Calife à la place du calife
(7 juillet)Bien sûr, j'ai été convoquée pour le bac. Une petite cinquantaine de copies, ce n'est pas bien grave.
Sauf que j'ai eu aussi la surprise, le premier jour des surveillances de l'examen, de trouver dans mon casier un rectificatif de convocation. J'étais promue "président (e) adjoint (e)", ce qui, en réalité, est un véritable cadeau empoisonné.
En effet, le président adjoint doit se rendre plus tôt sur les lieux de la délibération, afin de prendre connaissance des éléments concernant son jury. Le plus souvent, il doit présider lui-même, car les présidents, des universitaires, ne se déplacent pas toujours, et sont, de toute façon, présidents de plusieurs jurys. Il se trouve qu'hier, les deux présidents convoqués étaient là, et que l'un d'eux à dû faire son travail, puisque c'est un des adjoints qui s'est fait porter pâle.
Ensuite, la personne qui a présidé le jury ne peut pas s'enfuir dès la fin des délibérations comme les autres, car il y a des tas de papiers à signer, et puis, il faut organiser l'oral. Je dois dire que j'ai eu la chance d'être convoquée dans un établissement avec un "chef de centre" efficace, bien que confronté à de nouvelles modalités. Et que ce sont les secrétaires qui ont fait le plus gros du travail. Cependant, ce dont je me serai bien passée, c'est de devoir revenir demain pour les oraux. Dans la section pour laquelle je suis convoquée, les langues ont fort peu d'importance (petite note sarcastique: y a-t-il véritablement une filière où les langues ont de l'importance, c'est-à-dire un gros coefficient?), et il est vraisemblable qu'aucun élève ne viendra passer l'oral en allemand. Mais, en temps que vice-présidente, je me dois d'être là, et il faudra délibérer à nouveau sur le sort des pauvres bougres que nous avons convoqués pour l'oral.
Heureusement, j'ai moins d'une heure de route, et il y a des places pour se garer à côté du lycée.
Libellés : école, humeur, service public
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