Découvrir
(26 juin)
Depuis le début de la semaine dernière, les élèves de seconde sont en stage d'observation en entreprise, pour découvrir un métier ou voir comment ça se passe dans le domaine vers lequel ils et elles s'orientent. Enfin, ça, c'est la théorie du Minitère. Dans la pratique, il y a des élèves qui ne se sont pas beaucoup fatigué·es à chercher un stage, et un paquet d'autres qui ne savent pas vraiment ce qu'ils ou elles veulent faire, et ont donc pris un truc au petit bonheur la chance (des relations de leurs parents).
Le P'tit Mousse ne sait pas vers quoi il s'oriente, en dehors du fait qu'il a pris trois spécialités scientifiques pour l'an prochain. Il ne voulait pas retourner chez son oncle artisan comme l'an dernier, et il a fallu que je le tanne pour qu'il se connecte enfin à la plateforme dédiée pour trouver un stage. Je dois dire que le site est assez bien fait, même si je trouve curieux qu'on propose de découvrir l'univers des cavistes à des mineurs (au moins deux annonces). J'avoue avoir un peu orienté les demandes de mon fils vers l'entreprise textile locale, qui proposait plusieurs postes (informatique, comptabilité, logistique...) et qui l'a contacté parce qu'il restait effectivement des places sur l'un d'eux.
Le P'tit Mousse a donc rejoint lundi dernier une quinzaine d'autres élèves de seconde de la Préfecture à l'accueil
Il est revenu enchanté de cette première journée, où il a découvert le service des retours de colis. (Imaginez-vous un peu que l'entreprise JETTE les vêtements qui reviennent non seulement s'ils sont tachés, mais aussi s'ils ont été lavés ou portés - un don à une entreprise de réinsertion qui lave et revend en seconde main n'est-il pas envisageable?)
Depuis, le P'tit Mousse a collé des étiquettes, vérifié le contenu de colis prêts à partir, été chercher ou remettre des articles dans les rayons, le tout protégé par un gilet jaune et des coques de sécurité qui lui font mal aux pieds. On ne peut donc pas dire qu'il se contente d'observer. Mais honnêtement, c'est beaucoup moins ennuyeux comme ça. Et cela lui a aussi permis de se rendre compte que c'est chiant fatiguant, de faire la même chose toute la journée. Hier soir, il était un peu découragé, parce que "c'est les soldes", et qu'il y a nettement plus de commandes que d'habitude. Mais aujourd'hui et demain, il devrait changer d'entrepôt, les découvertes ne sont donc pas terminées...
9 Commentaires:
Si les entreprise jouent le jeu ( je veux dire proposent quelque chose d'intéressant à observer ou à faire ), ces stages d'observation peuvent s'avérer une bonne initiative. Même si l'élève ne se dirige pas vers ce genre d'emploi par la suite, il ou elle aura été confronté·e à la vraie vie.
[ écrire les entreprises avec s aurait été mieux, désolée pour cette faute ]
Étant parent (maman, en fait, papa ne s'occupe pas de ces choses là) je connais la galère d'aider à trouver des stages. Et à la période commune à tous les jeunes (embouteillage) s'ajoute le fait que nous habitons au fin fond de la campagne. Je confirme que sans réseau point de salut (le site dont tu parles n'existait pas).
Et comme directrice d'école j'en ai accueilli des jeunes stagiaires!!!
Souvent pas défaut...
Comme Anne, j'ai aussi accueilli un paquet de stagiaire dans mon école et dans ma classe !
N°4 a fait son stage dans l'entreprise de charpente de son frère qui en a profité pour refaire notre terrasse ;-). Il a beaucoup observé, fait plein de photos, et des recherches documentaires pour son rapport de stage : il est maintenant incollable sur les essences de bois utilisées pour les terrasses, avantages et inconvénients !
Très belle journée !
Je crois que c'est un bon plan d'intégrer pour quelques jours une entreprise et se taper des travaux répétitifs et simplissimes sans aucune autre ambition qu'en effet, observer les anciens, leur quotidien etc...
(le coup des cavistes c'est croquignolet, y avait pas non plus de la place chez un grossiste en CBD)
Bleck
Pour mon stage, j'ai passé trois semaines dans une biscuiterie, devant un tapis roulant duquel je devais retirer les biscuits cassés. Ces derniers allaient dans une ferme pour nourrir les cochons, mais on avait droit d'en prendre un paquet pour soi, donc ma famille a bouffé des biscuits cassés pendant trois semaines! Ce boulot m'a rapidement donné envie d'aller faire des études universitaires! Ma frangine avait passé trois semaines dans une cuisine d'hôpital. C'est pas une mauvaise idée ces stages, si c'est bien organisé.
Mme Chapeau, je crois que le personnel de l'entreprise qui a accueilli mon fils l'a encadré juste ce qu'il faut, et il a très bien vécu cette expérience.
Anne, le père avait fait jouer ses relations pour les stages de troisième, mais n'a jamais vraiment intégré l'existence d'un stage en seconde. Heureusement que la région a fait un effort pour permettre à une partie des élèves de trouver quelque chose.
Béatrice (et Anne), les écoles d'ici prennent assez peu de stagiaires, et le plan familial avait déjà été utilisé l'an dernier.
Bleck, les "anciens" ne l'étaient pas tant que ça, à entendre le P'tit Mousse.
Dr CaSo, deux semaines ont amplement suffit au stagiaire pour voir à quel point ce genre de métier est répétitif et lassant.
Je croyais qu'il était désormais interdit de jeter des vêtements..Mes enfants étaient les derniers à "échapper" au stage de seconde, même si l'un des 2 aurait bien aimé en faire un. On a galéré (malgré nos recherches active) pour celui de 3e..période covid, et 2 à trouver en même temps..ils ont fini dans l'entreprise de leur père qui s'est decarcassé à leur montrer des activités variées..C'est bien si la région aide pour la recherche. Mon mari aurait peut-être être bien orienté vers un caviste ah ah (on vit dans un xoin à vignes en plus..).
Isa, je pense qu'il est interdit de jeter les vêtements NEUFS. Portés ou lavés, ils ne le sont plus... Et oui, trouver un stage, c'est la galère.
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