J'fais tout mon make-up au mercurochrome

(17 juin)

Et donc, oui, dimanche, c'était le pestacle de danse, et mon propre fils ne m'a pas reconnue. Alors qu'au début de la première chorégraphie, on ne voyait que moi, debout au centre de l'avant-scène. Bon, moi sans la raie au milieu et avec de l'eye-liner (et quand le trac te fait trembler au moment de l'appliquer, le trait, il finit par être bien large), mais moi quand même, hein. Numérobis et le Pirate m'ont reconnue, eux. Numérobis a même reconnu une petite qu'il croise au centre aéré (oui, parce que les filles avec lesquelles je danse ont toutes l'âge d'être les miennes - amuse-toi à traduire cette phrase en anglais ou en allemand, qu'on rigole).
Moi, quand je vais voir le gala de patinage artistique, je reconnais mes élèves. Des filles que je ne vois que trois heures par semaine, et qui sont maquillées et coiffées à faire peur (au sens propre, puisqu'elles patinaient sur Thriller), mais la chair de ma chair ne me reconnaît pas. Et quand je rentre à la maison, le P'tit Mousse demande: "Qui c'est qui t'a fait comme ça, Maman?"
Passons sur ma pitoyable prestation artistique (j'ai, disons, raccourci les deux chorégraphies où j'apparaissais) pour en venir à un rôle plus gratifiant, celui de "grande" dans les coulisses. On notera que les grandes ados qui sont là depuis des années ne tiennent que très peu ce rôle de soutien et de change rapide auprès des plus petites, occupées qu'elles sont de leur propres affaires. Donc, quand A* saigne du nez, c'est moi qu'on vient trouver. Un saignement de rien du tout, franchement, par rapport à ce que peut faire mon P'tit Mousse. En tout cas, sans danger pour le costume. A* aurait bien pu venir me trouver toute seule, si elle n'avait pas eu la jambe dans le plâtre. Parce que chez nous, pour ne pas frustrer les élèves qui ont répété toute l'année, on fait danser aussi les bras cassés.
Bras-cassé, justement, avait du mal à se souvenir de ce qu'elle devait porter pour faire le nain. Je l'ai donc aidée à se costumer, et, au lieu de l'enguirlander parce qu'elle n'avait pas son bonnet (je suis sûre que c'est une des grandes qui l'avait "emprunté"), je lui ai improvisé un bonnet avec un collant. Il fallait cacher le chouchou blanc de l'autre chorégraphie, et je suis sûre, que, de loin, mon bonnet était parfait, ni vu ni connu je t'embrouille.
Samedi, c'est le P'tit Mousse qui danse pour la kermesse (habillé en breton, ah, zut, il n'aurait pas dû me le dire). Peut-être que je pourrais faire semblant de ne pas le reconnaître?

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3 Commentaires:

At 4:22 PM, Blogger Bellzouzou a bien voulu donner son avis...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

 
At 4:23 PM, Blogger Bellzouzou a bien voulu donner son avis...

... because the girls I dance with are all old enough to be mine , ou quelque chose comme ça.
en allemand, en revanche, j'en suis à chercher comment on dit "les filles", alors... (7 ans d'allemand, quand même, hein)

 
At 9:08 AM, Blogger Bismarck a bien voulu donner son avis...

Certes, mais le problème, c'est que "girls", ce ne sont pas mes enfants...

 

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