avant, il me va. La laiterie est donc sur le point de mettre la clef sous la porte.
C'est dommage, je voulais continuer jusqu'à 6 mois. Mais bon, quand on ne peut plus, on ne peut plus. Et puis, il a déjà été allaité un mois de plus que son grand frère.
J'aurais dû, sans doute, tirer mon lait au lycée. Mais j'ai du mal, avec cet engin, et je n'aurais réussi, de toute façon, qu'à fournir un biberon par jour (il en fallait trois, au début de l'année scolaire). Sans regrets, donc.
Mais quand même un peu.
Rédigé par Bismarck @ 10:12 AM
3 Commentaires:
si tu as des regrets, téléphone à une conseillere en allaitement, y a pas de fatalité dans ce domaine.
je renchéris à ce qui dit tirui...
et je comprends tellement tes regrets ! le tire-lait est de service 2x par jour au bureau, mais je sens bien que ce n'est plus pareil, et que poussinette n'Est plus aussi attentive...
(en même temps, hein, ils grandissent, ces enfants, il leur faut aussi autre chose, rien là que de très normal)
Beh en fait, non, je n'ai pas tellement de regrets. Ca me paraît même plus facile de donner le biberon... Mais bon, symboliquement, je continue encore cette semaine, voir si je tiens jusqu'aux vacances pour essayer de relancer. Ce serait bête d'arrêter en pleine "semaine mondiale de l'allaitement" (je ne savais même pas que ça existait, comme quoi, il y a encore du chemin à parcourir, en France").
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