Ping pong médical: balles neuves
(13 décembre 2024)
(Pour celles et ceux qui n'ont pas suivi la saison 1, il y a deux ans, tapez "ping pong" dans la barre de recherche du blog, vous aurez, en prime, un vieil article sur mes deux aînés quand ils étaient encore bien jeunes.)
Figurez-vous que je suis encore anémiée. Mais cette fois, on a fait la prise de sang pour vérifier que je l'étais, puisque la cause est évidente.
J'ai revu le gynécologue (auquel j'ai décidé d'attribuer le pseudonyme de Dr Coche, sur ce blog) à la fin du mois dernier, et je lui ai raconté la galère hémorragique du mois précédent, dont je vous épargne les détails. Bien sûr, il a procédé à un examen, et il a vu deux choses. D'abord, le kyste ovarien repéré l'an dernier a grossi. Ensuite, il y a un polype utérin (qui lui avait échappé l'an dernier); lequel est susceptible d'expliquer à lui seul des règles très abondantes.
La solution proposée par le docteur est assez simple: une hytéroscopie, pour aller retirer le polype (et le faire analyser). Comme ça, je pourrai dire que chacun de mes orifices naturels a été exploré par une caméra. Le médecin a prétendu que "l'hystéroscopie, c'est la coloscopie du gynécologue", ce qui ressemble tout de même beaucoup à une fanfaronnade, dans la mesure où un utérus est beaucoup moins long qu'on colon, d'une part, et où la préparation du patient est beaucoup moins chiante compliquée, d'autre part. Mais si ça lui fait plaisir...
Et pendant que je serai sous anesthésie générale, il va procéder aussi à une "annexectomie bilatérale sous coelioscopie", c'est-à-dire qu'il va passer une caméra par le nombril (orifice certes naturel, mais normalement fermé depuis la naissance) pour retirer les deux ovaires. J'ai failli demander pourquoi les deux, alors qu'il n'y a qu'un kyste, mais j'avoue que ça m'arrange un peu, parce que sans ovaires, plus de règles, et on verra bien si la ménopause est désagréable.
L'anesthésie est programée juste avant les vacances de février, comme ça je pourrai me remettre tranquillement (il semblerait que les suites opératoires d'une coeliscopie ne soient pas fort agréables). Le rendez-vous avec l'anesthésiste est pris, et j'ai déjà les ordonnances pour après l'opération. Cette fois, pas question de me laisser seule chez moi le soir même, je passerai donc la nuit à la clinique.
(L'art de casser la monotonie d'une façade par les fenêtres) |
Libellés : santé
6 Commentaires:
Je te souhaite de retrouver au plus vite une grande forme et toute ta vitalité.
Bleck
Bon courage. Même si vous semblez abonnée aux scopies diverses et variées, cela reste toujours de mauvais moments à passer.
Bleck, mais je suis en forme! Juste un peu essoufflée, parfois, et fatiguée...
Mme Chapeau, c'est sûr qu'en matière de -scope, je préfère le cinéma!
C'est pas très marrant, mais si c'est pour aller mieux après ...
Plein de bonnes ondes pour tout ça !
Belle soirée.
Prendre ces nouvelles peu réjouissantes avec humour aide fortement à les affronter . Tu as une grande force en toi et c'est très précieux. Sache que tu as tout mon soutien moral pour traverser cette épreuve
Merci Béatrice, merci Cinabre.
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