Numéro Cinq
(26 avril)Il y en a qui se font tatouer, d'autres qui multiplient les piercings, moi, j'ai choisi les incisions chirurgicales recousues. J'ai commencé à l'âge de 16 ans, je crois même que c'était pour mon anniversaire, par une assez large cicatrice pour une opération du genou alors en vogue chez les footballeurs (un des ligaments croisés). Et puis, je me suis cassé le tibia et le péroné, j'ai eu des enfants (épisiotomie) et je viens de me faire enlever la moitié de la thyroïde. Cette incision, si elle n'est peut-être pas la plus courte, est celle qui se trouve dans la zone la plus difficile à cacher. Certes, en hiver, on peut porter des cols roulés. Et des cols hauts bien fermés en été, mais ce n'est pas mon genre. Actuellement, elle se trouve donc exposée à tous les regards. Mais pratiquement personne n'y fait attention. Il y a bien un ou deux élèves, et à peu près autant de collègues, dont le regard a glissé vers ce trait encore un peu rose pendant un échange, cependant il est si discret qu'on le remarque à peine. Pourtant, le médecin a dit avant-hier que le tissu était encore un peu inflammatoire sur la droite (n'y voyez aucune allusion politique), et il a prescrit une pommade. Il a renouvelé aussi ses conseils quant à la protection solaire; mais, en la matière, j'ai l'habitude.
Rhaa, j'ai des rides dans le cou! |
2 Commentaires:
Elle se voit à peine, ta cicatrice. Je te souhaite de bien te requinquer ces prochains temps pour que tout rentre dans l'ordre ! Bises !
Oui, belle cicatrice, à peine visible!
Pour les analyses, j'espère que ça ira mieux et puis, sinon, je connais des gens qui vivent très bien sous médication...
Bisous
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