Le retour de la conjugation en folie
Le premier épisode, c'était par là.Si Numérobis maîtrise maintenant à peu près ses conjugaisons, à l'oral comme à l'écrit, c'est au tour du P'tit Mousse de nous régaler avec ses participes irréels.
Le voilà qui explique: "Je sais pas où il est, le gilet que Mam-koz elle m'a offri." (Parce que, comme il dit "ouvri", du verbe ouvrir, il dit "offri", du verbe offrir.) Nous le corrigeons, il poursuit: "Et à Noël, elle m'a off... donné un château." (C'est bien, la capacité d'auto-correction ou la faculté d'utiliser des périphrases, c'est valorisé, au bac. En langue étrangère, en tout cas.)
Mon préféré, c'est quand même le participe du verbe savoir: "Elle avait pas savu." (Ben quoi, vous dites bien "vu", pour le verbe voir, non?)
Ce midi, il nous a rappelé qu'il inventait aussi de précieux imparfaits, comme "tienvait", du verbe tenir (il faut dire qu'on lui refuse "tiendait").
Le français est décidément une langue bien complexe.
4 Commentaires:
Un de mes petits élèves dit "Chsuitais" au lieu de "j'étais" (ben oui, je suis, je suitais ;-) ) ...
J'ai entendu, plus d'une fois, des adultes dire "ils croivent". Et ça ne date pas d'hier !
Béatrice > Oui, "suitais", je connais aussi. C'est assez logique, comme formation de l'imparfait. Comme "faisez" et "disez", c'est un classique enfantin.
Tilia > Dans l'article cité en lien, certaines des formes avaient été produites par mes élèves (lycéens)...
Très mignon :) J'aime aussi cette période-là chez les enfants anglophones, avec les participes passés irréguliers. J'en avais d'ailleurs parlé sur mon blog à une époque, comme je suis linguiste, je trouve ça fascinant.
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