Coupe-file

(9 mars)

Alors, pour les voyages de province à province, avec enfants, je vous recommande chaudement les petites lignes intérieures. En fait, plus la ligne est petite, genre N(i)CE - R(e)N(ne)S, mieux c'est. Quand l'avion est trop petit pour s'accrocher à une passerelle d'embarquement, il faut y grimper par un escalier, et là, les petites jambes ont besoin d'assistance. Donc, l'hôtesse cherche, en salle d'embarquement, les mamans encombrées de lutins de moins de cinq ans, elle les emmène avant tout le monde, porte éventuellement un sac et aide le gnôme a se hisser dans l'avion. Elle l'aidera aussi à descendre, pour peu qu'on attende bien sagement. Et en prime, il aura eu deux sachets de biscuits lors de la collation.
Et puis, quand on prend la peine de prendre son temps (à quoi bon se lever avant l'arrêt complet de l'appareil, ils veulent descendre en marche, ou quoi?), on arrive au tapis à bagages après tous les autres, mais quand même avant les valises, et là, on nargue tous ces stressés, parce que le hasard envoie notre gentil sac parmi les premiers, et hop, on a fini, nous! Rien ne sert de courir, il faut partir à point. J'ai suffisamment pris l'avion pour savoir que, si vite que fassent les bagagistes, les valises arrivent toujours sur le tapis bien après que les voyageurs se sont massés autour (et de préférence près de la sortie des sacs, comme si leur précieux chargement allait leur être livré plus vite).
Bien sûr, un problème technique peut retarder l'embarquement. Mais prendre l'avion est une telle aventure que le bébé ne se rendra même pas compte que c'est l'heure de manger, et qu'il attendra patiemment 13 heures pour son repas de midi.
Il y a des gens qui ont de la chance, quand même!

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