Poubelle
(27 septembre)Quelle honte, quelle horreur! Et quelle frayeur, a posteriori...
Hier soir, au moment de quitter le lycée, il m'a semblé que ma voiture faisait un curieux bruit. Et pour cause: un des pneus était à plat. Aucune malveillance de la part d'un élève. Non, une grosse négligence des propriétaires de la voiture. Le pneu était à plat, parce que le caoutchouc était dans un état pitoyable et que la chambre à air avait dû souffrir. Autant dire que j'ai eu de la chance qu'elle rende l'âme sur le parking plutôt que sur la route.
Mais le plus embêtant, dans cette histoire, c'est que je savais qu'il manquait un des éléments fondamentaux pour changer la roue, K. ne m'ayant pas rendu l'intégralité de mon bien la fois où il avait emprunté mon cric. Il fallait donc trouver un propriétaire de Jumeau-go pour me dépanner. Ce qui fut fait, fort heureusement, une grande partie des collègues terminant plus tard que moi. Deux âmes secourables se sont aussi sali les mains pour m'aider. Même si, théoriquement, je sais comment on change une roue.
L'une de ces bonnes âmes, ayant jeté par mégarde un oeil dans mon coffre, le récupéra aussitôt, tant cet endroit était mal rangé. Dans mon coffre, il y avait: des bottes (pointure 44), des sacs pour les course, un set de plage (éparpillé), une couverture (pliée), un pantalon de pluie (taille XL), du sable en vrac et du terreau en sac. Et puis des emballages vides.
Sur le chemin du retour, tout en espérant que l'autre pneu ne me lâche pas, et en priant pour ne pas arriver trop en retard chez la nounou, j'ai décidé de faire quelque chose. Quand même. Il était temps d'agir.
Spidie a donc pris ma voiture en charge ce matin. Tant qu'à démonter les roues, je lui ai dit de faire ce qu'il fallait pour les freins. Et il fallait: changer les plaquettes, évidemment; mais aussi les disques; et surtout, trouver la fixation de plaquette qui s'était fait la malle. Comme ça. Je me demande comment c'est possible, et ce qui ce serait passé si la plaquette était partie aussi. Je crois que je préfère ne pas le savoir.
Il paraît qu'il faut aussi changer les amortisseurs. Ce n'est pas très étonnant, vu que, à 160 000 km, ma voiture roule toujours avec ses amortisseurs d'origine. Mais pas avec toutes les pièces d'origine non plus, comme le laissait entendre le garagiste. Faut pas exagérer, hein. Je n'ai pas fait grand' chose pour elle l'an dernier, d'accord. Mais elle en est à son deuxième jeu de freins arrières, à sa troisième courroie de distribution et, avec les neufs de ce matin, à son troisième jeu de disques. Sans parler des bougies et de la bobine d'allumage. Ni de la portière passager (la troisième!). Bon, alors les amortisseurs, on va le faire très bientôt, promis, parce que c'est grave aussi, et qu'il y a un contrôle technique dans moins de deux mois.
Quant au coffre, je m'en suis occupée toute seule. J'ai viré les emballages, mis tous les sacs dans un seul, plié le pantalon de pluie en attendant de le rendre à son propriétaire, prévu un contenant pour les affaires de plage. Il n'y a plus qu'à dépoussiérer le tableau de bord, et cette voiture ne fera plus tout à fait ses 10 ans.
Libellés : maison
1 Commentaires:
un jour l'arbre de direction de la minoune de mes parents a cassé, en pleine heure de pointe du soir devant l'opéra à paris.
et dire que j'avais hésité à prendre le périph...
depuis j'ai comme une fixation sur la direction et le contact que je sens dans le volant de toutes les voitures que je conduis !
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