Vacances

(2 juillet 2009)

Bon, alors, cela a échappé à peu de monde, je pense: ce soir, ce sont les vacances d'été pour le premier degré. Le primaire et la maternelle, quoi. Parce que les collégiens, brevet oblige, sont déjà libres, tandis que certains lycéens passent encore des épreuves de bac, et que nous délibérerons mardi pour savoir s'ils l'ont ou pas.
Mardi soir, les instits d'ici ont fait la fête, pour souhaiter un bon départ en retraite au directeur. Ils ont chanté jusqu'à 4 heures du matin. K. était furieux. Qu'est-ce que c'est que ces profs qui ont l'indécence de fêter leurs vacances alors que lui n'en a pas?
J'avoue que je le comprends un peu. C'est vrai, il n'a pas deux mois de congé, lui. Même, il n'arrive pas à prendre tous les jours auxquels il a droit. Parce qu'il s'organise mal, sans doute, et aussi parce que la structure du service exige beaucoup sa présence. Espérons que ça changera, quand il sera en Bretagne.
A ce moment-là, j'apprécierai énormément d'avoir les mêmes dates de vacances que mes enfants: nous irons rejoindre K. (qui n'aura pas besoin de sacrifier ses congés).
Notez que je me rends déjà compte du fait que je suis une privilégiée. Songez à demain, par exemple: je peux garder le Pirate. Mais que vont faire les parents qui n'ont pas ma chance? Les centres aérés ne sont évidemment pas encore ouverts. Qu'est-ce que c'est que cette idée imbécile de mettre des enfants en vacances un jeudi soir?

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