Balade en presqu'île: le Moulin du Seigneur

 (19 avril)

Après le tour de Camaret, j'ai choisi une randonnée plus courte, au départ de Roscanvel.


Ce que le nom du circuit n'indique pas, c'est que le parcours suit en grande partie la côte fortifiée à l'entrée de la rade de Brest.

Le départ se fait derrière l'église, mais sur la place de Roscanvel, où j'ai garé ma voiture, il y a une charmante fontaine Saint-Yves qui valait bien que je mouille mes chaussures pour aller la voir de plus près.

Une fois sortie du bourg, je suis arrivée très vite au fameux moulin, manifestement restauré. (Devant le moulin, à gauche, une chose rarissime sur les sentiers de randonnée bretons: un point d'eau.)

Et puis, j'ai approché de la côte. Je n'ai pas vu la mer tout de suite, mais les fortifications (Vauban) indiquaient clairement qu'elle n'était pas loin.

Comme on peut accéder à la Pointe des Espagnols en voiture, il y avait du monde dans le fort et sur les hauteurs, d'où l'on a une bonne vue sur Brest. Je suppose que quand il fait vraiment beau, on voit encore mieux la ville, mais le soleil l'éclairait tout de même suffisamment ce jour-là.

Ensuite, le guide annonçait une pente à dévaler, ce qui me paraît à la fois difficile et dangereux: le sentier étroit descend en lacets. Il se dirige ensuite vers le Sud, en longeant la côte.

Je crois qu'on voit un bunker...

A l'extrémité de la Pointe de Cornouaille, une tourelle en béton qui doit servir d'amer, et que l'on voit encore de l'autre côté:

Mais là, ce que je n'avais pas remarqué tout de suite, c'est la forification au pied de la pointe, et qui date du XVIIème siècle (Vauban, quoi...). J'ai vu des gens y descendre, mais je ne me suis pas risquée sur le petit sentier.

J'ai poursuivi mon chemin le long de fortifications de diverses périodes, et quand j'ai trouvé ce panneau, j'ai immédiatement su pourquoi le chemin estival était impraticable.

Mes pieds étaient déjà mouillés, j'ai hésité à suivre la flèche, mais le détour n'était pas long.

 

Et il était manifestement indispensable:

Comment faisaient donc les soldats chargés de surveiller la rade, en plein hiver?

Aujourd'hui, ces lieux sont investis par d'autres, qui s'en amusent.

Quant à moi, je me suis amusée de la description de mon itinéraire, qui indiquait un "pont Saint Michel". Rien à voir avec les ponts parisiens...

Et avant d'arriver à ce ruisseau traversable à pieds secs, j'avais franchi pas mal de "chemins herbeux" gorgés d'eau et envahis par la boue.

J'ai eu la confirmation que mes chaussures de sont pas étanches.

En tout cas, si je m'enfonce un peu dans un sol spongieux, l'eau peut passer par l'espace entre la languette (comment s'appelle cette partie sur le dessus de la chaussure?) et le corps du soulier,





C'est du propre!



Une dernière curiosité, à propos de Roscanvel, et que j'ai notée à la fin du circuit.

Si vous regardez bien la photo, vous verrez que la poste a déménagé, mais pas très loin: le café occupe l'ancien bâtiment des PTT.



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1 Commentaires:

At 7:56 AM, Anonymous Béatrice a bien voulu donner son avis...

Super rando !!!

 

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