Pour la bonne cause
(15 juillet)
Il se trouve qu'une association, pas loin de chez moi, organise chaque année un trail et des randonnées au profit d'un centre de rééducation dans le département voisin.
C'était hier, alors j'ai encore une fois payé pour marcher. Parce que je peux marcher, moi. Et parce que ce genre de manifestation permet assez souvent de découvrir des circuits inédits, qui passent par des endroits habituellement interdits.
Pour la première fois depuis que je participe à une randonnée payante, il y avait un placeur sur le parking. Ce qui est une très bonne chose, les gens ayant parfois un sens très personnel de la manière de se garer sans gêner les autres. En revanche, pas de bon ni de bracelet ou de tampon pour signaler que j'avais bien payé et droit au ravitaillement.
Au départ, je me suis dit qu'il y avait un peu des flèches dans tous les sens.
Et puis j'ai compris que les rouges sur fond blanc étaient pour les courses. Que nous allions donc croiser, à un moment donné. C'est je pense la meilleure manière de faire: les marcheur·ses voient les coureur·ses arriver en face et peuvent se ranger sur les bords du chemin. Si les personnes qui courent arrivent par derrière, elles sont moins visibles risquent de s'agacer de la lenteur des autres à leur faire place.Le circuit passait par des endroits charmants, souvent en sous-bois. Ce qui a l'avantage d'être à l'ombre quand il fait trop chaud, et était judicieusement à l'abri des averses hier.A un moment donné, j'ai vu ce premier panneau sur le côté:
Nous en avons croisé plusieurs autres, et surtout, des cyclistes sont arrivés d'en face pour nous signaler que les premiers coureurs seraient bientôt là. Au fur et mesure des rencontres, les marcheurs et marcheuses se poussaient, et les coureurs et coureuses disaient bonjour ou merci, voire "merci Madame" ou juste grmpf selon leur degré de politesse et d'essoufflement. J'ai aussi croisé un ancien collègue qui m'a demandé comment j'allais.Il y avait, chose que je n'avais jamais expérimentée non plus jusqu'ici pour une marche, un ravitaillement à mi-parcours, pour tout le monde et sur une pelouse avec une vue imprenable.
J'ai bouclé les 14 km en un peu moins de trois heures, ce qui est plutôt bien, mais j'avoue être un peu vexée de m'être fait dépasser par des personnes (un peu) plus âgées que moi.Pour me récompenser, j'ai pris une saucisse et des frites à l'arrivée, puisqu'il était midi, et cela m'a permis de constater que décidément, les associations, ce sont toujours les mêmes qui les font tourner: il y avait, comme serveuses, deux bénévoles que je sais engagées aussi dans un autre mouvement.
6 Commentaires:
Bravo pour cet exploit :) Ca avait l'air effectivement sympa comme coin. J'ai fait du bénévolat à Edmonton pendant quelques années et effectivement, on rencontrait toujours les mêmes personnes... mais j'aimais bien devenir amie avec des gens qui n'avaient rien à voir avec mon boulot.
Bravo pour votre performance et merci pour votre compte-rendu précis et amusant. Par contre, se vexer même légèrement parce qu'un vieux ou une vieille nous dépasse, c'est comme dire du mal d'un bout de chocolat qu'on peut manger en cachette, c'est risquer de se gâcher la vie pour des broutilles, non?
Très jolie promenade, avec une très jolie vue pour le ravitaillement !!
Au moins, tu as pris le temps d'apprécier le paysage ;-)
Bonne soirée.
Dr CaSo, oui, c'est aussi le charme de ce genre de manifestation: rencontrer des gens.
Mme Chapeau, vous mettez le doigt sur un de mes défauts: je suis fière. Ce qui m'a agacée, c'est que ce manque de vitesse signifie aussi que je pourrais être plus en forme.
Béatrice, oui, j'arrive à profiter du paysage et à déconnecter, c'est une des raisons pour lesquelles je marche.
Chouette façon de faire rentrer des sous!
Et, oui, c'est toujours les mêmes qui s'y collent...
Anne, j'ai pu observer que c'est également souvent les mêmes qui veulent s'y coller...
Bleck
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