Un P'tit Mousse à Paris
(19 avril)Cette fin de semaine, j'ai emmené le P'tit Mousse en avion pour voir mes parents à Paris. Ce fut toute une aventure!
D'abord, il a fallu faire la queue un peu plus longtemps que prévu pour l'enregistrement, à cause d'une défaillance du système informatique. C'est là que tu es contente d'avoir un porte-bébé...
Ensuite, il a fallu passer le contrôle de sécurité. Et là, tu es moins contente d'avoir un porte-bébé, mais ravie d'avoir un modèle précoce de la bipédie. En effet, pour ôter ta veste, il faut poser l'enfant par terre; donc enlever le porte-bébé (modèle hamac) et espérer que le bébé en question ne se sauvera pas trop loin et te suivra dans la bonne direction. Ce qu'il fit, non sans faire sonner le portique (la faute, sans doute, aux boutons métalliques de sa salopette).
Mon apprenti terroriste et moi-même sommes arrivés dans la salle d'embarquement juste après l'annonce appelant les passagers ayant besoin d'assistance, ce qui nous a valu une queue supplémentaire.
Il a été fort sage dans l'avion, juste un peu bavard: en sortant, une dame lui a dit "dato". Apparemment, ses oreilles ne l'ont pas fait souffrir, et il a juste été surpris par le bruit de roulement à l'atterrissage.
Ensuite, le P'tit Mousse a eu peur de son grand-père, qu'il n'avait pas vu depuis six mois (à cause de la neige hivernale). Mais il était ravi de trouver un lit à sa taille dans lequel j'ai placé son doudou.
Le lendemain a été le jour de la découverte du RER et du métro, et de cette petite vieille dans une drôle de poussette. Cette grand-mère, elle est vraiment bizarre, avec ses tuyaux dans le nez. Et puis, dans le RER du retour, il y avait des gens de toutes les couleurs.
Heureusement que, le soir, on a mangé chez des gens normaux et qui avaient des chats fort sympathiques. Le P'tit Mousse s'est très bien conduit, et, malgré un puissant désir de se servir lui-même de "dato" apéritifs (à sa portée sur une table de salon, ainsi qu'une télécommande, un mini jardin japonais avec des top cailloux et un téléphone portable), il n'a fait absolument aucune bêtise. Il était bien trop occupé à jouer avec les chats.
Le retour a été quelque peu chaotique, avec des queues monstrueuses à l'aéroport (ah ben oui, c'est ça les compagnies low cost). Si mon bébé m'a permis d'emprunter une file plus rapide pour l'enregistrement (avec des filles très étranges pour lui: elles parlaient une langue incompréhensible - l'espagnol - et semblaient cependant s'entendre parfaitement), il a fallu patienter pour le contrôle de sécurité (et encore, en maman bien organisée et au courant des pratiques aériennes, j'avais mis les "liquides" - crème à fesse et petit pot - dans un sac transparent que je portais à côté de mon bagage cabine).
En revanche, cette fois-ci, nous avons pu griller tout le monde à l'embarquement. Moi, ça m'amuse de passer devant tous ces gens qui poireautent depuis un quart d'heure pour être les premiers à entrer dans l'avion. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Il n'est pas étonnant qu'après toutes ces découvertes, le P'tit Mousse ait beaucoup dormi, hier, chez sa nounou.
2 Commentaires:
Ah bah, on va voir ce soir si son cousin se conduit aussi bien (mais il a adoré le métro hier, j'ai bon espoir!)
A ces différences près: votre voyage dure 6 fois plus longtemps que le mien, et ton rêveur a droit à un berceau.
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